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Et si vous profitiez de cet été pour cheminer sur le parcours de mémoire 14-18 de Frelinghien ? L’occasion de découvrir des tranches d’histoire du village, déjà racontées dans un livret et maintenant accessibles via un QR code installé sur chaque borne.
Prêts pour la quatrième et cinquième étape du parcours de mémoire 14-18 à Frelinghien ? Après un zoom sur l’église, le monument aux morts et le pont menant à la Belgique voisine, le périple estival de cette semaine débute en bord de Lys, derrière le complexe sportif et sur le chemin de halage. Rien à l’horizon pourtant sur les berges, mais en flashant le QR code de la borne numéro 4, on apprend qu’ici, s’érigeait la brasserie Lutun. « De cette borne, la première ligne allemande suit la rive droite de la rivière, jusqu’au quartier du Blanc-Mesnil, construit en 1971 à environ 1 km vers le Nord », explique le livret édité à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale.
Une brasserie existait avant 1914 à cet endroit, elle sera occupée dès octobre et totalement en ruine à la fin de la guerre. En ruine et jamais reconstruite.

Un dessin de la brasserie Lutun, occupée dès octobre 1914 et jamais reconstruite après la guerre.
Un dessin de la brasserie Lutun, occupée dès octobre 1914 et jamais reconstruite après la guerre.

« C’est dans cette brasserie que sont récupérés les fûts de bière que les soldats allemands offrent aux Gallois qui leur font face le jour de Noël 1914 », apprend-on encore.
La première ligne britannique n’est pas loin, à 150 mètres environ, et se situait à la limite du terrain de foot et du lotissement construit en 2012. Lors des travaux de terrassements des jardins de ces nouvelles maisons, des vestiges de tranchées ont d’ailleurs été mis au jour.
Pour la cinquième étape du parcours, le secteur de la rue du Bon Coin, il faut se rapprocher de la rue d’Armentières et de l’arrêt de bus pour dénicher la borne numéro 5. Et en apprendre plus sur cette première ligne allemande qui occupait alors les jardins des maisons de la rue du Bon Coin, enfin, celles de la rangée orientée vers Houplines. Une première ligne allemande qui se poursuivait même jusqu’à Pérenchies, via le chemin reliant les deux communes.

Direction l’arrêt de bus de la rue d’Armentières pour dénicher la cinquième borne, avec une description du secteur de la rue du Bon Coin en 14-18.
Direction l’arrêt de bus de la rue d’Armentières pour dénicher la cinquième borne, avec une description du secteur de la rue du Bon Coin en 14-18.

Aujourd’hui, le décor a bien changé. « Les prairies ont été remplacées par le stade et l’étang de pêche, la plaine de jeux, le centre équestre », rappelle-t-on dans le livret. À l’époque, seulement quelques dizaines de mètres séparent les tranchées des troupes qui se font face, « les soldats des deux camps peuvent facilement entendre les conversations des uns et des autres. »

Vers la rue du Bon Coin, les troupes allemandes et soldats gallois se faisaient face, à seulement quelques mètres les uns des autres.
Vers la rue du Bon Coin, les troupes allemandes et soldats gallois se faisaient face, à seulement quelques mètres les uns des autres.

Comme d’habitude, les Allemands ont choisi de creuser leurs tranchées en hauteur par rapport aux lignes adverses, « l’observation et les tirs sont alors plus aisés et le drainage des eaux pluviales, facilité, permet aux soldats de vivre plus au sec. »
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