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(Crédits photo: © ijeab - stock.adobe.com)

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Lorsque l’on décide d’emprunter à l’approche de la fin de sa carrière professionnelle, ou même à la retraite, de nouvelles questions se posent. S’il n’existe pas d’âge maximum déterminé pour accéder au crédit immobilier, dans les faits, les banques posent généralement une limite comprise entre 70 et 75 ans. Qui plus est, le montant qu’il est possible d’emprunter peut être réduit, et le coût de l’assurance emprunteur peut s’avérer particulièrement élevé. Retour sur les différentes problématiques que peuvent rencontrer les seniors dans l’accès à un financement.
Lors de l’octroi d’un crédit, l’âge des emprunteurs a une importance déterminante, et plus particulièrement l’âge qu’ils auront lorsque le remboursement du crédit sera terminé. Ainsi, un futur retraité âgé de 60 ans qui emprunte sur 10 ans aura des chances de rester dans les clous avec une fin de remboursement prévue à l’âge de 70 ans, mais pourra très difficilement souscrire un crédit sur une durée de 20 ans, le crédit s’éteignant alors lorsqu’il aura 80 ans. Cécile Roquelaure, porte-parole du courtier Empruntis, explique : “Rien n’est complètement fermé, mais la majorité des banques traditionnelles fixent la limite de fin de prêts à 70 ou 75 ans”.
Lire aussi : Crédit immobilier : les taux d’intérêt vont-ils encore continuer à augmenter ?
La raison d’une telle limite est simple : avec l’âge, le risque de décès est de plus en plus élevé. L’Institut national d’études démographiques (Ined) estime qu’à partir de 20 ans, ce risque double tous les 8 à 9 ans. Selon Cécile Roquelaure, “À partir de 50 ans, le financement sur 20 ans reste marginal, le banquier va plutôt faire en sorte que le projet soit financé sur 15 ans”. Pour acheter sa résidence principale, une résidence secondaire ou réaliser un investissement locatif, il faut donc tenir compte de cet élément crucial.
Dans la même idée que les mutuelles santé, les contrats d’assurance emprunteur voient leurs prix bondir avec l’âge du souscripteur. En plus du risque lié au décès qui s’accentue, les possibilités d’être atteint d’une maladie augmentent. “C’est une vraie difficulté passé 50 ans, témoigne Cécile Roquelaure. Les risques d’un pépin de santé deviennent plus importants “. Si, en théorie, il est possible de se passer de ce contrat, celui-ci ne découlant pas d’une obligation légale, dans la pratique les banques l’imposent, et ce tant pour se couvrir elles-mêmes que pour protéger l’emprunteur et ses héritiers.
Pour éviter l’application d’une surprime en cas d’ennui de santé, il est possible de se passer de remplir de questionnaire de santé, sous certaines conditions. La première, et non des moindres : le crédit doit être remboursé avant l’âge de 60 ans. La seconde concerne le montant du crédit réalisé : il ne doit pas dépasser 200 000 euros par emprunteur. Si l’une de ces deux conditions n’est pas remplie, il est alors indispensable de remplir le questionnaire de santé demandé par la banque, et éventuellement un questionnaire complémentaire en cas d’ennui de santé survenu au cours des dernières années.
Mis à part le problème lié à l’assurance emprunteur, il existe également une autre problématique due au passage à la retraite : la baisse de revenus que cet événement entraîne. En effet, même en empruntant pendant sa vie active, les banques tiennent compte des revenus futurs des emprunteurs. Si l’emprunt doit se terminer après la date de passage à la retraite, il faut que les mensualités de remboursement puissent continuer à être assumées avec des revenus moindres. Or, ce que l’on appelle le “taux de remplacement”, est en moyenne de 74 % selon une étude menée par l’OCDE en 2019, soit une perte de revenu d’environ un quart à la retraite.
Il existe néanmoins une solution pour maximiser le montant qu’il est possible d’emprunter : les crédits multilignes. Ceux-ci ne sont pas proposés par toutes les banques et à tous les emprunteurs, mais cette possibilité reste néanmoins une option à explorer. Le principe ? La mensualité de remboursement s’adapte aux revenus de l’emprunteur. Plus élevée au cours de la vie active, elle diminue lors de la retraite et permet donc de conserver un taux d’endettement correct.
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J’ai obtenu un prêt pour l’achat d’un bien immobilier à l’âge de 70 ans et 9 mois mais ça n’a pas été facile. Ma banque d’alors me l’a refusé et j’ai obtenu grâce à un courtier un prêt d’une autre banque mais c’était un prêt personnel sur 10 ans et sans assurances.
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