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FIG DATA – Avec notre moteur de recherche, trouvez les stations où diesel et sans-plomb sont disponibles avant la baisse sur les remises de l’État et TotalEnergies.
De nombreuses stations-service étaient encore en rupture de carburant en ce début de semaine, surtout en Auvergne-Rhône-Alpes et en Ile-de-France où les files d’attente de véhicules s’allongent, quelques heures avant la baisse sur les remises de l’État et TotalEnergies, qui devrait calmer la demande à la pompe mais pas la colère des automobilistes.
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Réglementation en vigueur sur la déclaration des prix et leur actualisation
Outre les données gouvernementales, de nombreuses applications et sites internet tentent d’offrir une alternative collaborative en proposant aux consommateurs d’indiquer leurs propres relevés. C’est le cas par exemple des applications Essence&CO ou Gasoil Now toutes deux disponibles sur Android et iOs. On trouve également l’équivalent sur internet avec penurie.mon-essence.fr. Le site propose une carte actualisée grâce aux données fournies par les utilisateurs et permet d’effectuer une recherche par ville.
En France, près de 19% des stations-service étaient à cours d’au moins un carburant, essence ou gazole, parmi les 9900 stations qui en servaient le 20 septembre dernier avant une longue grève dans les raffineries françaises. Le 26 octobre, alors que cette grève ne touchait plus que deux sites de TotalEnergies (Gonfreville en Normandie et Feyzin dans le Rhône), ce chiffre était de 14,5%.
«Cet emballement est uniquement dû à la fin des remises, avec des automobilistes qui se sont pressés à la pompe, mais aussi au week-end de trois jours du 11 novembre, avec un jour d’approvisionnement en moins la semaine dernière», explique à l’AFP Francis Pousse, président des stations-service et énergies nouvelles de Mobilians, syndicat professionnel qui représente 5800 stations traditionnelles (hors grande distribution).
Mercredi, la remise de 30 centimes d’euro par litre de carburant financée par l’État depuis le 1er septembre baissera à 10 centimes, et celle de TotalEnergies passera de 20 à 10 centimes. Les deux remises de 10 centimes dureront jusqu’au 31 décembre.
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En 2023, le gouvernement prévoit plutôt une aide ciblée sur les automobilistes «qui ont du mal à joindre les deux bouts», comme l’a affirmé le ministre des Comptes publics Gabriel Attal.
En baisse continue depuis la mi-octobre, le gazole s’affichait la semaine dernière à la pompe à un prix moyen national de 1,8319 euro le litre, soit 3,59 centimes de moins que la précédente, selon des chiffres du ministère de la Transition écologique arrêtés vendredi et publiés lundi. L’essence sans plomb 95, stable, coûtait en moyenne 1,6797 euro le litre, et le sans-plomb 95-E10 à 1,6222 euro était en légère hausse à 1,74 centime.
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Lundi, 14,8% des stations-service françaises étaient même totalement à sec, selon des données transmises par les stations sur le site prix-carburants.gouv.fr. Dans quatre départements (Ain, Territoire de Belfort, Yvelines, Paris), plus de 40% des stations manquaient soit d’essence, soit de gazole, avec de fortes disparités régionales.
Plusieurs départements de région parisienne faisaient état de carences : la Seine-Saint-Denis (29,7% de stations affectées), le Val d’Oise (27,4%), les Yvelines (43,4%) ou encore Paris (40,7%). Et en Auvergne-Rhône-Alpes, 35,8% des stations du Puy-de-Dôme manquaient d’au moins un type de carburant, et 35% dans le Rhône où la raffinerie de Feyzin (TotalEnergies), dernière en grève, n’a suspendu le mouvement que le 8 novembre.
«Vous ne réapprovisionnez pas instantanément un ensemble de stations-service», souligne Francis Pousse, qui se refuse à parler de pénurie en France. «Les camions recommencent à rouler depuis ce matin pour réapprovisionner les stations-service», précise-t-il, et par ailleurs, «la consommation de carburant devrait largement ralentir à partir de mercredi» avec la baisse des remises à la pompe.
De son côté, le gouvernement n’a plus communiqué de chiffres sur les ruptures de carburants depuis le 21 octobre, après que des analyses de médias ont montré une sous-estimation de la pénurie.
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RENE LECLAIR
le
E porquoi … les journalistes n’en parlent plus ?
Nathalie75015
le
En IDF la situation s’est aggravée ces derniers jours pour l’essence qui devient quasi introuvable.
Wakan Tanka
le
Le gouvernement ment, le gouvernement ment, le gouvernement est allemand
Chaque année, dix millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées en France. Pour lutter contre ce phénomène, de nouvelles mentions vont apparaître sur les aliments.
Les prix de ces biens ont fortement augmenté, ces derniers mois. De quoi gonfler la facture pour les amateurs de ballon rond.
Cette augmentation est liée à la hausse des coûts de l’énergie. SNCF Voyageurs a par ailleurs mis en place un «bouclier tarifaire» sur certains billets.
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Pénurie d’essence : trouvez une station-service approvisionnée avant la baisse des «ristournes»
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