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Originaire des Sables-d’Olonne, en Vendée, Sophie Richard a fondé Viagimmo, un réseau immobilier dédié au viager. © Viagimmo
Né aux Sables-d’Olonne, en Vendée, le réseau immobilier dédié au viager Viagimmo ne cesse de poursuivre son essor. Cette année, il est même devenu la première franchise dans son secteur, avec plus de trente agences en France. Prochain objectif : cinquante d’ici à la fin de l’année 2023.
Ce ne sont pas les candidatures qui manquent. L’entreprise a reçu 780 sollicitations depuis son lancement en 2017, « sans faire de démarche commerciale » , assure sa fondatrice, Sophie Richard.
Mais pour participer à l’aventure, les prétendants à la franchise sont triés sur le volet par la cheffe d’entreprise avant d’être formés à l’agence pilote des Sables-d’Olonne. Toujours selon les valeurs de la société. « Je demande aux nouveaux arrivants de traiter chacun des clients comme leurs propres grands-parents » , souligne la dirigeante.
Un complément de revenus
Issue du monde du droit, Sophie Richard a très vite été attirée par l’univers de l’immobilier avant de se spécialiser dans le viager, « à l’époque sans véritable cadre juridique ». Séduite par le pari, elle construit tout de A à Z : les outils métiers, le manuel opératoire, etc. La demande est là : de plus en plus de seniors, entre 65 et 90 ans, aspirent à finir leur vie paisiblement chez eux.
Le viager peut alors leur permettre de financer leur dépendance à domicile et d’obtenir un complément de revenus. Un souffle précieux dans le contexte économique actuel. « J’ai des clients qui sont obligés de choisir entre payer leurs factures de gaz ou acheter de la viande », appuie Sophie Richard. Et d’autres « qui ont tout simplement envie d’aider leurs proches de leur vivant ». Le viager connaît même un regain d’intérêt après la crise sanitaire qui a « jeté une lumière crue sur la question du vieillissement », constate la cheffe d’entreprise.
« Pas un pari sur la mort »
De leurs côtés, les acquéreurs, « de plus en plus jeunes » , sont, eux, intéressés par ce dispositif d’investissement dans la pierre à moindre coût. Car le viager divise le prix du bien par deux. Un montant qu’il faut compléter par une rente mensuelle jusqu’au décès du vendeur. Mais « ce n’est pas un pari sur la mort », veut rassurer Sophie Richard, voulant balayer l’image renvoyée notamment par le film Le viager. « On évalue toujours le prix d’une maison ou d’un appartement selon l’espérance de vie actuelle » , explique-t-elle. Ainsi, sont pris en compte le sexe du vendeur, s’il est célibataire ou s’il s’agit d’un couple.
D’après cette grille, chacune des agences de Viagimmo vend en moyenne trente biens par an. Et pas seulement les propriétés les plus accessibles. Certaines valent plusieurs millions d’euros.
L’ambiance / le décor
Le rapport qualité / prix

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