Après avoir évoqué le salaire moyen des cadres en France, il était temps de se pencher sur notre salaire moyen en France, en 2023, par secteur. Découvre tous les détails sur l’un des salaires moyens les plus élevés d’Europe !
 
Le salaire net moyen correspond au salaire en équivalent temps plein (EQTP) publié par l’INSEE. C’est un salaire exprimé en temps plein sur toute l’année, peu importe le volume horaire de travail effectivement réalisé. Pour évaluer le salaire moyen en EQTP ou encore sa distribution, l’INSEE prend en compte tous les postes, sans oublier ceux à temps partiel, au prorata du volume travaillé.
Le salaire moyen est obtenu en divisant la masse salariale totale par le nombre moyen de salariés dans l’ensemble de l’économie française, puis en multipliant le chiffre obtenu par le nombre d’heures hebdomadaires moyennes habituelles pour un salarié à temps plein rapporté à la moyenne des heures hebdomadaires travaillées pour tous les salariés.
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Le salaire moyen est obtenu grâce à la moyenne de l’ensemble des salaires de l’échantillon de salariés considéré. En France, il faut effectuer une division pour obtenir le salaire moyen : somme de tous les salaires versés par les employeurs (numérateur), divisé par le nombre total de salariés que l’on dénombre dans le pays (dénominateur).
En France, l’institut qui se charge du calcul du salaire moyen est l’INSEE. Il s’agit de l’Institut national de la statistique et des études économiques, il s’occupe de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles en France depuis 1946. Pour calculer le salaire moyen, il prend en compte l’ensemble les postes, même ceux en temps partiel. Le salaire net annuel moyen diffère du salaire net annuel médian.
Le salaire brut moyen correspond au salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d’une personne travaillant dans le secteur privé ou dans une entreprise publique, tandis que le salaire médian correspond à la valeur pour laquelle 50% des personnes perçoivent un salaire plus de ce montant et 50% touchent moins.
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À combien s’élève le salaire moyen en France en 2023 ? Selon les chiffres de L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), le salaire moyen en France en 2023 est de 2 340 euros net par mois, soit 39 300 euros brut par an.
Le salaire moyen en France en 2023 est donc en hausse car l’INSEE indiquait qu’un salarié percevait en moyenne 2 988€ brut mensuels soit 2 238€ net mensuels en 2016, selon leur étude publiée fin avril 2019, soit un total brut annuel de 35 856€.
Toutefois, il est important de noter que le salaire moyen en France varie en fonction de plusieurs facteurs comme la taille de l’entreprise dans laquelle tu travailles. En effet, le salaire moyen brut atteint 2 439€ par mois 2023 pour les entreprises qui comptent moins de dix salariés contre 3 376€ pour les entreprises de 500 salariés.
 
 
Le montant du SMIC brut horaire en 2023 est de 11,27€ euros de l’heure contre 11,07 euros en 2022, soit un SMIC brut mensuel de 1 709,28 euros en 2023 sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires. Comme chaque année, le SMIC a été revalorisé et 2023 ne fait pas exception. Le salaire minimum mensuel en France est de 1 353 euros en 2023.
La France est l’un des pays qui offrent les salaires minimums les plus élevés d’Europe avec l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, l’Irlande ou encore le Luxembourg.
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Bien évidemment, il faut bien différencier le salaire moyen et salaire médian. En effet, selon l’INSEE, le salaire moyen correspond à « la moyenne de l’ensemble des salaires de la population considérée » tandis que le salaire médian correspond à celui pour lequel 50% des Français gagnent plus et 50% des Français gagnent moins.
En 2020, l’INSEE a publié son enquête basée sur les données de 2016. À combien s’élève le salaire médian en France ? Le salaire médian net en France s’élevait à 1 789€. Il est important de noter que ce salaire média diffère selon le sexe. L’INSEEC a noté une différence de 13,7% entre les hommes et les femmes. Le salaire médian des femmes s’élève à 1 639€ tandis que celui-ci des hommes est de 1 899€. Selon la Direction statistique du ministère des Solidarités (Drees), il faudrait 1 760€ pour vivre décemment en France.
