l’essentiel Le bio encaisse la crise du pouvoir d’achat. mais Thomas Nobile ne reste pas les bras ballants. Il invite des producteurs, organise des collectes solidaires et lance le système de consigne.
Ces vendredi 10 et samedi 11 juin, Thomas Nobile, qui a créé Biocoop à Gaillac avant d’ouvrir un autre magasin à Saint-Sulpice, a invité des producteurs tarnais à venir présenter leurs produits dans le grand local de l’avenue Saint-Exupéry.
Les habitués y croiseront les brasseries Tanis et L’Arsouille, l’apiculteur Lionel Brulé avec une véritable ruche (isolée par des parois de verre), les vignerons de Cantalauze et de La Petite Tuile, les Fromages Tarnais, la Ferme de Ligogne (viande de bœuf) et le Chocolat du Nouveau Monde. Thomas Nobile veut ainsi démontrer la priorité donnée au bio local et dynamiser un magasin qui encaisse comme les autres l’impact de la crise du pouvoir d’achat.
« On a aussi une gamme de premiers prix, comme les autres, mais on est un peu plus cher. Sauf si l’on compare ce qui est comparable : la qualité, le goût et la valeur nutritionnelle ».
Avec le printemps, le rayon des fruits et légumes redémarre, comme les cosmétiques bio en emballages réutilisables, des boîtes rechargeables pour les crèmes et autres fonds de teint. Le vrac, lui, est demandé en toutes saisons. Ce même week-end, Thomas Nobile organise une collecte dans les deux magasins cette fois, au profit de la Croix Rouge, avec qui il avait déjà noué des liens lors d’une collecte précédente pour l’Ukraine.
« Les clients pourront déposer les produits dans un chariot à l’entrée. La marge que nous prenons sur ces articles vendus sera, elle aussi, reversée intégralement à la Croix Rouge ». Dans les semaines à venir, Biocoop rejoint le système de consigne, suite à un partenariat avec Consign Up, une structure toulousaine qui viendra récupérer les bouteilles en verre marquées d’un logo, les nettoieront et leur rendront un usage. « Pour le client, c’est une habitude à prendre. Il paiera 30 centimes de consigne, qu’on lui rendra quand il reviendra avec la bouteille ». Thomas Nobile indique que ce système a un coût pour le magasin, pas pour le client. « On ne répercute pas le prix du transport et du nettoyage des bouteilles sur nos prix de vente ». Les anciens ne seront pas dépaysés : dans les années 1950, la consigne était de règle, avant l’ère des plastiques jetables. Le passé a encore un avenir.
J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Bonjour
Fût une époque pas si lointaine puisque je l'ai connue, la consigne était une règle une habitude parce que la fabrication de bouteille nécessitait uniquement de la matière première, son transport et l'énergie de transformation du sicile en verre
La fabrication de bouteilles et autres contenant, le recyclage du verre "usagé" n'était pas organisé
Les consommateurs rapportaient les bouteilles vides chez l'épicier pour en acheter une pleine de vin, lait, limonade, bière ou autres
C'est par souci d'économie de matière première et de son transport, vers le poste de fabrication de bouteilles que le recyclage du verre a été mis en place, ce qui occasionne alors une dépense importante en transport, manutention et aussi en fabrication de caissons destinés à être installés pour que nous puissions y déposer les bouteilles vides
Résultats ! L'économie de matière première et dépenses diverses pour satisfaire à la collecte de recyclage est devenue une dépense pour l'organisation, le fonctionnement et la maintenance de cette collecte
C'est bien quand même, mais il y a un hic…
Le nécessaire lavage des bouteilles collectées qui pénalise la ressource d'eau !!!
La politique écologique est pourtant une nécessité, mais chaque thème abordé est un casse tête dont la solution provoque des désagréments financiers ou économiques ou écologiques et le plus souvent les trois ensembles quand celle-ci ne va pas carrément à l'encontre du but recherché
le sait il que les bouteilles sont déjà payées par le consommateur ??????

source

Catégorisé: