l’essentiel Le délégataire, Vert Marine et la Ville de Montauban se livrent une bataille sans merci sur le sort du centre aquatique. Ce jeudi, la mairie, qui a décidé de créer une régie provisoire, a remporté la première partie en relançant les machines des bassins, dans l'objectif de rouvrir Ingreo au plus tard dimanche. Mais beaucoup de questions demeurent pour les salariés, comme le confie un délégué syndical.
Depuis lundi et la fermeture subite du complexe aquatique Ingreo, les salariés (31 en CDI et quelques vacataires) sont ballottés au gré des informations souvent contradictoires. « Nous sommes pris entre deux feux avec des discours diamétralement opposés de Vert Marine et de la mairie », commente Yannick Colombié, délégué syndical et membre du CSE national de Vert Marine.
Mardi, au cours d’une réunion extraordinaire, Pierre Schmitt, directeur d’exploitation, a informé le personnel que l’entreprise déclenchait une procédure de chômage partiel et que les salariés seraient payés à 72 % pour une période de trois mois renouvelable. « Vert Marine nous a dit que nous avions des contrats et des salaires et qu’il ne fallait tenir aucun compte des propositions de la mairie. »
La municipalité a elle contacté un à un les salariés pour une réunion mercredi en salle du conseil. « Mme Barèges a envoyé ses adjoints mais il n’a jamais été question de signer des contrats, reprend le délégué syndical. Ils nous ont dit qu’ils avaient mis au point un système inédit qui devrait faire jurisprudence, à savoir une régie provisoire et que nous n’avions pas le choix, nous serions réquisitionnés. En fait, nous sommes pris dans une guerre entre deux parties et nous ne savons plus qui écouter… »
Ce jeudi soir, Brigitte Barèges confirme: «Juridiquement, les contrats de travail de tous les salariés se poursuivent. Simplement, suite à la défaillance du délégataire, on a pris la main avec la régie provisoire». Il n'y a donc pas de rupture dans la délégation de service public. Simplement, suite à la "faute grave" et à la défaillance du délégataire, la collectivité se substitue à Vert Marine en donnant «pour consigne aux salariés de reprendre le travail».
S’agissant de la procédure de chômage partiel, la maire de Montauban affirme que la DDCSPP a «annulé le dossier» déposé par Vert Marine.
Encore tout à l'heure, la direction régionale de Vert Marine voulait nous empêcher d'ouvrir les pompes, mais là ils ont perdu la partie donc ils sont un peu saumâtres.
Mme Barèges estime que «Vert Marine traîne des pieds et fait de l’intox. Ils font tout pour nous empêcher de continuer l’activité, mais pour nous il n’est pas question d’arrêter un service public». Ce jeudi après-midi, quand elle a su que Vert Marine envoyait son directeur régional «pour nous empêcher de relancer les pompes», Brigitte Barèges a envoyé son DGS à Ingreo. «Tous les techniciens étaient à leur poste de travail aujourd'hui», se félicite la maire qui a pour objectif de rouvrir le complexe nautique «samedi soir ou plus probablement dimanche». Le club de natation de Montauban devrait l’y aider en mettant ses maîtres nageurs à disposition.
Vert Marine a de son côté contre-attaqué après la vidéo postée par la maire de Montauban sur les réseaux sociaux et une procédure judiciaire a été lancée en ce sens. Les avocats du délégataire, qui ont eux aussi épluché les articles 38 et 39 du contrat de DSP invoqueraient un cas de force majeure pour justifier la fermeture des 37 centres aquatiques, dont celui de Montauban.
Brigitte Barèges balaie vite l’argument: «Le cas de force majeure est lié à un événement imprévisible et irrésistible. Avec la crise énergétique, on n’est pas du tout dans ce cas». L’affaire se terminera sans doute devant les tribunaux. 
 
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peut on embaucher des salariés qui n ont pas été licenciés et qui n ont pas démissionné en respectant le préavis tel que défini dans leur contrat de travail ???
"Le cas de force majeure est lié à un événement imprévisible et irrésistible. Avec la crise énergétique, on n’est pas du tout dans ce cas"
affirmation un rien aventureuse
Tout cela est bien compliqué et c'est le contribuable montalbanais qui va en payer les conséquences . Madame Barège est prise dans son propre piège et tente une manœuvre désespérée et très risquée mais avec des juristes et un service judiciaire payés par les administrés , elle peut se le permettre .

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