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De nombreux éléments rentrent en jeu et influencent les salaires moyens en France. Nous citons en l’occurrence : le sexe, l’âge, la zone géographique, les années d’expérience, le secteur d’activité, les années d’études et le diplôme.
Des éléments extérieurs peuvent être déterminants également, comme la taille de l’entreprise. En effet, pour les entreprises de moins de 50 salariés, le salaire moyen annuel s’élève à 45 000 euros tandis qu’il est de 48 000 euros pour les sociétés de plus de 50 collaborateurs. Pour les entreprises de plus de 100 personnes, le salaire annuel est de 49 000 euros.
Selon une étude de Statista, le salaire moyen en France ne cesse d’augmenter au fil des années et plus particulièrement pour les cadres (+17%).
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Selon une étude de l’Apec, le salaire moyen d’un cadre en France en 2023 est de 56 000 euros brut annuel contre un salaire médian de 49 000 euros.
Bien évidemment, le salaire médian en France est plus élevé avec l’âge. En effet, les cadres de plus de 55 ans affichent un salaire médian brut de 55 000 euros en France en 2023. Tandis que le salaire médian des cadres de moins de 30 ans s’élève à 37 000 euros.
Les secteurs où les cadres perçoivent les rémunérations les plus élevées sont l’IT (technologies de l’information). En effet, en 2019, les salaires varient énormément et sont généralement compris entre 47 000 et 132 000€ brut annuels. Le « big data » devient aujourd’hui l’un des secteurs les plus colossaux. C’est pour cette raison qu’un grand nombre d’entreprises cherchent des profils de professionnels spécialisés dans le traitement des flux d’information, aussi bien au niveau du contenu que du contenant.
Le secteur bancaire est également l’un des secteurs les plus rémunérateurs pour les cadres. Les cadres en banque affichent un salaire moyen de 70 549 € brut annuel. Plus de 53% perçoivent entre 40 000€ et 70 000€ brut annuel. Pour seulement 3,7% d’entre eux, le salaire dépasse les 200 000€ brut annuel.
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Le cabinet de recrutement Robert Half dévoile son guide des salaires 2023. Il traite de la rémunération brute annuelle moyenne de 86 métiers relatifs à quatre grands secteurs d’activités : la finance et la comptabilité ; le digital et les technologies ; les ressources humaines, le juridique et le fiscal ; l’assistanat spécialisé.
Les résultats de l’étude montre que certains métiers se démarquent clairement d’autres, grâce à des augmentations de salaire atteignant jusqu’à 90% sur un an en moyenne.
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La catégorie socioprofessionnelle influence fatalement ton salaire. En effet, une dizaine de secteurs affichent un salaire moyen net supérieur à 2 500€ voire 3 000€, selon la Dares (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des statistiques). 
Dans le secteur privé, en règle général, le salaire médian brut des cadres s’élevait à 45 793€ et le salaire moyen à 48 903€. Cependant, ce sont les chefs d’entreprises qui perçoivent le salaire moyen le plus élevé du secteur privé avec 64 875€.
En 2023, le salaire des cadres, tous secteurs confondus, avait connu une hausse de 2,4% après une hausse en 2018 qui était de 2,4%. 
Depuis 1996, les ouvriers affichent la plus forte hausse de salaire, avec un salaire net annuel moyen qui augmente de 54,8%. Une hausse plus importante que celle du salaire net annuel moyen de l’ensemble des salariés, qui progresse de 52,2% sur la même période. À l’opposé de l’échelle se trouvent les professions intermédiaires, dont le salaire net annuel moyen a timidement augmenté de 36,5% depuis 1996.
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Il faut savoir que la France est considérée comme un mauvais élève en termes d’égalité salariale entre les femmes et les hommes, à poste égal, selon le Global Gender Gap Report par le World Economic Forum. En effet, l’Hexagone ne se classe qu’à la 133e place sur 153.
L’Observatoire des inégalités constate que, pour les 10% les moins rémunérées (premier décile), la différence de salaire entre les femmes et les hommes n’est seulement que de 7% (1 171€ contre 1 262€). Alors que chez les 10% les plus rémunérés, une femme percevra en moyenne 21% de moins qu’un homme. Cela représente 3 149€ de moins.
