La 3e ligne de métro desservira les principaux pôles d’emploi de l’agglomération toulousaine, en principe en 2028. Si l’inflation galopante dans le monde ne vient pas déjouer le planning des travaux qui doivent débuter dès 2023. La future ligne sera en effet financée surtout par l’emprunt, et les taux sont revus à la hausse partout, actuellement. En outre, la hausse des prix touche aussi les coûts des matières premières de construction (béton, acier), des travaux souterrains et de l'énergie. L'opposition métropolitaine et Marc Péré, maire de l'Union, s'inquiètent d'ailleurs de la faculté de Toulouse Métropole à contribuer au financement de la future 3e ligne. Tisséo Ingénierie, maître d'ouvrage du projet, invoque la période en cours de candidature, analyse et négociation des marchés de génie civil, pour ne pas s'exprimer sur le sujet du financement et du calendrier. Mais le fait que ces marchés aient été lancés semble confirmer que le projet est bien sur les rails.
La future ligne C, ce sera son nom en exploitation, est celle de tous les superlatifs. Avec 27 km de long entre ses terminus de Colomiers-Gare et Labège-La Cadène Gare, et 21 stations, ce sera la plus longue du réseau toulousain, presque aussi longue que les lignes A et B mises bout à bout. La fréquentation attendue sera de plus de 200 000 voyageurs par jour. Le mode de transport (métro automatique) est vanté par Tisséo pour ses qualités écologiques : 90 000 déplacements en voitures seraient évités par jour, soit une économie de 250 000 km de trajets polluants par jour.
Ce sera surtout la ligne des principaux bassins d’emplois de l’agglomération : 80 000 emplois et 100 000 habitants à moins de 600 mètres des stations : desserte du pôle Airbus Colomiers des Ramassiers (71 000 emplois), de la zone aéroport via la navette tram (30 000 emplois), du futur Euro Sud-Ouest (Grand Matabiau Quais d’Oc) (83 000 emplois) et du secteur d’activité Toulouse Aerospace (Montaudran), Labège et Enova (53 000 emplois).
La future 3e ligne ou ligne C va surtout modifier durablement et incontestablement le paysage urbain des secteurs traversés.
Au terminus de Colomiers Gare, dont nous vous présentons le visuel aujourd’hui, c’est un véritable pôle multimodal (SNCF, bus, vélo, auto et métro) qui sera créé pour relier l’Ouest toulousain à la Ville rose. La station de métro, souterraine, est localisée à proximité de la gare SNCF de Colomiers et desservie par l'échangeur n°4 "Colomiers Centre-ville" depuis la RN124. Elle est intégrée au futur pôle d'échanges multimodal, constitué d'un parking relais en silo, d'une gare bus, de stationnements vélos dont 100 à accès réglementé dans un local sécurisé, et d'une aire de dépose/reprise covoiturage de 20 places.
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Une grande gare dans COLOMIERS.ils ont réfléchi,?plein centre.il est plus judicieux de la faire à l’entrée de Colomiers .et éviter tout le trafic en amont.qui va pourrir la vie des gens qui ne sont pas concernés.et faire à la place des logements.
Seul bémol la non desserte de l'aéroport. La future navette coûtera plus chère et provoque une rupture de charge. Et évidemment pour augmenter la fréquentation il aurait fallu améliorer la ligne TER Toulouse-Auch. Là aussi est-ce que la SNCF va mettre l'actuelle ligne C à double rails partout et supprimer les passages à niveaux restants et arrêter tous les trains venant d'Auch et de Colomiers à la gare Arène-Saint Cyprien pour désengorger la gare Matabiau ?
"Le mode de transport (métro automatique) est vanté par Tisséo pour ses qualités écologiques : 90 000 déplacements en voitures seraient évités par jour, soit une économie de 250 000 km de trajets polluants par jour."
Certes mais l'air serait aussi pollué dans le métro que dehors dans les bouchons, car le freinage pollue énormément (ceux qui ont eu la chance de devoir évacuer une rame par la rampe doivent se rappeler de leur main noire…). N'y a-t-il pas quelque chose à résoudre de ce côté-là, tant qu'on y est ?