L'ouverture à la commercialisation du lotissement économique du Mas Orline à Perpignan est très attendue par les acteurs du marché perpignanais. La Métropole Perpignan Méditerranée compte sur cette extension pour que Saint-Charles International reste durablement la première plateforme de commercialisation, de transport et logistique de fruits et légumes en Europe.
Ces 15 hectares supplémentaires s'inscrivent dans un projet plus global de développement baptisé "Plan Saint-Charles 2040". Un programme à long terme permettant de donner une vision durable aux acteurs du marché Saint-Charles International. Un poumon économique majeur, faut-il rappeler. Un espace économique spécialisé dans le transport et la logistique de fruits et légumes où gravitent 150 entreprises. Le chiffre d’affaires de près de 2 milliards d'euros ou encore les 2 200 salariés directs reflètent encore un peu mieux de l'enjeu de cette économie sur l'échiquier du développement local. Tout le monde le sait, Saint-Charles est un gros moteur mais il se trouverait aujourd'hui à l'étroit.
La métropole Perpignan Méditerranée (PMM) travaille depuis 2014 à dégager du foncier et au passage l'horizon de nombreuses entreprises en recherche de terrain où s'implanter. C'est en tout cas la destination de ce "nouveau lotissement économique", comme l'explique Laurent Gauze, vice-président à l'économie et au foncier économique à PMM.
"La compétitivité du marché Saint-Charles dépend des possibilités de développement et des conditions d'accueil de nouvelles entreprises. Il est important de donner à cette activité et à la plateforme les moyens de rester leader, en modernisant l'outil pour donner envie aux entreprises du secteur de venir s'installer".
Et dans cette démarche, il manquait à PMM de confirmer la création d'une "nouvelle poche d'expansion" du côté du Mas Orline. "Ces 15 hectares ouverts à la commercialisation à partir du 2e trimestre 2023 seront attribués par une commission en fonction des projets et de leur adéquation avec les secteurs de la logistique et de l'agroalimentaire. C'est un aménagement qui répond à de nombreuses attentes et il est très important que Saint-Charles s'agrandisse", confie encore Laurent Gauze. 
Du côté de la Nupes perpignanaise, le projet d'ouverture de nouveaux terrains à des entreprises de Saint-Charles est qualifié d'"anachronique, disproportionné et productiviste", selon les termes employés dans un communiqué signé de La France Insoumise / Nupes. "Le Mas Orline serait sacrifié sur l'autel  du productivisme, 28 hectares de vignes et de vergers doivent être transformés en hangars et parking", réagit Francis Daspe.  "Ce projet montre, si besoin était, le manque d'imagination et l'aveuglement des décideurs locaux. Après des décennies de monoculture du tourisme, après des décennies de monoculture des grandes surfaces, les élus de PMM se lancent dans le nouveau mirage de la monoculture de la logistique. cela en dépit de tout respect du territoire et de la biodiversité, mais aussi à l'encontre de toute ratonalité économique."
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
L’objectif de cette modification est clair : il s’agit de vendre trois hectares de terrain de toute urgence. Même si aucune explication n’est donnée sur le caractère urgent de cette vente, il est aisé d’en déduire un projet d’extension de la plateforme logistique Saint-Charles. Voici un projet anachronique, disproportionné et productiviste ! L’exact contraire de ce que les réalités et contraintes liées à l’urgence climatique imposent de faire ou de ne plus faire…
Le Mas Orline serait sacrifié sur l’autel du productivisme. Vingt-huit hectares de vignes et de vergers doivent être transformés en hangars et parkings.

Les agriculteurs du département n’ont rien à gagner dans cette extension, celle-ci étant juste dédiée au commerce international. La construction d’un rond-point sur la RD-900, voie d’accès prévue pour les camions, ne résoudra rien. Au contraire, de nouveaux camions ne feraient qu’aggraver la situation sur une RD-900 déjà fortement congestionnée.

La seule alternative serait le réaménagement de l’avenue Panchot, elle aussi notoirement congestionnée. La bétonisation d’Orline aura pour conséquence la destruction d’un site archéologique, avec la démolition du Mas Cantasol. Elle se doublerait de la destruction irrémédiable d’espaces où vivent plusieurs espèces de chauves-souris, dont certaines sont protégées. Aucune mesure de compensation n’est d’ailleurs prévue dans ce dossier.
Ce projet d’extension de Saint-Charles montre, si besoin était, le manque d’imagination et l’aveuglement des décideurs locaux. Après des décennies de monoculture du tourisme, après des décennies de monoculture des grandes surfaces, les élus de PMM se lancent dans le nouveau mirage de la monoculture de la logistique. Cela en dépit de tout respect du territoire et de la biodiversité, mais aussi à l’encontre de toute rationalité économique.

En effet le projet n’est appuyé par aucun dossier économique. Le programme Saint-Charles 2020-2040 n’a été finalisé qu’en juin 2022 et n’est, surprise, pas disponible pour le grand public. A défaut d’imagination et de rationalité, les élus seraient sans doute guidés par le sens de la divination ? ».
L’objectif de cette modification est clair : il s’agit de vendre trois hectares de terrain de toute urgence. Même si aucune explication n’est donnée sur le caractère urgent de cette vente, il est aisé d’en déduire un projet d’extension de la plateforme logistique Saint-Charles. Voici un projet anachronique, disproportionné et productiviste ! L’exact contraire de ce que les réalités et contraintes liées à l’urgence climatique imposent de faire ou de ne plus faire…
Le Mas Orline serait sacrifié sur l’autel du productivisme. Vingt-huit hectares de vignes et de vergers doivent être transformés en hangars et parkings.

Les agriculteurs du département n’ont rien à gagner dans cette extension, celle-ci étant juste dédiée au commerce international. La construction d’un rond-point sur la RD-900, voie d’accès prévue pour les camions, ne résoudra rien. Au contraire, de nouveaux camions ne feraient qu’aggraver la situation sur une RD-900 déjà fortement congestionnée.

La seule alternative serait le réaménagement de l’avenue Panchot, elle aussi notoirement congestionnée. La bétonisation d’Orline aura pour conséquence la destruction d’un site archéologique, avec la démolition du Mas Cantasol. Elle se doublerait de la destruction irrémédiable d’espaces où vivent plusieurs espèces de chauves-souris, dont certaines sont protégées. Aucune mesure de compensation n’est d’ailleurs prévue dans ce dossier.
Ce projet d’extension de Saint-Charles montre, si besoin était, le manque d’imagination et l’aveuglement des décideurs locaux. Après des décennies de monoculture du tourisme, après des décennies de monoculture des grandes surfaces, les élus de PMM se lancent dans le nouveau mirage de la monoculture de la logistique. Cela en dépit de tout respect du territoire et de la biodiversité, mais aussi à l’encontre de toute rationalité économique.

En effet le projet n’est appuyé par aucun dossier économique. Le programme Saint-Charles 2020-2040 n’a été finalisé qu’en juin 2022 et n’est, surprise, pas disponible pour le grand public. A défaut d’imagination et de rationalité, les élus seraient sans doute guidés par le sens de la divination ? ».
ce sont les mêmes secteur agroalimentaires et transport energie, qui poussent à l'inflation, pour eux la crise n'existe pas . speculer c'est leurs trucs, voila ou on en ai avec des prix pour manger qui cessent pas de monter, en corrélation avec leur besoins de place a Saint Charles…! pourquoi leur accorder des terrains, pour que les prix alimentaires montent encore, ainsi que leur bizeness ?

source

Catégorisé: