Concentration maximale au moment de faire vrombir l’aiguille. (photo Corentin Migoule)

La deuxième édition de la convention de tatouage “Cevenn’ink” a débuté ce samedi au Parc des expositions de Méjannes-les-Alès. Darko Peric alias “Helsinki”, acteur de La Casa de papel, est le parrain d’un évènement qui a attiré de nombreux visiteurs.
En ce premier jour du salon Cevenn’ink, le public est au rendez-vous, confirmant la démocratisation toujours plus vivace d’une pratique qu’il était jadis bon ton de railler. Un coup d’œil sur le parking visiteurs suffit à donner un aperçu de l’engouement qui se confirme quelques mètres plus loin, dans la file d’attente (notre photo). À l’intérieur du Parc des expositions, les allées où ont pris place plus de 80 tatoueurs sont bondées ce samedi après-midi.
Les vibrations des aiguillent tintent de toutes parts, de nombreux visiteurs ayant fait le choix de se faire tatouer sur place sans tergiverser, à l’image de Louane, 27 ans, venue de Montélimar pour trouver son bonheur auprès d’un professionnel audois. Alors que les tatoués souffrent en silence dans des positions parfois peu académiques en fonction de la zone tatouée, certains se rafraîchissent au Bistrot Nautilus qui fait face à l’entrée.

Cette dame a choisi de se faire tatouer au bas du mollet, près du talon d’Achille, une zone réputée douloureuse. (Photo Corentin Migoule)

Émaillée de nombreuses animations, dont la prestation sur scène de Mike Fly, “the human beatbox” (notre vidéo), cette manifestation est aussi l’occasion pour les manieurs d’aiguilles de défendre l’identité de leur “shop” et de passer des messages. À l’image de Léonore Arcache, venue de Toulouse pour la toute première fois : “Depuis toute petite, je suis fan de Julien Doré. Je sais qu’il est né à Alès alors quand j’ai su que j’avais l’occasion de venir dans le coin, je n’ai pas hésité. Je rêve de le tatouer un jour. S’il lui reste une petite place n’importe où sur son corps et qu’il est par là, qu’il n’hésite pas !”
La jeune femme revendique un style inspiré du “cartoon un peu trash des années 70”, “la culture skate” et le “punk rock”. “Aujourd’hui la communication passe beaucoup par Instagram. Ici il y a un petit côté “marché” qui est agréable. Ça permet d’avoir un contact direct avec les gens qui peuvent choisir de se faire tatouer des “flashs” sur place. C’est aussi très sympa de voir comment les autres collègues bossent. Il y a une petite effervescence”, se réjouit la Toulousaine.
Johnatan n’est, lui, pas venu d’aussi loin. Déjà présent en 2019, le cogérant du MJ Ink Tattoo et Barber basé à Saint-Christol-lez-Alès n’aurait raté l’évènement pour rien au monde : “C’est énorme ! Ça draine énormément de monde. Étant un local, les gens peuvent se faire tatouer sur place ou revenir nous voir plus tard au salon.” “Full” dès 14h ce samedi en termes de réservations, le trentenaire enregistrait déjà des rendez-vous pour ce dimanche, deuxième et dernier jour du Cevenn’ink.

Darko Peric, alias Helsinki, en pleine discussion avec Fakir Testa. (Photo Corentin Migoule)

Tatoué sur les deux bras et au visage, Johnatan apprécie la nouvelle image dont jouit le “tattoo”, à la faveur d’une démarginalisation fulgurante : “C’est bien moins mal vu qu’avant. Aujourd’hui un tatouage est plus considéré comme un bijou de peau que comme un signe de taulard.” C’est pourtant dans un rôle de braqueur que Darko Peric a définitivement fait décoller sa carrière d’acteur avec son rôle d’Helsinki dans la Casa de papel. 
Pour la deuxième fois en autant d’éditions, le Serbe a fait le déplacement à Méjannes-les-Alès en qualité de parrain de la convention. Maniant tantôt l’anglais, l’espagnol, le français et sa langue natale, le colosse, lui-même ancien tatoueur, a repris du service le temps d’un après-midi en tatouant le bras de son propre fils au feutre (notre photo), avant d’assurer le show en compagnie de Fakir Testa.
Corentin Migoule

Johnatan cogérant de MJ Ink Tattoo et Barber à Saint-Christol-lez-Alès. (Photo Corentin Migoule)

Darko Peric reprend du service en tatouant au feutre le bras de son propre fils. (photo Corentin Migoule)

Beaucoup de monde en ce premier jour du Cevenn’ink. (photo Corentin Migoule)


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