D’autre part, l’INSEE constate que les inégalités salariales se creusent au fil du temps, même si le taux de chômage des jeunes femmes diplômées (14%) est inférieur à celui des jeunes hommes, de 4 points.
La naissance d’un enfant affecte fortement la carrière professionnelle d’une femme. En effet, le salaire des femmes baisse de 25% en moyenne, selon l’INSEE, cinq ans après la naissance du premier enfant. Ce chiffre peut aller jusqu’à 38% après l’arrivée d’un enfant pour les femmes les moins rémunérées, contre 5% de baisse pour les femmes qui affichent les salaires les plus élevés.
Ce phénomène s’explique à la fois par le congé parental et le fait que les femmes se dirigent vers un emploi à temps partiel.
À savoir : 
 
S’il y a une inégalité claire entre le salaire moyen des femmes et des hommes en France, les régions sont également très disparates en termes de rémunération et de niveau de vie. L’INSEE s’est penché sur les grandes zones géographiques qui découpent la France métropolitaine et les ROM-COM afin d’étudier le niveau de vie des ménages en France, en 2022. Il est important de noter que les chiffres de l’INSEE datent de 2018 et prennent en compte les ménages fiscaux.
Quel est donc le salaire moyen en France par région en 2023 ? D’après les chiffres de l’INSEE, le niveau de vie médian des ménages français a fortement augmenté ces dernières années. Il tourne autour de 21 650€ par mois. Tu constateras que certaines régions, celles qui sont des bassins d’emploi importants, se distinguent et sont bien au-dessus de la moyenne nationale.
C’est notamment le cas de l’Île-de-France où le salaire s’adapte également à une vie plus chère, mais également à l’Auvergne-Rhône-Alpes et à la Bretagne, deux régions qui accueillent le siège de nombreuses entreprises françaises. En effet, Rennes séduit de plus en plus de grandes sociétés, à l’image du groupe Rocher, mais aussi des antennes d’institutions publiques, comme l’Armée de Terre. De son côté, Lyon attire de grands groupes. C’est là que se trouve notamment le siège de la banque iconique : LCL.
 
D’après la dernière enquête insertion de la Conférence des Grandes Écoles, la rémunération n’est qu’en 5e position des préoccupations des diplômés de business schools ou d’écoles d’ingénieurs. En France, le salaire ne suffit plus à convaincre les talents de rejoindre une entreprise. De nombreuses entreprises de la restauration et de l’hôtellerie connaissent de fortes pénuries et sont à la recherche de personnes pour les épauler, à tel point que certains restaurateurs n’hésitent plus à fermer un jour de plus pour proposer un week-end à leurs équipes.
Cette pénurie des talents trouve également sa source dans les salaires moyens proposés en France. En effet, de nombreuses sociétés sont obligées de revaloriser leurs salaires, à l’image du secteur des chauffeurs routiers qui est aujourd’hui l’un des métiers les plus rémunérateurs. Avec l’inflation, la revalorisation des salaires moyens en France est devenue une étape obligée pour de nombreux secteurs.
 
Il faut dire que désormais, le pouvoir est entre les mains des talents et plus des entreprises, ce qui peut expliquer en partie le fait que les nouveaux venus sur le marché du travail ne se contentent plus du salaire moyen français. Aujourd’hui, le taux de chômage est à 7,2% en France métropolitaine.
Malgré une forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi en France, lors de la pandémie qui a plongé la planète dans une crise économique, il semblerait que la baisse du taux de chômage se poursuive. Il faut noter qu’après la crise des subprimes, le pourcentage de la population active qui était au chômage s’élevait à 8,9% en France métropolitaine, ce chiffre a même atteint les 10,2% en 2015.
Ces dernières années, le salaire moyen des Français n’a eu de cesse d’augmenter et le chômage de baisser. Le pic de 8,8% du troisième trimestre 2020 est loin derrière nous et la France a presque retrouvé le taux de chômage d’avant la crise, qui s’élevait à 7,1% en France métropolitaine.
