Ce deimanche 11 septembre est la journée mondiale de prévention du suicide, l’occasion d’un état des lieux biterrois.
Le centre hospitalier de Béziers accueille sur son site de Montimaran, l’UECO pour Unité d’évaluation de la crise et d’orientation. À sa tête, Radoine Haoui, psychiatre et chef de pôle, arrivé à Béziers cet été en provenance de Toulouse et Heidi Convert, psychiatre, praticien hospitalier et responsable de l’unité.
Ces deux médecins travaillent avec une équipe pluridisciplinaire dédiée avec psychologue, infirmiers psychiatriques, assistante sociale, secrétaire. "Et peut-être bientôt des internes", espère Heidi Convert. L’UECO est une alternative pour travailler sur un moment de rupture.
"Cette journée mondiale de prévention du suicide est un moment important pour nous, explique Radoine Haoui. Le suicide est un événement violent, douloureux, qui affecte les proches qui souvent ne s’y attendaient pas. C’est complexe avec une dimension multifactorielle et qui ne concerne pas que les personnes atteintes de troubles mentaux. Les troubles psychiques rendent le risque élevé mais aussi les aléas de la vie comme une rupture amoureuse, un dépôt de bilan ou une perte d’emploi. Si des catégories socioprofessionnelles comme les agriculteurs ou les soignants sont particulièrement concernées, cela touche tout le monde. Mais le suicide n’est pas une fatalité. On doit être en capacité d’en décoder les signes avant-coureurs. Et ça, c’est l’affaire de tous."
"Dans le service, nous accueillons des patients à partir de 12 ans, en crise, détaille Heidi Convert. Dont la crise suicidaire. Ils nous arrivent souvent par le biais des urgences ou du centre médico-psychologique, le lieu de consultation de la psychiatrie à l’hôpital en ambulatoire. Qui ont déjà fait ou pensé à un passage à l’acte."
L’UECO compte dix lits en chambre individuelle et travaille sur des hospitalisations courtes, la cible étant 72 h. "Nous devons évaluer qu’est-ce qui se passe pour ce patient et comment on peut l’accompagner en mobilisant son entourage, poursuit Radoine Haoui. En lançant ou relançant un suivi, avec un traitement si nécessaire."
Pour ce faire, l’équipe dispose d’une échelle d’évaluation. "Plus le risque est élevé, plus des mesures sont prises. On ne laisse aucun objet dangereux au patient, par exemple. La surveillance est rapprochée et il est sédaté si nécessaire. Et il est réévalué régulièrement le temps de son hospitalisation."
L’hospitalisation n’est pas une fin en soi mais elle permet d’attendre la fin de la tempête pour trouver la direction à prendre
L’urgence est jugée : risques mentaux, violences dans le passé, a-t-il été abusé, est-il déjà passé à l’acte ce qui majore le risque… Puis la dangerosité : dispose-t-il d’outils pour passer à l’acte. "Une personne en crise à la perception cognitive distordue et ne voit que le suicide comme solution, poursuit le psychiatre. L’hospitalisation n’est pas une fin en soi mais elle permet d’attendre la fin de la tempête pour trouver la direction à prendre."
À leur sortie, les patients sont orientés vers la psychiatrie classique, vers les cliniques du département, vers une consultation post-urgence avec un psychologue ou le médecin traitant.
"Quand on le laisse sortie, on ne l’abandonne pas. L’UECO est ouverte 24 h sur 24. Et il peut nous rappeler. Nous proposons du sur-mesure."
 sa sortie de l’UECo, le patient via un document envoyé à Montpellier est intégré à Vigilans Languedoc-Roussillon. Un suivi est alors mis en place par des médecins ou psychologues. Le patent est recontacté régulièrement par SMS ou carte postale, il n’est donc pas seul face à sa souffrance. Il dispose d’un numéro vert en semaine pour contacter à son tour médecin ou psychologue.
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Celui qui veut se suicider, il n'en parle pas à personne , le suicide c'est une maladie, qui se déclenche très vite, la personne qui se suicide, n'en parle pas , à son médecin, ni à sa famille il veut parti seul , dans le silence, il ne regarde pas le malheur, qu'il va faire à sa famille , j'ai connu dans ma vie, des amis qui se sont suicidés, ils en ont parlé à personne, du geste qu'ils allaient faire, alors que ils avaient une situation, le couple n'avait pas d'histoire, lorsque l'épouse est arrivée chez elle, son mari s'était donné la mort, un père de famille va voir son époux à l'hôpital, le médecin lui dit nous gardons votre épouse cette nuit, car il faut la surveiller, il avait cru que son époux allait mourir, il est arrivé chez lui, sans rien dire à personne, il s'est pendu, alors que son épouse a vécu des années , une autre fois, c'est une jeune fille sans rien dire à ses parents, elle a mis un sac sur la tête, pour s'étouffer, malheureusement elle est morte, lorsque sa mère est rentrée dans la chambre, un homme marié qui avait perdu ses parents, va chercher le pain, lorsqu'il remonte chez lui, il va à la cave est se suicide avec une corde , cet homme a souffert toute une vie, d'avoir perdu ses parents, lors de la dernière guerre mondiale, dans une atrocité fait par les Allemands, l

Les personnes Qui voit toute à noire, c'est des personnes qui sont mal dans leur peau, provoquée par une dépression, 'une perte d'emploi, une perte d'un membre de sa famille, ,ou d'un amour perdu, ces personnes il faut les soigner avec un suivi permanent, il ne faut jamais les perdre de vue, si on veut bien les soigner, ces personnes logiquement ne feront jamais un suicide, Malheureusement il y a trop de malades depuis le virus, mais aussi trop de harcèlement dans toutes les professions, c'est pour cela que les gens dépriment, surtout les femmes, les jeunes filles, et les hommes, il faut combattre le harcèlement dans les entreprises de l'État, comme du privé, j'ai vu dans une clinique lorsque je me suis faite opérer, une infirmière qui pleurait dans la chambre où je me trouvais, qui a été harcelée par son chef de service , J'ai vu dans un centre de vacances des impôts, le directeur du centre, qui voulait profiter de la faiblesse d'une jeune fille, il voulait que cette jeune fille fasse l'amour avec lui, j'ai dénoncé ce geste à la direction à Paris, en m'a dit ce n'est pas possible et pourtant c'était vrai, Quelques temps après il a été licencié

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Dommage que, dans les faits, les personnes hospitalisées d'urgence pour tentatives de suicide se retrouvent à sortir le lendemain avec juste le numéro d'un groupe de parole qui ne fonctionne pas …
Et zéro suivi de la personne … qui risque pourtant de recommencer rapidement !

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