Le concours en triplette masculine de l’International d’Espalion a commencé le samedi 6 août. Les favoris de la compétition Dylan Rocher, Bryan Faurel et Stéphane Robineau ont facilement passé les phases de poule, avant de s'incliner en seizièmes de finale à la surprise générale, entraînant ainsi l’élimination d’un trio breton, qui a tout de même adoré l’expérience.
Ce dimanche matin, il ne restait plus que 16 équipes en lice à Espalion. La veille, pas moins de 496 triplettes masculines ont été éliminées lors de la première journée de compétition. Parmi elles, « la bande des petits brestois ». Romain Abautret, Nicolas Tanguy et Christophe Berthouloux ont fait neuf heures de route pour participer à l’International. Pendant le trajet, ils ne se doutaient absolument pas de ce qu’ils allaient vivre le lendemain. « Quand on a regardé le tirage au sort de notre poule hier soir (le 5 août), on était choqués de voir qu’on était tombés sur Dylan Rocher et l’équipe de France », raconte Romain Abautret.
Il faut dire que pour eux, « simples amateurs », ce n’est pas tous les jours que l’opportunité d’affronter de tels champions multiples médaillés mondiaux se présente. « C’était un rêve d’enfant de jouer contre l’équipe de France. On les voit à la télé tout le temps, c’est incroyable. Je les avais déjà fréquentés quelques fois, mais je n’avais jamais joué contre eux, c’est un vrai bonheur », poursuit-il. Pour ses coéquipiers, il s’agissait également d’une première.
Mais avant de pouvoir affronter Rocher, Faurel et Robineau, les Bretons avaient un match à gagner contre une autre formation amatrices. Une fois chose faite, le soulagement était présent. Ils allaient pouvoir affronter leurs idoles. Ils ne se faisaient pas forcément d’illusion pour autant. « Quand tu tombes contre eux en poule, tu sais que fatalement ça t’enlève une chance de te qualifier, car ils sont largement meilleurs », analyse Christophe Berthouloux après coup. Bien que conscient de cette difficulté supplémentaire, Romain Abautret estime, lui, que l’on « ne peut pas être dégoûté de tomber contre eux, même si leur niveau est bien au-dessus ».
Sans trop de surprise, le sort de la rencontre a été sans appel : 13 à 1. Si sur le papier ce score pourrait donner mal à la tête de bon nombre d’amateurs de pétanque, pour eux, il n’en est rien. « On était à deux doigts d’embrasser Fanny et de ne pas marquer le moindre point », avoue Christophe Berthouloux. Mais heureusement pour le trio, Nicolas Tanguy est parvenu à en inscrire un. « On aurait pu en marquer trois de plus, et donc quatre d’un coup, mais on n’a pas réussi. On en a mis qu’un, mais c’est déjà pas mal », explique tout sourire le sauveur de l’honneur de l’équipe.
Qui dit adversaire de prestige, dit automatiquement atmosphère exceptionnelle. Sur le terrain 18 où se déroulait la rencontre, le public s’est amassé autour des champions, et donc, par ricochet d’Abautret, Tanguy et Berthouloux. Pour ces derniers, cette situation est assez inédite. « On n’a pas du tout l’habitude d’avoir du monde qui nous regarde jouer. Pour des petits bretons comme nous, c’est assez exceptionnel », raconte Romain Abautret. Christophe Berthouloux explique, lui, que cet engouement nouveau est difficile à gérer : « Forcément, cela met de la pression de voir des gens autour de nous quand on joue. J’ai essayé d’éviter de les regarder, pour ne pas trop stresser. J’ai réussi à rester dans ma bulle ».
Nul doute que ce moment à Espalion restera à jamais gravé dans la mémoire de ces trois amateurs de pétanque.
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