Lors de son assemblée générale, la Société d’Histoire de Revel/Saint-Ferréol a réaffirmé sa volonté de préserver mais aussi défendre le patrimoine local.
«Nous ne sommes pas des opposants systématiques aux municipalités mais quand nous constatons des faits qui portent atteinte au patrimoine, nous ne pouvons pas rester sans rien faire», lançait le président de la Société d’Histoire de Revel/Saint-Ferréol, en ouverture de l’assemblée générale, ce vendredi soir, dans les locaux du Moulin du Roy. «Notre mission reste de préserver et de partager l’histoire de notre territoire mais aussi d’être des lanceurs d’alerte quand notre patrimoine commun est mis à mal». Jean-Paul Calvet entamait la réunion par ces propos car le bilan de l’année écoulée aura été marqué par deux moments de mobilisation sur le secteur de Sorèze : pour empêcher l’extension de l’exploitation de la carrière du causse, mettant en péril le site classé de la grotte du Calel et la démolition d’un monument funéraire datant de 1840, dans le cimetière. «Depuis le projet d’extension de la carrière a été arrêté par la Cemex et pour le monument funéraire, nous avons eu des échanges âpres avec le maire de Sorèze», précisait Jean-Paul Calvet qui en revanche tenait à souligner qu’avec la ville de Revel, le dialogue était plus serein. En l’absence du sénateur maire, Alain Chatillon lors de l’assemblée générale, excusé car pris par la préparation du budget de la commune, Jean-Paul Calvet tenait à lui rendre hommage. «Nous avons une bonne écoute de la part de la mairie de Revel et une certaine reconnaissance aussi car nous sommes toujours associés aux projets qui concernent le patrimoine». En effet, la Société d’histoire participe aux travaux de l’Aire de valorisation architecturale et du patrimoine (AVAP), ainsi que ceux du réaménagement du centre-ville. «Nous faisons des propositions, donnons des idées, comme pour la chapelle et la façade de l’ancien Hôtel Terson de Paleville et c’est agréable d’être entendu».
Après avoir fait le bilan des activités et le bilan financier, la parole était donnée aux participants. «Les publications sont nombreuses, le travail est riche mais je constate que nous sommes de moins en moins nombreux au fil des assemblées générales», faisait remarquer une membre qui se demandait aussi si le nom n’était pas trop réducteur en restant sur Revel et Saint-Ferréol. «C’est vrai que depuis que l’on ne va plus au contact des adhérents, comme le faisait Gilbert Puginier, nous avons perdu des adhérents. Mais, c’est vrai que l’on pourrait s’ouvrir un peu plus sur la Communauté de communes comme nous le faisons avec «Lauragais-Patrimoine» pour nos éditions et notre site internet», répondait Jean-Paul Calvet. Ce dernier été réélu à la présidence avec deux nouveaux membres du conseil d’administration : Jean,-Pierre Bousquet et René Cavailhes, en remplacement de Bernard Velay et Florian Bastoul
Lors de l’assemblée générale, le président Jean-Paul Calvet s’excusait auprès des membres car en 2016 certaines activités n’ont pu se dérouler, comme les conférences mensuelles ou les sorties. «L’énorme travail que nous avons dû fournir sur nos publications nous a pris tout notre temps», soulignait-il. En effet, la Société d’Histoire enchaîne les publications d’ouvrages, dans sa collection «Lauragais-Patrimoine», dans un rythme très soutenu. En 2016 est sorti le nouveau «Cahier de l’histoire de Revel», l’ouvrage sur Monoury et l’histoire du meuble d’art de Revel, le livre sur l’histoire du football à Revel, aujourd’hui épuisé, tout comme celui sur le Corps Franc de la Montagne Noire qui a dû être réédité. «Ce sont près d’un millier de livres que nous avons vendus l’an dernier», précisait Jean-Charles Pétronio, le responsable de la vente des livres à la Société d’Histoire. mais le best-seller de la fin d’année reste l’ouvrage de grande qualité sur la saga du Pippermint Get, publié avec la participation de Baccardi SA France, propriétaire de la marque Get et la contribution d’une quarantaine de personnes dont de nombreux descendants de la famille de Jean-Get. «Sur les 1 000 exemplaires tirés il n’en reste que 370», ajoutait Jean-Charles Pétronio.
connexions par jour> Sur internet. Depuis 2009, la Société d’Histoire possède son site internet : www.lauragais-patrimoine.fr qui reçoit 300 visiteurs par jour minimum et du monde entier. Ils se connectent pour consulter en ligne plus des centaines de dossiers sur l’histoire du territoire ou commander des livres.
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