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L’ancien pilote de Formule 1 et résident monégasque a été chargé par l’actuel propriétaire de trouver acquéreur pour une Ferrari California personnalisée pour le "Baron rouge".
À la veille du 79e Grand Prix de Monaco, l’ancien pilote de Formule 1 Thierry Boutsen est en première ligne de l’actualité. Tout juste vainqueur du Tour Auto 2022 avec son copilote Hervé Ordioni, au volant d’une Shelby Cobra 289, le Belge reste tout aussi performant dans son business.
Lancée en 2019, son entreprise Boutsen Classic Cars propose en effet à la vente une Ferrari California propriété de Michael Schumacher de 2009 à 2012. Année de l’annonce de sa retraite du sport automobile à l’âge de 43 ans.
Basée en Suisse, elle porte le châssis n°168913 et affiche 15.643 km au compteur. Dotée d’un V8 de 4,3 litres, cette California abrite 460 chevaux sous son capot peint en Argento Nurburgring Silver.
Commandée par Michael Schumacher et sortie d’usine en 2009, elle porte la griffe du septuple champion du monde sur ses appui-têtes où sont cousues les initiales “MS”. D’autres références à Schumacher ornant “le côté de la voiture et un petit placard à l’intérieur”. La conduite est standard en revanche.
“Son propriétaire suisse a très peu roulé avec, confirme Thierry Boutsen, qui en a lui-même pris le volant. C’est vraiment une belle voiture et on a beaucoup de demandes. Le prix est très élevé de par l’historique MS.”
Titulaire d’un diplôme d’ingénierie et passionné d’aviation, Thierry Boutsen a fondé en 1997, avec son épouse Daniela, Boutsen Aviation. Une société de courtage spécialisée dans les ventes et acquisitions d’avions privés et hélicoptères clé en main. 25 ans plus tard, l’affaire familiale fait référence en Europe, avec plus de 400 appareils vendus dans le monde.
Voitures vs avions :
deux clientèles bien différentes

Fort de ce succès, le département Boutsen Classic Cars, spécialisé dans la recherche, l’acquisition et la vente de voitures historiques des années 50 à 90 pour des collectionneurs avertis a été créé. “On a vraiment lancé l’opération quand mon fils Cédric l’a rejointe en mars 2021. Je ne veux pas trop m’en occuper, ce sont plus des opportunités que j’avais et dont je m’occupais mais je ne fais pas un travail systématique.”
Un carnet d’adresses aussi long que son palmarès en compétition automobile qui assure un catalogue de véhicules de prestige.
“Actuellement nous proposons une Maserati 3500 GT (Touring Superleggera de 1960), une BMW M1 spectaculaire, refaite à neuf par son actuel propriétaire après être restée une dizaine d’années dans une grange. On dirait qu’elle sort de la chaîne de construction. Nous avons aussi des voitures de course: une Lotus Formule 2 de 1969 ou une voiture de Groupe Spice C2 de 1988, toutes prêtes à rouler en compétition.”
Une activité qui capte une clientèle totalement différente de celle de Boutsen Aviation. “La clientèle voitures ce sont vraiment des passionnés. Ça l’était aussi au départ pour l’aviation mais on est monté en gamme et aujourd’hui 95% des nos clients sont des sociétés qui ont leur département aéronautique et font voler 4, 5, 10 avions, parfois même plus. Des sociétés de charters, des gouvernements, des sociétés internationales cotées en bourse ; d’autres privées. Nous n’avons pratiquement plus de particuliers.”
Loin des débuts où Thierry Boutsen, lui-même pilote d’avion, avait été sollicité par son collègue de F1 Heinz-Harald Frentzen pour lui trouver un avion.
Passé de la Formule Ford à la Formule 3, puis la Formule 2, Thierry Boutsen a débarqué sur le tard en F1 en 1983, à l’âge de 26 ans. Il restera onze saisons dans la discipline reine pour trois succès (Canada et Australie en 1989; Hongrie en 1990) et une 4e place au championnat du monde en 1988 derrière un trio magique (Senna, Prost, Berger).
Résident monégasque dès les années quatre-vingt, il a successivement porté les couleurs d’Arrows, Benetton, Williams, Ligier et Jordan. Après sa carrière en F1, Thierry Boutsen a renoué avec l’endurance avec notamment plusieurs participations aux 24 Heures du Mans, ponctuées de deux 2e place.
Digne héritier de Jacky Ickx, il a donné son nom à une chicane du circuit de Zolder, où se sont déroulés dix Grands Prix de F1 de Belgique entre les années 70 et 80.
“J’ai disputé ma première course à Zolder, se souvient-il. En 1978, j’ai remporté le championnat du Benelux et ça m’a ouvert toutes les portes. Je suis devenu le premier ambassadeur du circuit, grâce à ‘Racing for Zolder’. Grâce à ce soutien, je suis arrivé en F1.”
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