1 000 à 2 000 personnes ont défilé à l'appel des syndicats aujourd'hui à Nîmes pour manifester pour le pouvoir d'achat et l'augmentation des salaires. Un premier rassemblement de rentrée syndicale très suivi. 
Le cortège n'avait pas encore démarré que les premiers feux de Bengale brûlaient déjà en attendant que ne s'amasse la foule bariolée de dossards syndicaux, ce jeudi 29 septembre en début d'après-midi, entre la Maison Carrée et le Carré d'art. Ils manifestaient pour l'augmentation des salaires et des minima sociaux.
Le cortège de la manifestation syndicale #pouvoirdachat s’apprête à partir jusqu’à l’esplanade Feuchères. Des fumigènes brûlent déjà sur les marches, des centaines de personnes sont présentes. pic.twitter.com/0zaYxJ8gyd
"Les mesures gouvernementales annoncées sur le pouvoir d’achat sont en dessous de la situation de paupérisation de la population." Ainsi commence l'appel à manifester commun des syndicats, le premier de l'année scolaire.
Un appel qui a réuni des centaines de personnes venues soutenir les revendications communes d'augmentation des salaires, des bourses d'étude, pensions et minima sociaux. Ils étaient un millier d'après la police, et 2 000 selon les organisateurs.

La pancarte de l'intersyndicale dit "pour une augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux"
La pancarte de l'intersyndicale dit "pour une augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux" Midi Libre – Lucas Chevillard

L'occasion de ressortir les pancartes à slogans percutants et les reprises de chansons cultes aux paroles réarrangées : "Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, reprenez avec moi tous en chœur : pas de projet pourri pour l'Éducation nationale", entonne-t-on autour du camion de la FSU, un syndicat d'enseignants.
"Paradis pour les uns, pas un radis pour les autres", lit-on plus loin sur une pancarte en forme de panneau directionnel. À en juger par les dossards Sud-Éduc qui s'ajoutent aux autres syndicats du corps professoral, les enseignants sont aussi venus nombreux cet après-midi-là.

"Paradis pour les uns. Pas un radis pour les autres."
"Paradis pour les uns. Pas un radis pour les autres." Midi Libre – Lucas Chevillard

Nathalie, au cœur du cortège, travaille dans le médico-social à Montaury, sur les hauteurs de Nîmes. Si elle est là aujourd'hui accompagnée de deux collègues "c'est pour que nos acquis sociaux ne disparaissent pas, on nous donne le ségur d'un côté, et on voudrait nous prendre des congés trimestriels de l'autre. On dirait qu'il faut toujours donner quelque chose en échange d'un nouvel acquis."
Malgré son constat, l'ambiance est joviale et l'effervescence de la reprise des grandes manifestations anime les participants.

Un manifestant CGT dont le sourire reflète bien l'ambiance du jour.
Un manifestant CGT dont le sourire reflète bien l'ambiance du jour. Midi Libre – Lucas Chevillard

S'il y a également des revendications et des combats annexes, comme autour du Ségur de la Santé (voir encart), Bruno Rivier, secrétaire général CGT du Gard au chapeau vert vissé sur le chef, donne le mot d'ordre : "On espère surtout voir passer la grogne individuelle à une grogne collective pour exiger de meilleurs salaires, et en même temps, un meilleur financement des retraites".
Prochain rendez-vous : un rassemblement "contre la vie chère et l'inaction climatique" à Paris le 16 octobre à l'appel des partis de gauche.

Les militants et élus de la Nupes ont aussi répondu présent, en fin de cortège comme de tradition.
Les militants et élus de la Nupes ont aussi répondu présent, en fin de cortège comme de tradition. Midi Libre – Lucas Chevillard

Présents à la manifestation et en grève à 85% aujourd'hui, un quart des effectifs du Centre départemental d'accueil des familles (CADF) ne bénéficient pas de la prime du Ségur de la Santé dans cette structure hospitalière du milieu social. Un "non-respect du principe d'égalité" pour la directrice de l'établissement, Christelle Faucitano, qui juge "incompréhensible que les veilleurs de nuit en soient exclus". "Ces métiers sont pourtant tout autant au contact des usagers que les autres", avancent les concernés et leur représentant syndical, Nicolas Conchon de CGT-CADF30.

Le CDAF 30 a manifesté près de son établissement avant de rejoindre le rassemblement en centre-ville.
Le CDAF 30 a manifesté près de son établissement avant de rejoindre le rassemblement en centre-ville. CDAF 30

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le pouvoir d'achat, l'augmentation des salaires, tout cela est fait depuis quelques temps assez récents, QUOI d'autres, aaaahhh ces Français jamais satisfaits…
Aujourd'hui augmentation de 4 pour cent des retraites fonctionnaires et assimilés,c'est bien non.?.

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