l’essentiel Déjà victime d’une attaque sur son troupeau dans la nuit du 22 au 23 avril, Yannick Moreno a perdu deux bêtes en cette fin juin. Alors qu’il a “pris toutes les précautions” pour protéger son élevage, l’agriculteur affiche son dépit.
"La prochaine fois, ce sera directement dans la bergerie…" Hier, en début d’après-midi, Yannick Moreno ne savait plus à quel saint se vouer. Dans la nuit du 27 au 28 juin, cet éleveur installé depuis janvier 2013 à Labastide-Esparbaïrenque sur 126 hectares, avec un troupeau de 700 brebis (viande et lait) et 300 agneaux, a de nouveau subi une attaque du loup.
À quelques jours près, deux mois précisément après avoir perdu une brebis et un agneau dans la nuit du 22 au 23 avril (avec trois autres bêtes blessées). Le bilan est de nouveau lourd : deux bêtes tuées (une chèvre et une brebis), et sept blessés. Si, selon la procédure en vigueur, la responsabilité du prédateur doit être officiellement établie après un constat de l’office français de la biodiversité (OFB) et une validation de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), Yannick Moreno n’a aucun doute. Et subit le choc : "L’attaque a eu lieu dans la nuit. Mais pas exactement au même endroit qu’en avril, à une centaine de mètres, sous le pré, presque sur la terrasse" du domaine de Prat Vieil, cet écart de Labastide. Quelques heures après avoir découvert les victimes, l’énervement le dispute à la lassitude.
Énervement, car Yannick Moreno attendait hier encore, à 14 h, que les agents de l’OFB puissent se déplacer pour faire les constats : "On nous a répondu qu’ils étaient en réunion. On ne sait pas s’ils viendront cet après-midi, ou mercredi. On se sent seul au monde. On ne sait pas quoi faire, il y a un risque de prédation avec des renards ou d’autres animaux, qui pourraient dégrader les corps et gêner le constat". Lassitude, car l’éleveur répète que ces "deux attaques en deux mois sont survenues malgré toutes les précautions". En avril, Yannick Moreno rappelait le prévisionnel de 18 000 € chiffré pour clôturer l’ensemble des prairies où paissent ses bêtes ; sans oublier les patous, ces chiens de protection dont il est doté. "Moralement, ça ne donne pas envie de travailler. Je ne dors plus depuis deux mois, je ne comprends pas que l’on puisse laisser un animal s’en prendre comme ça aux élevages."
Également administrateur du syndicat ovin, il assure que la profession a pris sa part : "On multiplie les réunions. Une dans le Tarn il y a peu, une à Cuxac-Cabardès le 1er juillet. On a monté des groupes sur WhatsApp, sur Facebook, pour se tenir informé en cas de présence du loup". Alors qu’il attend l’indemnisation de ses bêtes tuées en avril, Yannick Moreno affiche aussi un autre sentiment, après l’énervement et la lassitude. Un sentiment d’impuissance : "La suite, elle est simple. On va tout vendre et on va arrêter…"
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Au coeur d'un beau village de la Montagne Noire, en position dominante avec[…]200000 €
Proche du village de LABASTIDE ESPARBAIRENQUE, au coeur de la montagne noir[…]J’ai déjà un compte
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Il est certain que c'est décevant et non encourageant d'être éleveur de bétail tels des moutons, brebis, chèvres, vu des loups qui malencontreusement viennent attaquer ces animaux dans les pâturages, mais malheureusement des loups il y en a toujours eu depuis des temps, en fait ce sont les propriétaires de ces animaux qui doivent songer à organiser leurs lieux de pâturages de façon à faire préserver leurs bêtes, quitte à en discuter avec la municipalité où se trouvent ces animaux.
En fait tous les animaux vivant sur la terre, sur notre planète ont leur lieux plus adaptés que d'autres pour y vivre, et ce n'est pas une raison de les faire abattre, du moins ceux dits sauvages pour qu'ils ne soient pas dits dangereux question agressivités diverses autant envers d'autres bêtes que des humains.
Seulement encore plus de nos jours, il est préféré de tuer certaines espèces que de vouloir les conserver car elles gênent en gros, et cet acte barbare, tel une tuerie n'est pas correcte sur la planète;

Et déjà il baisse les bras … drôle de société !
Heureusement que leurs ancêtres berger d'une époque où les aides ne tombaient du ciel n'on pas EUX baissés les bras …
Syndrome de nos sociétés ultra aidées !
Leurs ancêtres bergers ne baissaient pas les bras ils prenaient le fusil et le problème était réglé
Pour mettre tout le monde d'accord précisons : incontestablement pour l'entretiens de l'environnement de nos campagnes et montagnes il est normal d'avoir des moutons
Ensuite la préservation du loup pourquoi pas mais comment faire cohabiter moutons avec ce prédateurs…car je vous signale que l'éleveur veut gagner sa vie de par le fruit de son élevage…est ce qu'un salarié d'entreprise accepterait que son salaire mensuel soit diminué d'une journée de travail et le mois prochain idem…faut trouver des solutions pour conserver moutons et éleveurs et demander au loup qu'il aille trouver des solutions d'hébergement chez ces amis écolos….allez on croise les doigts on y croit

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