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Avec la succession des événements chaotiques, coronavirus, confinement, ralentissement des chaînes de production, guerre en Ukraine, etc. l’économie mondiale fait face à une forte inflation. En effet, certains produits finis ont vu leurs prix monter en flèche et notamment les prix de l’énergie qui ont explosé avec l’embargo sur la Russie.
Les confinements qui se sont succédés ont par ailleurs modifié la manière de percevoir le travail. Profiter de la vie au lieu de travailler devient en effet une priorité pour certains. Résultat de cette tendance ? Certains secteurs souffrent d’un manque de main d’oeuvre, à l’image de l’hôtellerie et restauration, le bâtiment, les usines d’assemblages et le commerce, etc. Ces secteurs n’ont pas eu d’autres options que d’augmenter les salaires afin de pallier le manque de personnel.
Ces premières augmentations de salaire ont eu pour effet un ajustement des autres acteurs qui ont dû s’aligner à ces prix. Pour pallier cette hausse des charges, les entreprises ont dû augmenter leur prix afin de conserver leur marge. Cette augmentation est également expliquée par la flambée des prix des matières premières.
Pourquoi l’augmentation des salaires est-elle problématique ? Elle vient en effet inscrire l’augmentation des charges et surtout celles liées à la masse salariale de l’entreprise durablement. L’inflation structurelle reste donc dans la durée et il sera compliqué de la contenir. Les prix augmentent dans quasiment tous les secteurs : coût des matériaux de construction, technologie, énergie, matières premières, les biens de première nécessité, etc.
La Banque de France estime que ce choc, « pour être surmonté doit être équitablement réparti ». Il devrait être temporaire avec une inflation qui se positionnera autour de 2 % en 2024. La meilleure arme pour faire face à l’inflation passe par une amélioration de la capacité productive française, détaille la Banque de France.
Les piliers suivants sont identifiés : la transformation écologique et énergétique et une amélioration de l’offre de travail et des compétences. « Nous pourrons alors viser concilier le plein-emploi à 5 ou 10 ans, le soutien au pouvoir d’achat durablement financé et la réduction de la dette publique », souligne le Gouverneur de la Banque de France.
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Au cours des dernières années, le pouvoir d’achat des ménages en France a connu une évolution complexe. Dans l’ensemble, on peut dire que le pouvoir d’achat des ménages a augmenté, mais cette augmentation n’a pas été uniforme pour tous les ménages.
En effet, il convient de noter que le pouvoir d’achat des ménages est influencé par de nombreux facteurs, tels que le salaire moyen en France, les taux d’intérêt, les prix des biens et services, l’inflation, etc. En France, ces facteurs ont évolué de manière différente au cours des dernières années, ce qui a forcément affecté le pouvoir d’achat des ménages.
Pour commencer, il faut noter que le salaire moyen a globalement augmenté en France au cours des dernières années. Cette hausse est principalement due à l’application de mesures gouvernementales visant à augmenter le SMIC et à favoriser l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, même si, comme tu l’as vu, cet effort n’a pas forcément porté ses fruits. Cette hausse du salaire moyen en France a permis aux ménages de disposer de plus de revenus pour acheter des biens et services, ce qui a contribué à augmenter leur pouvoir d’achat.
D’autre part, il convient de noter que les taux d’intérêt ont également connu une évolution favorable pour les ménages en France, ces dernières années. En effet, les taux d’intérêt ont été maintenus à des niveaux relativement bas avant 2023, ce qui a permis aux ménages de disposer d’un coût d’emprunt plus faible pour acheter des biens immobiliers ou pour contracter d’autres types de crédits.
En outre, il convient de souligner que les prix des biens et services ont également évolué de manière favorable pour les ménages en France au cours des dernières années. En effet, l’inflation a été relativement modérée au sein de l’Hexagone, ce qui a permis aux ménages de disposer de plus de pouvoir d’achat réel. Cette modération de l’inflation est principalement due à une conjonction de facteurs, tels que la baisse des prix des matières premières, la faiblesse de la demande intérieure, etc. Toutefois, il convient de souligner que le pouvoir d’achat des ménages en France n’a pas augmenté de manière uniforme pour tous les ménages.

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