Lire le
journal
Lire le
journal
Se connecter
La dix-septième saison de l’émission mythique de M6 présentée par Karine Le Marchand revient avec treize nouveaux agriculteurs en quête d’amour. On va encore rire et pleurer.
Il y a des émissions qui donnent le sourire et, en même temps, vous arrachent des larmes, de joie et de peine. L’amour est dans le pré, dont M6 diffuse la 17e saison à partir de ce lundi soir, rentre dans cette catégorie. Véritable OVNI du PAF, la franchise a réussi à construire son succès sur un postulat assez casse-gueule au départ: permettre à des agriculteurs de trouver l’amour.
Et force est de constater que tout le monde s’est pris au jeu, les agriculteurs, M6 et les téléspectateurs (4 millions en moyenne lors de la dernière saison).
Car L’Amour est dans le pré est un programme à part, qui arrive à séduire n’importe qui. Et sans prévenir. Prenez mon père, par exemple.
De longues études, chef de service dans un grand hôpital parisien, fan de Sandrine Kimberlain, de phares et, pourtant, le lundi soir, il se met devant sa télévision et sort autant de feuilles blanches que de candidats.
La raison? Sur chacune d’entre elles il note le prénom, le métier, le lieu d’origine, et tout ce qu’il trouve utile pour décortiquer le candidat. Et chaque lundi soir, il ressort ses feuilles et rajoute des choses pour ne pas perdre le fil. La folie d’ADP, c’est ça. Une émission culte qui doit également beaucoup à Karine Le Marchand, la présentatrice depuis la cinquième saison (Véronique Mounier et Alessandra Sublet officiaient lors des quatre premières saisons).
Aujourd’hui, impossible de séparer ADP de Karine Le Marchand, et à raison, car entre les deux ça matche. “Je prends toujours autant de plaisir à présenter ce programme, il y a constamment une alchimie avec les agriculteurs qui sont pleins de surprises, détaille Karine Le Marchand. Je ne sais pas pourquoi mais cette émission marche toujours sur moi.”
Il y a la face idyllique de l’émission, à savoir l’amour. En seize saisons, ADP a formé 89 couples, donné lieu à 27 mariages et 66 bébés. Une vraie réussite. Mais il y a aussi le côté sombre d’un métier en difficulté, en proie à la solitude, aux dettes, au changement climatique… Une vision qui n’a rien à voir avec l’émission mais qui, parfois, se télescope avec l’actualité du programme.
En juin dernier, Jean-Claude, un candidat de la sixième saison, mettait fin à ses jours à 53 ans. Un drame pour l’émission et notamment pour Karine Le Marchand qui avait côtoyé l’agriculteur durant toute une saison. “Il avait des difficultés depuis sa naissance en plus du poids de son métier. Il a rencontré l’épreuve de trop… lance-t-elle, émue. Il y avait une forme de lassitude au fond de lui. C’est un métier difficile, éprouvant, encore plus passé l’âge de 50 ans.” Mais ADP a surtout réussi à bouleverser la vision classique de l’agriculteur.
“On est parvenu à sortir des clichés avec l’émission mais on ne peut pas occulter les difficultés de ce métier. C’est un boulot qui demande des piliers solides et sur lesquels, parfois, il y a des coups durs qui peuvent vous donner la sensation d’être accablés”, étaye Le Marchand.
Pour autant, M6 a encore réussi son casting avec des surprises. Sur la ligne de départ, on retrouve treize agriculteurs pour cette nouvelle aventure dont un père et sa fille (Jean-Paul et Emmanuelle, viticulteurs du Grand-Est), le retour d’un ancien candidat – une première – en la personne de Thierry, arboriculteur de PACA (voir encadré) mais aussi quatre pétillantes agricultrices, le record de l’émission avec Nadège (31 ans, Bretagne), Agnès (57 ans, Grand-Est), Noémie (25 ans, Bourgogne-Franche-Comté) et Emmanuelle, donc.
Les portraits des treize agriculteurs ont été diffusés en février dernier. Ce lundi, c’est donc le grand moment des speed datings, des rencontres tant attendues par tout le monde car elles donnent souvent lieu à des moments de franches rigolades tout en gardant une vraie forme d’authenticité.
Voilà plusieurs semaines donc que les candidats peuvent recevoir du courrier. À eux, maintenant, de faire des choix. Cette première rencontre, qui se tient sur une péniche sur la Seine à Paris, est un évènement phare de l’émission. Les gens se découvrent de visu. Avec ce que cela peut engendrer comme coup de cœur, déception, frustration, peur. Ensuite, les agriculteurs feront leur “casting” et inviteront, sur leur exploitation, ceux ou celles qui ont su les toucher lors de ce bref échange parisien.
Bref, la recette reste la même mais elle fonctionne toujours. Regarder de parfaits inconnus s’éprendre l’un de l’autre reste quelque chose de magique. Même quand on a 70 ans et quelques feuilles blanches face à soi.
L’amour est dans le pré, tous les lundis, à partir de ce lundi 22 août, à 21h10, sur M6.
Thierry, grand gaillard à l’accent chantant, fait son retour dans l’émission sept ans après sa première participation. C’est inédit ! Le viticulteur et arboriculteur de 65 ans, originaire de Paca, a forcément changé. analyse Karine Le MarchandCelui qui avait breveté l’expression est donc de retour avec des nouveaux critères amoureux. Alors qu’il ne jurait que par les yeux bleus et les imprimés léopard, Thierry a revu ses aspirations.
“Rhôooooooooo!”
Vous utilisez un AdBlock?! 🙂
Vous pouvez le désactiver juste pour ce site parce que la pub permet à la presse de vivre.
Et nous, on s’engage à réduire les formats publicitaires ressentis comme intrusifs.

source

Catégorisé: