La colocation est un type de location très recherché, car elle permet aux colocataires de faire des économies considérables, d’avoir plus d’espace et de faire des rencontres. Quelles démarches un propriétaire bailleur doit-il réaliser pour mettre son bien en colocation ? Quel genre de bail doit-il effectuer ? On vous répond.
On constate que les offres de logements en colocation sont nombreuses à Paris et dans les grandes villes de France. Et pour cause, ce mode de location est recherché par une large palette de locataires : étudiants, salariés, seniors, etc. C’est pour cette raison que les propriétaires sont de plus en plus nombreux à décider de proposer leurs logements à la colocation. Vous aussi, vous souhaitez mettre votre bien en colocation ? Un certain nombre de démarches doivent être réalisées.
Une nouvelle forme de colocation a vu le jour. Il s’agit du coliving qui diffère notamment de la colocation en trois points : 
Le contrat de location est le document essentiel de la colocation puisqu’il en établit les règles. Il comporte des éléments obligatoires et des clauses supplémentaires qui protègent le propriétaire en cas de loyers impayés ou de colocataires indélicats.
Le propriétaire doit prendre en considération le fait que le bail d’un bien meublé est différent du bail d’un bien non meublé. Avant d’entreprendre la rédaction du bail de colocation, il doit également choisir entre un bail unique et un bail individuel. Dans le cas d’un bail unique, tous les colocataires ont l’obligation de signer le même contrat. Dans le cas d’un bail individuel, chaque locataire signe son propre contrat de location.
Les mentions obligatoires sont définies par la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989. Le bail de colocation doit, notamment, comprendre toutes les informations relatives aux différentes parties (nom, adresse), la date de prise d’effet du bail ainsi que sa durée. Il comporte aussi une description du logement, sa superficie, les montants du loyer mensuel et des charges qui doivent être justifiés, ainsi que les modalités de paiement. Le montant du dépôt de garantie figure également dans le contrat de colocation.
Le contrat de colocation peut comporter différentes clauses qui visent à protéger le propriétaire en cas de loyers impayés, de dégradations du logement ou encore de comportement abusif d’un ou plusieurs locataires. La clause de solidarité, par exemple, est une protection contre les loyers impayés. Il existe toutefois une liste de  clauses interdites établie par l’État.
La résiliation du contrat de colocation diffère selon la nature du bail. Elle peut être effectuée par un colocataire, par l’ensemble des colocataires ou bien par le propriétaire. Toute résiliation du bail de colocation doit faire l’objet d’un courrier envoyé en recommandé avec accusé de réception ou d’un acte d’huissier ou encore d’une remise en mains propres au destinataire contre signature d’un récépissé.
Pour résilier un bail de colocation, le propriétaire doit adresser aux colocataires une lettre de congé et respecter un délai de préavis. La lettre doit indiquer le motif du congé (vente, reprise, motif sérieux et légitime). Le délai de préavis est de trois mois pour une location meublée et de six mois pour une location non meublée. Dans le cas d’un bail unique, la lettre de congé peut être adressée à un seul colocataire. Dans le cas d’un bail individuel, la lettre de congé est envoyée à chaque colocataire.
Les colocataires peuvent envoyer au propriétaire un congé commun. Ils doivent alors respecter un délai de préavis d’un mois en cas de location meublée et de trois mois en cas de location non meublée. Un colocataire seul peut aussi résilier le contrat de location. Le colocataire sortant est tenu à respecter les mêmes délais. Dans certains cas, il peut profiter d’un préavis d’un mois pour une colocation non meublée, par exemple, dans une zone tendue, comme Lyon ou Paris. Le propriétaire doit donner son accord pour tout nouveau colocataire et rédiger un avenant au bail de colocation.
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