Une semaine après Sting, c’est une autre légende qui s’installait au Zénith dimanche soir pour une soirée haute en émotions et en souvenirs : The Cure et son leader Robert Smith. Une salle comble, et même comblée, tant les 10 500 fans dévoués au groupe de Robert Smith n’ont cessé de lui hurler son amour – « I love you too », déclarera en retour le chanteur aux cheveux crêpés à une fan énamourée, ajoutant pour excuser son modeste niveau de français que ces mots-là sont internationaux). Monument des années 80 et 90, The Cure ne s'était pas produit à Toulouse depuis 22 ans et l’on sentait que l'attente immense ne pouvait pas être déçue – et elle ne le fut pas. Rarement aura-t-on vu un concert monter crescendo avec autant de puissance et de violence, jusqu’à exploser au second rappel et son imparable série de tubes inoxydables : "Lullaby", "Close to me", "In Between Days", "Friday I'm in Love" et le diptyque "Just Like Heaven"/"Boys Don't Cry" en estocade finale – on connaît des groupes qui tueraient pour n’avoir écrit qu’un seul titre de ce calibre. Le public, envoûté au premier tiers du concert – qui démarra au son d’une pluie torrentielle (bienvenue à Crawley) – finit déchaîné et, si l’on ne vit pas beaucoup de clones de Robert Smith, on assista à d’impressionnants pogos estampillés 1979 en fosse. Le facteur nostalgie a joué à plein, et les six musiciens ont revisité consciencieusement toutes les époques de leur glorieux catalogue (avec une importance peut-être un peu trop accordée aux titres du très sombre « Pornography », de 1982), du post-punk tendu et lourd (« A Forest », « Cold ») à la pop la plus réjouissante du second rappel. Porté par la basse monstrueuse de Simon Gallup qui cognait comme une sourde contre les poitrines, The Cure a livré un set de près de trois heures. Les fans auront eu du grain à moudre avec quatre nouveaux titres (« Alone », « I can Never Say Goodbye », « And Nothing is Forever » et « Endsong »), quatre ballades poignantes qui vont à coup sûr relancer les discussions sur les forums à propos du prochain album, "Songs of a Lost World" – le dernier album de The Cure remontant déjà à 2008. Si la perfection n'est pas de ce monde, elle aura rarement été si proche de nous que dimanche soir : la puissance du son, ces chansons qui n’ont étonnement pris aucune ride, le charisme dingue de Robert Smith et sa voix toujours aussi bouleversante auront tout balayé sur leur passage et l'on est sortis vers minuit sonnés et heureux. N'attendons pas encore 22 ans pour se revoir.
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Cure, j'aimais bien quand ils jouaient en guitares et basses acoustiques.
J'entends sa voix, appelant mon nom. Le son est profond dans le noir.
J'entends sa voix et je commence à courir dans les arbres (a forest).
Les corbeaux en noir emplâtrés avançaient blafards sur la piste et se déhanchaient comme des shootés à l'espérance de pendus.
Les Compagnons de la Chanson, c'est pour bientôt? Mais sans les basses et les amplis cette fois-ci.
Le plaisir de ce concert a été sérieusement dégradé par un volume sonore beaucoup trop élevé et par la puissance des basses vraiment insupportables.
Pourtant Dieu sait si j’en ai fait des concerts de rock ou de hard rock mais ce soir le volume et le mauvais mixage des basses a gâché la fête …..
Si c'est trop fort, c'est que tu es trop vieux 😉
Ted Nugent