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Mon beau village 2022
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Entre Annecy et Genève, sur le versant sud du mont Sion, Andilly s’étend sur 607 hectares, de 570 à 860 mètres d’altitude.
Lauréat du label Villes et villages fleuris, la commune agricole devenue résidentielle est la réunion de Charly, Jussy et Saint-Symphorien. Plutôt gâtés par la nature, les quelque 980 Andillois ou Andilliens profitent d’un « espace préservé » avec « un beau panorama sur la vallée des Usses, les Préalpes et le Jura » selon Pierre Cusin, élu municipal en charge du patrimoine.
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Voici les villages engagés pour la Haute-Savoie :
Depuis quelques dizaines d’années, Andilly est connue pour son Grand parc, « niché au cœur d’une fabuleuse forêt de 12 hectares », qui accueille chaque saison des milliers de visiteurs.
Tandis qu’à la fin du printemps, Les grandes médiévales sont le rendez-vous des amateurs de voyages dans le temps (cette année les 4, 5, 6, 11 et 12 juin), en été, les familles prennent l’air dans la Forêt des épouvantails. Et tout au long de l’année, petits et grands rendent visite à un célèbre bonhomme en rouge au hameau du père Noël (situé aussi sur la commune de Saint-Blaise).
Ces grands rendez-vous, la commune les doit à l’association Petit pays, présidée par Vincent Humbert, par ailleurs maire de la commune, et à des milliers de bénévoles et de passionnés qui, au fil de ces trente dernières années, ont donné vie à un projet des plus audacieux. « C’est audacieux de dire que le père Noël habite au mont Sion mais ça l’est encore plus de faire venir des gens de tous âges au mois d’août pour le voir ! », s’amuse Pierre Cusin.
Et bien que les curieux s’intéressent d’abord à Andilly pour ces animations hors normes, le village n’en est pas moins vivant et témoin de plusieurs siècles d’histoire. Preuves en sont : l’église de Charly, construite au XVe siècle et classée aux Monuments historiques, et la maison forte Guillot de Saint-Symphorien qui doit prochainement accueillir la bibliothèque savante de la Salésienne et le siège de l’association Apollon 74.
Sans oublier la cinquantaine de fermes anciennes restaurées qui jalonne un premier itinéraire patrimonial, ni le cromlech (cercle de pierres) réalisé avec des blocs erratiques déposés par les glaciers puis travaillés par des tailleurs de pierres du XIXe siècle, les Graniteurs du Mont-Sion, qui marque le point de départ de l’itinéraire patrimonial qui leur est dédié.
« Il y a la fois une forte volonté de mettre en valeur le patrimoine, de développer une activité touristique locale et de se réapproprier le territoire à travers une vie de village », commente encore Pierre Cusin sans oublier d’évoquer « l’atmosphère » du village de Charly qui séduit nombre de visiteurs, un atelier d’artisans d’art ou encore les fresques originales qui évoquent notamment les Graniteurs du Mont-Sion et la construction de l’église médiévale.
Des siècles de guerre… de clochers !
À peine mille habitants mais deux églises, deux cimetières, deux écoles, deux monuments aux morts… Durant de longs siècles, Andilly a été marqué par de profondes « querelles » entre les habitants du haut de la commune (Charly) et ceux du bas (Saint-Symphorien).
Motif de la discorde ? « Charly, qui a toujours été le village le plus peuplé, n’a jamais eu l’église paroissiale ! Celle-ci se trouvait à Saint-Symphorien, là où avait été construit le château des seigneurs de Cernex », décrypte Pierre Cusin.
« Après la Première Guerre mondiale, les habitants du haut de la commune n’ont pas voulu voir les noms de leurs morts sur le même monument que celui des habitants du bas. Il y a donc deux monuments identiques avec quatorze noms sur chacun ! », raconte encore l’élu.
La guerre de clochers a continué pendant plus de cinquante ans : « Jusque dans les années 1970, il y avait deux sections électorales. À plusieurs reprises, le même nombre de conseillers municipaux ayant été élu en haut et en bas, l’élection du maire s’est faite au bénéfice de l’âge. Chaque camp présentait alors au moins un candidat particulièrement âgé. En 1921, le maire élu avait 91 ans ! »
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