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Pour la directrice générale d’Habitec, entreprise familiale de promotion immobilière, la situation est anxiogène…
“On n’a jamais connu une situation aussi difficile depuis quarante ans”, lance Karen Winkler, à la tête d’Habitec à Nîmes. “Le marché du neuf est complètement sclérosé même si une reprise dans l’ancien nous laisse espérer une relance”, analyse celle qui, comme ses confrères (lire ci-dessus), pointe du doigt l’instabilité politique, l’absence de budget et la fin des dispositifs d’aide.
Elle-même a dû stopper deux programmes, “des permis de construire pourtant obtenus mais qui n’aboutiront pas”. C’était des projets d’une quinzaine de logements “qui attirent plus les acheteurs mais dont le prix de sortie est trop élevé”.
Car les prix sont un frein pour les acheteurs : “On est en moyenne à 4 200 €/m2 mais on ne peut pas baisser plus sinon on perd de l’argent. Un confrère me confiait récemment qu’il vend trop cher mais n’a pas le choix”. D’autant que les promoteurs locaux ont été bousculés par l’emballement du foncier. “Des promoteurs montpelliérains ont fait monter les prix de 30 %, même 50 % sur un projet chemin des Limites qui, finalement, ne sort pas.”
L’abandon du Prêt à taux zéro (PTZ) bloque aussi des ventes. “Sur une petite résidence de 40 logements que nous venons de sortir rue du Puech-du-Teil, cinq logements sont toujours vacants, et trois ventes ont échoué faute de PTZ ou parce que les acquéreurs n’arrivent pas à vendre leur propre bien. C’est anxiogène pour nous”.
Karen Winkler attend aussi beaucoup de la révision à venir du PLU. “La réglementation nous oblige à construire 70 % de P3 et P4 mais on ne les vend pas. Alors qu’on a une vraie demande pour les P2. Cette contrainte est contraire au marché, il faut vraiment débloquer les surfaces…” Et elle explique qu’aujourd’hui les normes du PLU ne sont pas appliquées. “On est même 50 % en dessous : on construit des R + 2 au lieu de R + 4 et on a des projets avec une emprise au sol de 40 % au lieu de 85 % permis. Mais si on présentait un projet dans les normes maximales, il serait refusé”. Mais il faudra attendre au moins deux ou trois pour avoir un nouveau PLU.
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Meme en travaillant a deux,avec prime et 13 ème Mois , moyenne a 2…. 3500 euros…..les banques prennent que sur le salaire net…..donc impossible d acheter……
Et pendant ce temps-là, des gens dorment dans la rue !
De plus en plus de béton pour plus de chaleur ! Ils enlèvent les arbres alors qu'un arbre vaut 10 ventilateurs et amène la pluie !
Stop au béton sans arbre