Élus, population, soignants, ils étaient nombreux à se mobiliser, hier en fin d’après-midi, pour dire leur inquiétude face au risque de fermeture du SMUR de la Haute vallée.
"Aller à Carcassonne dans quinze jours, s’il faut, devant la préfecture". Un avertissement aux services de l’État lancé, ce mercredi 3 août en fin d’après-midi, par le conseiller départemental Anthony Chanaud, lors de la manifestation de soutien à l’unité du SMUR (Structures mobiles d’urgence et de réanimation) de Quillan.
C’est en cortège depuis l’hôpital local de la cité des Trois Quilles que la manifestation a démarré, direction le siège de la communauté de communes. En tête les élus départementaux, régionaux, locaux, les présidents des communautés de communes des Pyrénées Audoises et du Limouxin, l’association des maires ruraux de l’Aude… Mais aussi la population, personnels de santé… Tous avaient tenu à être là… Même en période estivale !
A lire aussi : Urgences hospitalières dans l'Aude : le Smur de Quillan privé de médecin pendant 15 jours en août
Une mobilisation inédite pour un service des urgences en souffrance "aujourd’hui je n’ai pas de médecin, quand je sors avec mon collègue ambulancier, je suis en mode para-médicalisé d’urgence en lien avec le médecin régulateur qui me prescrit" nous confiait l’infirmier urgentiste en poste au SMUR de Quillan qui reconnaissait "un manque criant de médecins dans toute la France".
Du côté des élus, les prises de paroles ont été très nombreuses et parfois avec des témoignages touchant comme celui d’Yves Aniort, maire de Granès : "Il y a quinze jours ma fille a été victime d’un grave accident de la route. À son arrivée à Purpan, le docteur m’a dit : vous pouvez remercier le travail des locaux (ndlr du SMUR de Quillan et des pompiers)".
A lire aussi : Smur de Quillan : les maires ruraux disent "ça suffit"
Anthony Chanud, conseiller départemental, synthétisait cette mobilisation sans précédent par ces mots : "70¨ % des maires du territoire du Quillanais et du Limouxin étaient présents, de très nombreux citoyens qui démontrent le ras-le-bol de l’abandon de la ruralité… On souhaite que les élus de l’État et de l’ARS comprennent qu’on ne laissera pas tomber le SMUR, on ne laissera pas partir le service public, on ira à Carcassonne et plus haut s’il le faut… La vie des gens du territoire est en jeu".
246900 €
Proche tous commerces, immeuble de rapport composé de 6 logements actuellem[…]77000 €
Terrain constructible boisé avec puit exposé Sud Est. Dernier terrain const[…]46000 €
Maison en plein centre ville proche de tous commerces. Un séjour cuisine de[…]J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Merci aussi au député rancoules ,qu'il n'en déplaise !!!! Il est monté au créneau à l'assemblée, pour des mesures aussi ,grave,il faut laisser les divergences politiques de côté ! L'heure est grave ? Mais non, le ministre de la santé a dit que toutes les urgences étaient ouvertes !
Le problème est juste que l’on manque de soignants et donc de temps.
Et que pour aller à Quillan, il faut le double de temps que pour faire la même distance ailleurs. Entre sauver une personne ou deux, en un même temps compté, le choix est vite fait.
Ajoutons que si la Haute Vallée ne trouve pas de médecin ou que ceux qui viennent, s’enfuient au bout de quelques mois, il doit bien y avoir des raisons.
"Mais non qu'on vous dit ! " vous n'avez rien compris à la médecine contemporaine… Mintenant elle doit être rentable
Sans doute pour cette raison qu'il y a plus (+) de personnel administratif que de soignants !
La loi de décentralisation de G Deferre doit être lue à l'envers:
désormais on centralise. Les charmes de la ruralité sont pour les vacanciers en immersion chez les primitifs.
Pour se soigner on fait comme ces civilisés, on monte à la ville.
Notre douce France part en confettis…

source

Catégorisé: