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Une soixantaine de personnes, dont de nombreux élus, se sont rassemblées samedi au col de Banyuls sur la frontière franco-espagnole, fermé depuis janvier 2021, pour réclamer sa réouverture, a constaté un correspondant de l’AFP. A l’initiative de l’association «Albères (le massif où se trouve le col, NDLR) sans frontières», plusieurs élus en provenance des deux côtés de la frontière se sont réunis au sommet de ce col, situé sur la route reliant Banyuls (Pyrénées-Orientales) à Espolla, dans la communauté autonome de Catalogne voisine.
«Ce sont les pierres de la honte» a affirmé le maire de Banyuls, Jean-Michel Solé, devant les rochers obstruant le passage du col, fermé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale. Dès jeudi, Rodrigue Furcy, le préfet des Pyrénées-Orientales,avait coupé court aux espoirs des partisans de la réouverture du passage en expliquant avoir annoncé «à l’association Albères sans frontières et aux élus du territoire qu’il n’envisage pas de rouvrir le col avant la fin de l’année 2022».
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«Il a également indiqué qu’il entendait, dès que possible, procéder à cette réouverture dont il comprend toute la portée», ajoute la préfecture dans un communiqué. En invitant les maires présents à venir à Strasbourg pour conduire une action, le député européen espagnol Jordi Solé a expliqué samedi que cette fermeture «va à l’encontre du droit européen et de la jurisprudence du droit européen».
Alors que des travailleurs frontaliers ou saisonniers espagnols passaient par le col pour gagner du temps, nombre d’habitants de Banyuls prenaient la petite route pour faire des courses côté espagnol et y acheter notamment des cigarettes ou de l’alcool à meilleur prix. A l’instar d’autres préfets des départements pyrénéens, celui des Pyrénées-Orientales a interdit à partir du 11 janvier 2021 la circulation sur cinq passages frontaliers, dont le col de Banyuls, invoquant «la menace terroriste» et les «mouvements soutenus» de migrants. Cette interdiction faisait suite à la venue dans le département, le 5 novembre 2020, du président Emmanuel Macron qui avait annoncé un durcissement des contrôles aux frontières.
Le mulet
le
C’est une décision qui semble démontrer les absurdités du jacobinisme à la sauce macronienne. Il y a bien plus de trafic et de dangers potentiels, s’ils ne sont pas déjà chez nous, qui franchissent la frontière par le col du Perthus. Ce col perdu et magnifique, devient peu a peu un symbole pour les catalanistes et il pourrait fédérer tous les contestataires locaux dans un département en grande difficulté socio.economique , et qui dans ce département adossé à la riche Catalogne, donne souvent l’impression d’être quelque peu oublié par les technocrates de la capitale.
claude.peninque303
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N’importe quoi….mais beaucoup de sottises…
charly bravo 58
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ELLe est belle la politique macronienne : les espagnols en sont eux aussi les victimes a croire que les ibères sont plus dangereux que d’autres populations que nous connaissons trop
Pavel Antov, auteur présumé d’un message critiquant la guerre en Ukraine, a été découvert dans une mare de sang devant son hôtel.
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Mobilisation pour la réouverture du Col de Banyuls, entre la France et l’Espagne
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