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Ce samedi 10 décembre, le site Leboncoin a réuni une cinquantaine de vendeurs et créateurs dans une ancienne concession automobile à Paris.
Ce n’est faire injure ni aux produits ni aux chineurs de passage que de dire qu’à la brocante organisée ce week-end à Paris par Leboncoin, les produits vendus étaient en moyenne plus vieux que les clients. Le public présent en nombre sur les quatre étages de cette ancienne concession automobile rue de la République, dans le 11e arrondissement, transformée pour l’occasion en boutique géante, était en moyenne assez jeune. «On a entendu parler de cet évènement sur Instagram», expliquent Perrine et Sarah, 27 ans, devant un stand de vêtements flanqué de panneaux et étendards DDP.
Comme la plupart des personnes présentes, elles apprécient l’originalité du lieu. Un choix étonnant mais «à l’image de l’entreprise», explique Anne Quemin, directrice de la communication pour Leboncoin. «C’est brut et authentique», ajoute-t-elle. Mais surtout, c’est grand. Il ne faut pas moins que ces 6000 mètres carrés pour accueillir la cinquantaine de petites boutiques, triées sur le volet par l’entreprise.
«C’est donnant-donnant», souligne Arnold derrière une grande table recouverte d’assiettes, bols et autres vaisselles. Pour les commerçants, tous des habitués du site Leboncoin, c’est la possibilité de se faire connaître et de faire de la vente sans débourser un euro. «D’habitude [dans les brocantes] on doit payer le stand ou donner une commission», souligne Arnold, «et pour le site ça permet de se donner une image plus jeune», ajoute le jeune homme.
Pour ce premier événement depuis la sortie des confinements, Leboncoin n’a pas lésiné sur les moyens. En plus des nombreux magasins de vêtements, vaisselles, vinyles… on trouve aussi un vendeur de vélo et… un DJ. Le dernier étage a été réservé pour des stands de nourritures et un coin où se reposer. Rose et Alexandre, la vingtaine, sont aux anges : «c’est super sympa, on sent que Leboncoin veut se rajeunir, un peu à la Vinted», souligne le jeune homme.
La satisfaction générale n’empêche pas quelques déceptions. «On était venu pour trouver du mobilier, mais il n’y a pas grand-chose», pointe Alexandre, qui exhibe malgré tout un porte-revues trouvé dans l’un des stands. Un peu plus loin, recroquevillé derrière son stand, Théo, tente de se réchauffer. «L’endroit est super mais clairement, niveau chauffage et isolation ce n’est pas top», glisse-t-il.
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Le plus gros point noir reste malgré tout l’accès. Il faut absolument être inscrit pour pouvoir rentrer car «le bâtiment ne peut supporter qu’un nombre limité de personnes», justifie Anne Quemin. Un détail qui a échappé à plusieurs personnes debout à l’extérieur dans le froid. «Je savais que les vendeurs devaient être inscrits, mais je l’ignorais pour les clients», souffle Madeleine, la tête penchée sur son téléphone, à la recherche d’un formulaire.
VitemadosePfizer
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Les mecs surtout ont le devoir d’informer l’administration sur les activités économiques des citoyens. Donc en effet, terminé pour ma part. Le bouche à oreille, réseautage, y’a rien à filer à l’état qui n’a rien à toucher sur les articles d’occasions pour lesquels j’ai déjà acquitté des taxes.
Calamity Jane
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Pourquoi écrire “le Bon coin” avec un “i” ?
L’enseigne Silvergate, de la région de San Diego en Californie, a vu ses cours plonger de 44% jeudi.
DÉCRYPTAGE – La société d’Elon Musk, qui prévoit 100 tirs en 2023, domine le marché des vols orbitaux grâce à la fusée Falcon 9 et celui des constellations avec Starlink.
RÉCIT – Avec la reprise en main de Pékin sur la tech, le fondateur d’Alibaba cède le contrôle de la filiale financière Ant Group. Il a été aperçu en Thaïlande.
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«On sent que Leboncoin veut se rajeunir» : le site de petites annonces organise une brocante géante à Paris
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