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Dans plusieurs immeubles de Toulon, et dans tous les quartiers de la ville, des habitants se plaignent de la prolifération des cafards. La chasse au nuisible est ouverte. Mais malgré tous les efforts déployés pour se débarrasser de ces insectes, certains riverains ne parviennent pas à enrayer le phénomène. Un véritable casse-tête sanitaire.
“Ma mère vit depuis 2010 dans un appartement à Saint-Roch où il fait plus de 30 degrés sans climatisation, et elle n’a jamais eu d’insectes auparavant”, constate Maria Jullien. D’après une voisine, il y aurait des cafards dans tout l’immeuble, ainsi que dans les autres résidences alentour.
“J’ai eu des difficultés à me faire comprendre auprès du syndic, qui me faisait croire que c’était un problème individuel, alors qu’il y avait plusieurs personnes touchées par ce fléau”, ajoute Maria Jullien. En cette période de l’année, les entreprises de lutte contre les nuisibles sont fortement sollicitées.
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“Que ce soit dans les HLM du Pont du Las ou dans les immeubles de standing au Mourillon, c’est tous les ans pareil”, constate Harry Haulbert de la société de désinsectisation SOS Cafards. Le chef d’entreprise explique que la prolifération des insectes est due aux fortes chaleurs: “Les cafards n’aiment pas le froid, donc l’hiver ils restent dans leur immeuble. Mais dès que les beaux jours arrivent, ils sortent et se multiplient”.
“Idéalement il faut traiter une ou deux fois par an. On pose du gel comme appât, mais la saleté crée de la concurrence alimentaire… Donc en général, quand il y a un immeuble infesté, c’est que quelqu’un doit avoir une hygiène pas top”, explique Mehdi Hadj Hamed de SOS Anti Nuisible à Toulon.
Mais contrairement aux idées reçues, la présence de cafards n’a rien à voir avec la saleté des lieux. Par contre leur prolifération oui, puisque les cafards vont se nourrir de la saleté.
Les professionnels du secteur recommandent donc de faire appel à leurs services dès l’apparition du premier nuisible. “On peut avoir un seul cafard, puis mille le mois d’après! C’est vraiment exponentiel”, prévient Harry Haulbert. Mais pour cet expert “le problème est aussi financier. Par manque de moyens, des habitants se laissent déborder”.
Un dernier conseil: “Les cafards, ça s’écrase! Mais surtout, il faut les jeter et bien nettoyer derrière pour ne pas laisser les œufs éclore.”
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