De la constitution de son dossier aux conditions de remboursement du crédit, les bonnes pratiques à connaître sont nombreuses afin de de garantir l’octroi d’un prêt et de bénéficier du meilleur taux possible.
Pour financer un achat immobilier, le crédit est très souvent une étape indispensable. Au milieu des multiples types de prêts, certaines règles doivent être avant tout respectées. Depuis le 1er janvier 2022, le Haut conseil de stabilité financière a instauré une nouvelle norme afin d’éviter un surendettement des ménages : la durée d’un crédit immobilier ne doit pas dépasser 25 ans et le taux maximum d’endettement est fixé à 35 % des revenus des emprunteurs. Les banques peuvent toutefois déroger à cette règle pour 20 % des prêts octroyés, lorsque cela concerne l’achat d’une première résidence principale.

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Une fois cette règle en tête, il ne sera possible d’emprunter que si l’offre faite par une banque affiche un taux inférieur ou égal au taux d’usure, c’est-à-dire le plafond auquel un établissement bancaire peut prêter de l’argent. Pour faire en sorte de rester en dessous de ce taux, plusieurs pratiques sont préconisées.

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Avant de consulter une banque, un travail en amont doit être réalisé. « Il faut d’abord faire un bilan de sa capacité d’emprunt et le mettre en regard de son projet d’achat », rappelle David Pombo, ancien courtier pendant vingt ans, désormais co-fondateur et PDG de Bankstore, une start-up proposant à un particulier de devenir son propre courtier en ligne. Une fois la capacité d’achat déterminée, il est possible de la résumer dans une attestation de faisabilité, « qui renforcera la crédibilité du projet et rassura le vendeur », continue le spécialiste.

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« Il faut aussi avoir une discipline irréprochable sur les trois derniers mois, prévient-il. Les relevés de comptes doivent être impeccables, donc pas de paris sportifs ou de jeux en ligne, qui sont rédhibitoires aujourd’hui aux yeux des banques. »
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David Pombo conseille aussi de trouver l’assurance emprunteur la plus avantageuse possible avant de consulter les banques, car celles-ci risquent de proposer leur propre assurance dans l’offre de prêt, souvent plus chère.
Il existe plusieurs types de crédits, aux méthodes de remboursement diverses. Le plus commun est le crédit amortissable, où, chaque mois, les intérêts de l’emprunt et une fraction du montant emprunté sont remboursés.
Mais d’autres formes de prêt existent pour bénéficier d’un meilleur taux. Par exemple, le crédit à taux variable. Grâce à ce prêt, il est possible d’obtenir un taux plus faible les premières années, pour voir ensuite ce taux augmenter lors de la durée de remboursement, dans une limité fixée à l’avance. « Ces deux derniers mois, ce prêt est de plus en plus proposé par les banques, explique David Pombo. Avec l’augmentation des taux, il est redevenu intéressant. »
Même constant pour le prêt à taux mixte, où un taux fixe est appliqué les premières années, qui devient variable lors des dernières mensualités. « C’est très avantageux pour les primo-accédants, relève David Pombo. Certaines offres proposent des taux fixes à des niveaux très bas lors des sept premières années de l’emprunt. »
Plusieurs prêts subventionnés par les pouvoirs publics permettent aux plus faibles revenus d’accéder à la propriété immobilière.
Le plus connu d’entre eux date de 1995 : le prêt à taux zéro (PTZ). Il permet de bénéficier d’un crédit sans intérêt, afin de financer une partie de son projet. Il est réservé aux personnes qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Pour en bénéficier, des conditions de ressources s’imposent, qui diffèrent selon la zone géographique.
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Similaire au PTZ, le prêt d’accession sociale (PAS) dispose lui d’un taux fixé par l’Etat. L’avantage : la durée de remboursement peut aller jusqu’à 35 ans et il peut être complété par d’autres emprunts subventionnés.
C’est le cas par exemple du prêt Action Logement, qui peut être distribué par les entreprises de plus de dix salariés, à un taux de 0,5 % pour un montant maximum de 40 000 euros et dans la limite de 25 ans d’emprunt.
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