Les prix continuent à reculer sévèrement mais le plus dur est peut-être passé pour les vendeurs. Certains professionnels veulent croire en ce début de printemps où les acheteurs se font un peu plus présents.
Ce n’est pas le krach redouté par certains, mais la chute des prix se fait durement ressentir dans Paris et sa région. En mars, les tarifs affichent un recul de 0,5 % dans la capitale à 9 298 euros/m2, soit l’équivalent de la correction enregistrée au niveau national en… trois mois.
« Cette baisse est sévère, plus forte que l’an dernier à la même époque, commente Thomas Lefebvre, vice-président data de SeLoger et Meilleurs Agents, à l’origine du baromètre des prix de l’immobilier arrêtés au 1er avril. On peut même parler de décrochage car quand on compare avec les crises précédentes, on s’aperçoit que les prix baissent plus en rythme annuel qu’entre 1990 et 1997. Paris voit ses prix chuter de 7,3 % en un an au 1er avril, contre 5 % en moyenne par an pendant les sept années de cette crise-là. » En trois ans, les prix parisiens dévissent de 12,3 %. « On n’a jamais connu ça », insiste l’expert.
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