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C’est un bâtiment de 48 m de haut, comprenant 119 logements, mais aussi un parking et des commerces. Prévu dans la ZAC des Gayeulles, à Rennes, ce projet était contesté par des riverains, qui avaient déposé un recours devant le tribunal administratif de Rennes. Ils ont été déboutés.
Jeudi 20 juin 2024, le tribunal administratif de Rennes a rendu sa décision dans un dossier de contentieux immobilier portant sur la ZAC des Gayeulles, à Rennes. Les juges ont décidé de débouter des riverains, qui contestaient la nature d’un projet porté par l’entreprise Pierre Promotion, nommé Ecotones.
Ces riverains avaient demandé à l’autorité administrative, dans un premier temps, d’invalider l’arrêté pris le 22 juin 2022 par la maire de Rennes, et qui accordait à la société Ecotones-Rennes un permis de construire valant abattage d’arbres en vue de la construction d’un bâtiment d’habitation collectif de 119 logements avec commerces en pied d’immeuble, sur un terrain situé 76-78 boulevard Raymond-Poincaré.
La construction devant atteindre 48 m de hauteur, en son point culminant, les riverains estimaient que l’effet « tour » contrastait trop fortement avec l’environnement immédiat du site, notamment le parc des Gayeulles. Mais en outre, ils craignaient que le bâtiment n’engendre « des pertes de vues, d‘intimité et d’ensoleillement sur leurs maisons qui sont mitoyennes ».
« Selon les requérants, le projet situé dans le quartier Jeanne-d’Arc ne correspond à aucune autre construction du quartier par ses dimensions, les matériaux utilisés et son architecture qualifiée d’atypique. Il ne participe pas davantage à la mise en valeur de l’immeuble situé 240 rue de Fougères, faisant l’objet d’une protection au titre du patrimoine bâti d’intérêt local. »
Sur ce point, les juges administratifs ont noté que le projet Ecotones s’inscrit dans un environnement de « peu d’intérêt » et, en tout cas, « sans caractère particulier ». Et si le volume imposant des deux tours envisagées rompt quelque peu avec le paysage urbain des alentours, « il fait face à un large espace public non bâti et se situe au sud du rond-point des Gayeulles étant tourné vers le nord et le quartier des Gayeulles-Maurepas où se trouvent de nombreux bâtiments et tours aux hauteurs importantes. » Le projet litigieux « ne porte pas atteinte au site urbain dans lequel il s’inscrit », concluent les juges.
Et pour l’abattage des arbres, que les riverains contestaient également, le tribunal a également débouté cette demande, faisant valoir que l’abattage de cinq arbres était compensé par les plantations prévues.
À Rennes, ces deux tours pourront voir le jour, estime la justice
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