En 2024, le marché de l’immobilier de luxe en France a confirmé son statut de valeur refuge, malgré un ralen­tis­sement causé par les Jeux olympiques et la disso­lution de l’Assemblée nationale. Les perspec­tives pour 2025, renforcées par un potentiel “effet Trump” perçu comme favorable, apportent une note d’optimisme, selon les réseaux d’agences spécialisées.
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Après un début d’année morose dans la lignée de 2023 et un été marqué par les turbu­lences politiques et l’organisation des JO, le réseau Barnes a connu une reprise signi­fi­cative avec une hausse de 30 % de son activité au dernier trimestre.
“Nous venons de traverser la crise immobi­lière la plus longue de ces 25 dernières années. Après deux ans diffi­ciles, il semble que nous en sortions enfin”, a déclaré Richard Tzipine, directeur général de Barnes, lors d’une confé­rence de presse. Il souligne que l’immobilier de prestige reste une valeur refuge incon­tour­nable. Avec des taux d’intérêt en baisse et une correction des prix de 10 % en deux ans à Paris, les signaux de reprise s’intensifient.
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Chez Sotheby’s International Realty, bien que le volume des ventes ait reculé de 7 %, l’augmentation du prix moyen des transac­tions, attei­gnant 1,8 million d’euros, a permis de limiter les pertes malgré un contexte marqué par les guerres en Ukraine et à Gaza ainsi que l’incertitude des élections en France et aux États-​Unis. “Cette année volatile a été sauvée par un dernier trimestre très dynamique”, a confié Alexander Kraft, PDG de Sotheby’s France et Monaco.
En plus des zones classiques comme Paris, la Côte d’Azur et les Alpes, Sotheby’s observe un essor du marché haut de gamme dans des régions comme la Normandie, la Bretagne ou le Sud-​Ouest. Un rééqui­li­brage s’opère également sur le marché, offrant plus d’opportunités aux acheteurs, notamment à Paris, où l’offre reste struc­tu­rel­lement limitée. Le diagnostic de perfor­mance énergé­tique (DPE) devient un facteur clé, ouvrant la voie à davantage de négocia­tions sur les biens non exceptionnels.
Selon Charles-​Marie Jottras, président du réseau Daniel Féau, un léger redres­sement s’est fait sentir à partir de septembre, après que la disso­lution ait perturbé un regain de dynamisme observé en mai. La baisse continue des prix pour les biens familiaux (entre 1 et 3 millions d’euros) et la parité quasi parfaite entre l’euro et le dollar offrent un avantage supplé­men­taire de 10 à 15 % pour les acheteurs américains.
Un léger mouvement de départs de Français vers l’étranger, attribué à une “insécurité fiscale” post-​dissolution, est également observé, une tendance qui s’était atténuée depuis l’élection d’Emmanuel Macron. 
L’élection de Donald Trump en 2025 est perçue comme un levier de crois­sance, motivant les partisans à investir et les opposants à envisager un déména­gement tempo­raire en Europe, un phénomène déjà observé en 2016.
Malgré les défis, les agences conti­nuent de conclure des ventes record, souvent en 48 heures et au prix demandé, notamment pour des biens à plus de 3 millions d’euros sans travaux. L’après-JO a également contribué à renforcer l’attractivité de Paris auprès des acheteurs américains…
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