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Dans la banlieue de Sydney, un propriétaire a installé son immense maison sur une parcelle de 20.000 m². Malgré des propositions de rachat faramineuses, il ne compte pas céder.
Par Jean-Bernard Litzler
Mis à jour le
Publié le
Eh non, il ne s’agit pas d’un irréductible gaulois mais bien d’un irréductible Australien. C’est le Daily Mail Australia qui raconte l’histoire de Diane et David Zammit, un couple australien confortablement installé dans la banlieue de Sydney, plus précisément dans le secteur de Schofields. C’est là que la famille, dont le mari dirige une société de transport par camion, a installé il y a 16 ans déjà son imposante demeure avec un gros entrepôt pour les camions.
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La maison que le Daily Mail décrit comme étant bâtie dans le style du château de Windsor, comporte cinq chambres et un triple garage en plus de son entrepôt. Mais ce qui frappe surtout, c’est l’allée princière qui y mène. La maison est campée sur un terrain de 2 hectares, soit 20.000 mètres carrés, avec un chemin d’accès de plus de 200 mètres menant à la maison au milieu d’une pelouse impeccablement entretenue.
À l’époque, le secteur était encore une banlieue éloignée et isolée. La maison était sans voisins (voir photo). Cela n’empêchait pas l’endroit d’être déjà bien valorisé car il est accessible et bénéficie de vues agréables sur les montagnes des alentours. Selon les calculs du Daily Mail, la propriété valait déjà près de 4,75 millions de dollars australiens (soit 3,2 millions d’euros), il y a dix ans. Et entre-temps, le secteur a été entièrement construit par des promoteurs qui vendent ces maisons en rang d’oignon avec leur petit terrain autour d’un million de dollars australien (environ 700.000 euros).
Selon les estimations des promoteurs, la parcelle pourrait valoir près de 40 millions de dollars australiens (autour de 27 millions d’euros). Il est vrai qu’ils pourraient y installer une quarantaine de constructions supplémentaires au vu de la surface moyenne des parcelles du quartier. L’Australie figure en effet dans la longue liste de pays où les prix immobiliers se sont envolés. Malgré cette pression et les multiples relances de divers promoteurs, la famille Zammit n’envisage pas de céder. Elle reconnaît bien sûr que le quartier ne ressemble plus à l’endroit d’origine mais raison de plus pour préserver leur intimité dans un voisinage aussi dense.
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Ces maisons grises serrées comme des anchois me font penser à ces immondes camps de concentration de triste mémoire des années quarante. Cela est incroyable et d’autant moins compréhensible que l’Australie est un immense pays, avec, il est vrai, de grands espaces au climat difficile mais quand même !!! Cette famille Zammit a bien raisonnée résister.
anonyme
Comme quoi, tout ne s’achète pas.
Une bouffée d’air pur dans ce monde mercantile !!
GOBSMACKED
Je ne voudrais pas de son ersatz de château ni de son jardin sans arbres et sans piscine (indispensable à Sydney), mais il a raison. On voit assez ces horribles boîtes construites à touche touche dans des lotissements français sur d’anciennes terres agricoles.
Maintenant que l’Europe a réalisé qu’il fallait produire du blé et du tournesol, on peut espérer – si ce n’est pas trop tard – récupérer ces terres et ainsi moins défigurer le paysage avec ces entassements de cubes qu’on appelle des maisons.

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