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Les acheteurs étrangers non-résidents achètent moins en France et préfèrent la campagne plutôt que les grandes villes.
Par Guillaume Errard
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Publié le
Des biens immobiliers, d’exception parfois, vides souvent. Des voix s’élèvent contre les acquéreurs étrangers qui ne résident pas en France qualifiés de spéculateurs. Ils seraient la cause de l’envolée des prix de l’immobilier de ces dernières années. Mais qui sont-ils? Sachez d’abord qu’ils sont ultraminoritaires et pèsent seulement 1,5% du marché hexagonal – contre 93% pour les Français résidents – (chiffre de 2019), selon une étude que viennent de publier les notaires. La dernière fois que cette proportion était aussi basse, c’était en 2013.
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D’ailleurs, depuis 2015, cette part ne cesse de baisser, passant de 2% à 1,5% en quatre ans. À tel point que les acheteurs étrangers non-résidents sont proportionnellement moins nombreux que les vendeurs. L’exemple typique ce sont les Alpes-Maritimes. La Côte d’Azur reste l’une des destinations privilégiées des étrangers mais n’arrive qu’en troisième position, après la Creuse et la Dordogne. Surtout, on y vend plus d’immobilier qu’on en achète (13% de vendeurs en 2019 contre 7% d’acheteurs). Dans la Creuse, qui semble donc profiter du regain d’intérêt pour la campagne, c’est l’inverse (11% d’acquéreurs contre 7% de vendeurs). Un résultat toutefois inattendu si l’on en juge l’image que les Français ont de ces deux départements.
Côté nationalité, les Britanniques restent les plus grands fans de la pierre française (23% des acquisitions) parmi les étrangers non-résidents. Ils sont présents partout en France sauf à l’Est et sur la Côte d’Azur. Mais depuis 2016, leur part est en chute libre: -10 points (dont -4 points en un an)! Et le Brexit, qui sera officialisé d’ici au 1er janvier 2021, ne devrait pas changer la donne, bien au contraire.
Sauf pour le classement par nationalité. Pour l’heure, les Belges sont toujours seconds (19%) mais si la dégringolade des Britanniques se poursuit, ils pourraient bientôt prendre la première place. Loin derrière, on retrouve les Allemands (8%) qui comme les Belges privilégient, sans surprise, l’Est de la France mais s’intéressent aussi de plus en plus au littoral Atlantique et à la Côte d’Azur.
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Quid de leur profil? Ces acheteurs étrangers non-résidents sont plutôt des quinquagénaires (32%) – contre la trentaine pour les Français résidents -, cadres supérieurs (32% contre 22% pour les Français) et qui conservent leurs biens immobiliers achetés en France, plus de 15 ans (42% contre 29% pour les Français). Plutôt rassurant pour des spéculateurs!
Services :
Mordechai.A
En Nouvelle-Zélande, une loi interdit aux étrangers d’acheter un logement et ce pour permettre aux citoyens néozélandais de se loger à un coût raisonnable.
Retraitédu93
Les Allemands préfèrent l’Alsace depuis longtemps et c’est bien connu !
Pierre Coryn
La Normandie me semble une destination privilégiées par les Britanniques par une certaine ressemblance avec le sud de l’Angleterre mais avec une gastronomie plus variée.

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