Les conclusions de l’enquête publique concernant le projet immobilier sur la friche industrielle Legré-Mante viennent d’être rendues. L’avis est positif mais assorti d’importantes réserves. La suppression d’un bâtiment entier ou la création d’une zone sans voiture dans le quartier sont recommandées.
Le promoteur va devoir dépolluer tout le site industriel avant de lancer son projet immobilier. (Photo : VA)
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Tous les acteurs du projet immobilier et les riverains devraient lire, ou juste parcourir, ce qui est suffisant, le livre « les calanques industrielles de Marseille et leurs pollutions «  sous la direction de Xavier Daumalin, pour se persuader de la gravité d’une telle construction. Tous les spécialistes savent qu’il n’est pas possible techniquement de dépolluer un site industriel aussi gravement infecté. Les promoteurs jouent la montre… ils vont y arriver si des voix fortes d’opposition au projet ne se lèvent pas.
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c’est affligeant ce qu’on est prêts à faire au nom de la sacrosainte densification. il faudrait juste pouvoir admettre que, dans une ville, tous les terrains ne sont pas faits pour être bâtis. pourquoi ne regarde-t-on pas plus du côté de la surélévation des bâtiments existants si on a tant besoin de logements supplémentaires ?
par ailleurs, il ne me semble pas que ce soit très judicieux de rajouter encore de la densification côté Madrague Montredon, essayons déjà d’améliorer l’existant !
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Ce n’est pas la première fois, et c’est bien dommage, de trouver dans vos articles des schémas sans légende. Un plan ou un schéma sans légende n’apporte aucune information.
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il me semble en l’occurrence que le schéma est plutôt clair.
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Au moment où le livre “La ville stationnaire” est publié, Marseille reste ancrée dans la philosophie du siècle dernier : densifier, faire la ville sur la ville, etc. Le tout dans un contexte où notre population n’augmente plus. Par ailleurs, une fois encore, on va transformer un espace autrefois industriel (donc créateur d’emplois qualifiés et de richesse pour la ville ) en un espace dortoir sans aucun intérêt pour la collectivité.
Bref, ce projet illustre la double absence de vision urbanistique de nos élus : l’avenir urbain n’est plus à la densification mais à la ville stationnaire d’une part et c’est la ville fabricante sur laquelle il faut miser et non la ville sans usines d’autre part.
En fait, ce qui est en train de se passer c’est que Marseille devient une ville Rbnb dans laquelle nos très chers “venants” achèteront toujours plus de produits fabriqués à l’autre bout du monde. Que c’est triste pour nos enfants.
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étant donné qu’on vit à toujours moins dans les logements, il faut en construire toujours, et sans étalement urbain ! la ville sur la ville c d’actualité et pas dépassé, malgré ce que vous avancez..
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complétement d’accord avec kukulkan
il y a un vrai besoin de logements et un enjeu à arrêter l’étalement urbain. Donc faire la ville sur de la ville semble bien d’actualité et bien pertinent.
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C’est curieux d’attribuer au siècle dernier la philosophie du “densifier, faire la ville sur la ville”. C’est plutôt l’étalement urbain – c’est-à-dire exactement le contraire – qui était à la mode à l’époque. Et dans une ville comme Marseille, où les règles d’urbanisme étaient ultra-light, c’est catastrophique en terme de coût pour la collectivité.
Donc oui à la densification urbaine (intelligente) et à la reconstruction de la ville sur la ville. C’est essentiel pour gérer correctement les enjeux de mobilité et d’environnement de notre temps.
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Face à un terrain pollué, soit on enlève tous les matériaux pollués pour les transférer dans un site spécialisé, soit on confiné les matériaux, soit on fait un mixte des deux. Le tout avec les précautions appropriées
Pour Legre Mante, les études de dépollution ont été faites par un bureau d’études dont la compétence est reconnue y compris par la Commission d’enquête,. Les études ont été expertisees et validées par le Bureau de recherches géologiques et minières, le BRGM qui est un organisme de l’état.
Par ailleurs, la mairie du 6/8 à créé un Comité de vigilance sanitaire pour superviser le respect des règles et des précautions à mettre en œuvre par les entreprises. Ce Comité regroupe des élus, des associations, des habitants, des représentants de Gingko et de l’état.
Pour conclure, si Gingko (dont les actionnaires principaux sont la Caisse des Dépôts et la Banque européenne d’investissement) laisse tomber, les habitants du littoral sud resteront avec la pollution des des bâtiments en ruine…belle image de Marseille
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J’ajoute que le projet permet aussi de mettre en valeur le patrimoine présent sur le site : la bastide du Chevalier Roze (ou Napoléon Bonaparte avait rencontré Désirée Clary), la bastide des Sables (famille Rostan d,’Ancézune), et enfin les éléments intéressants des bâtiments industriels et la cheminée, témoins d’une époque.
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D’autant qu’avec les embouteillages on aura tout le temps d’admirer le patrimoine surtout s’il est mis en valeur par les nouvelles constructions
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ahaha Brasilia8 très drôle 🙂
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Les logements c’est 2 à 3 voitures par logement aujourd’hui (plus encore dans ce quartier particulièrement mal desservi), qui plus est des véhicules circulant dans les sens critiques (le quartier étant quasi-exclusivement résidentiel) à chaque heure de pointe. Faites le calcul.
“Par moi l’on va dans la cité dolente
Par moi l’on va dans le deuil éternel […] Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance.”
– inscription sur la Porte de l’Enfer et à l’entré de l’avenue de la Madrague de Montredon.
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Plus de 300 logements donc au moins 600 voitures supplémentaires dans un quartier déjà ultra saturé (j’habite le coin)…quid des crèches, écoles, poste etc… ? Les écoles du quartier sont déjà saturées où il vont mettre tous ces nouveaux habitants ? Des classes de 35-40 ? C’est ca le projet ? Et pourquoi pas dépolluer et transformer cet espace en parking relais avec bornes de vélos et départ de navettes vers les Goudes pour pouvoir enfin fermer l’accès aux non riverains et désengorger ?
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Dans un rayon de 500 m autour de mon domicile, ce sont entre 1000 et 1200 logements nouveaux, au bas mot, qui verront le jour prochainement si l’on compte ceux qui viennent d’être livrés, ceux qui sont en cours d’achèvement et ceux qui sont annoncés.
La voirie comme les écoles sont déjà saturées. Mais il n’y a pas un bus de plus aux heures de pointe, pas une salle de classe de plus dans les cartons. Et pas un équipement de quartier, quel qu’il soit, à l’horizon : on empile les clapiers sans trop réfléchir. Je me demande ce qui pourrait mal se passer.
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Si seulement ils avaient un peu de bon sens et une envie de bien commun, peut-être que c’est ce qu’ils feraient. Mais non.
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Je ne sais ce que va donner le projet final à la Madrague,mais quand on parle de faire la ville sur la ville de façon intelligente je suis très dubitatif avec l’expérience Euromediterrannee où l’intelligence est visiblement absente . En revanche la densification est bien présente mais sans équipements. Ce quartier est une sans âme et inhumain.
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