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Légende ou histoire. Ou un peu des deux. À chacun de se faire son opinion sur sainte Odile.
Odile de Hohenbourg est la fille d’Étichon, le duc d’Alsace à la fin du VIIe siècle. Attendant son premier enfant, il espère un fils. Grande déception : c’est une fille, chétive et aveugle. Étichon ordonne qu’on la tue.
Béreswinde, sa femme, réussit à l’en dissuader, et la cache dans un monastère en Bourgogne.
Elle recouvre la vue le jour de son baptême, à 12 ans. C’est alors qu’on lui donne le nom d’Odile, qui signifie “fille de lumière”.
Puis son frère Hugues la ramène au château familial. Malgré la défense formelle de son père. Furieux, ce dernier frappe mortellement Hugues.
Pris de repentir, il tolère alors Odile. Et projette de la marier à un jeune prince.
Par amour pour Dieu, Odile refuse ce mariage. Elle s’enfuit jusqu’en Forêt noire. Là, un rocher s’ouvre miraculeusement devant elle, et Odile s’y réfugie.
Étichon comprend alors le destin extraordinaire de sa fille. Il l’accueille à nouveau à Hohenbourg, sans chercher à la marier.
Il fait don de son château à Odile, qui y fonde un monastère. Dont elle est la première abbesse.
De nombreuses femmes la rejoignent pour mener avec elle une vie de prière et de charité.
Une source miraculeuse
Puis Odile fonde un deuxième monastère au pied du mont Sainte-Odile. Elle y accueille les pauvres et les infirmes.
En s’y rendant, elle rencontre un mendiant aveugle et assoiffé. Elle frappe alors un rocher. Et il en sort une eau bienfaisante qui, depuis, ne cesse de couler.
Elle poursuit son œuvre pieuse jusqu’à la fin de ses jours. Son corps est déposé dans un sarcophage, qui se trouve actuellement dans l’une des chapelles du sanctuaire.
Aujourd’hui, le mont Sainte-Odile est l’un des lieux les plus fréquentés d’Alsace. Sur son piédestal de grès rose, le couvent est classé aux monuments historiques.
Il se compose de plusieurs édifices. Le plus imposant : la basilique, reconstruite plusieurs fois, dont la dernière au XVIIe siècle. Avec trois nefs. Et six confessionnaux, chefs-d’œuvre de sculpture en bois.
Derrière l’abside s’élève une colonne de grès, du haut de laquelle sainte Odile bénit l’Alsace.
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La basilique côtoie quatre chapelles. La plus ancienne, celle de la Croix, remonte au Xe siècle. Car il ne subsiste rien de l’abbaye primitive fondée par sainte Odile.
La chapelle des Anges, surplombant un rocher en saillie, date du XIIe siècle. L’intérieur est décoré de belles mosaïques d’époque.
Dans la chapelle Sainte-Odile se trouve le sarcophage du VIIIe siècle contenant les reliques de la sainte.
La chapelle des Larmes est édifiée à l’emplacement où Odile a pleuré la mort de son père, et prié pour le salut de son âme. Une cupule dans le sol aurait été creusée par ses larmes.
Harmonieusement unis par leur matériau commun, la pierre rose, ces édifices trônent en chœur sur le mont Sainte-Odile. Comme un point de repère au-dessus de la plaine d’Alsace. À la fois géographique et spirituel.

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