Photographie ©Le Parisien
Le 17 mai, une orque errante dans la Seine avait été découverte. La tentative de la rediriger en mer s’est soldée par un échec à cause de son état de santé très faible. Alors que les experts avaient convenu de son euthanasie, elle est morte ce lundi 30 mai.
L’orque aventurée dans la Seine depuis quelques jours souffrait de mucormycose, une maladie s’attaquant au derme et à l’épiderme de certains mammifères marins. Cependant, aucun cas n’avait été repéré en Europe. Les chances de survie de l’animal était alors particulièrement faibles compte tenu de son état. De plus, l’orque faiblissait de jours en jours à cause de l’eau douce et de sa pollution. Sa position n’avait alors pas été dévoilée pour la protéger et éviter desaccidents avec la population, même si les hommes n’ont qu’un risque infime de contracter la maladie.
La préfecture de la Seine-Maritime avait lancé une opération acoustique pour rediriger l’orque vers la mer à l’aide de sons utilisés par son espèce. Cette intervention a du être annulée à cause du stress provoqué chez l’animal, qui déjà bien malade, n’aurait pas survécu. Les experts et la préfecture avaient, en conséquent, décidé l’euthanasie. Ce choix visait à abréger les souffrance du mammifère et à permettre une autopsie afin de déterminer les causes de sa condition et de son errance.
Cette mise à mort n’aura finalement jamais lieu puisque le corps de l’animal a été retrouvé ce lundi 30 mai par l’organisation Sea Sheperd. Cette dernière explique sur Twitter le protéger jusqu’à son extraction afin que les bateaux ne l’endommagent pas, compromettant ainsi l’autopsie.
Les dispositifs pour sauver la vie de cet animal protégé aurait pu être mis en place plus rapidement afin d’assurer sa survie. La militante écologiste et antispéciste Lamya Essemlali estime également que la présence de l’orque dans la Seine est due à l’activité humaine qui l’aurait effrayée. Chaque instant passé dans le fleuve et sa pollution a contribué a accélérer la fin dramatique de l’animal. Elle explique qu’il est grand temps de tirer des leçons de cette mésaventure.
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