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La ville de Paul Valéry et de Georges Brassens rend cette année hommage à ses deux illustres enfants. L’occasion de découvrir cette cité posée entre mer et lagune qui essaye de préserver son charme sans apprêt.
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A croire que le port héberge moins de marins que d’artistes. Les œuvres sont partout, dehors comme dedans. Des bords du canal Royal, où une grosse tête modiglianesque, sculptée par Christina Manolagas Rabaste, est posée au pied de l’ancien palais consulaire et son minaret néomauresque jusqu’à la place du Quartier Haut, où se prélasse la Madone callipyge façonnée par Richard Di Rosa. Ici, chaque coin de rue peut dévoiler l’une des fresques peintes au gré des éditions du festival K-Live, l’un des quatorze (musique, poésie, littérature, cinéma, photo, etc.) qui se bousculent dans la ville de mai à octobre.
Dans le centre, c’est au milieu des toiles et statuettes d’une galerie occupant un ancien garage qu’un promoteur immobilier vend sa « nouvelle résidence prestige », à quelques pas des anciens chais vinicoles où le Musée international des arts modestes (MIAM), fondé par Hervé Di Rosa et Bernard Belluc, fête ses 20 ans. Au-dessus de l’ancien cinéma Rio, reconverti dans la gastronomie et la culture avec spectacles ou expositions, l’équipe de The Marcel, le restaurant étoilé, vient d’ouvrir six élégantes suites, toutes nommées et décorées d’après un créateur. Même les portiques des chalutiers amarrés sous les balcons des façades colorées ont l’air d’être les éléments d’une vaste installation.
Mais non. Sète, que les brochures touristiques surnomment « la petite Venise du Languedoc », n’est pas (encore ?) une ville-musée. C’est même ce qui charme, ce Sud qui coule sans apprêt sur les places, aux terrasses des cafés, lorsque des gamins plongent de l’un des ponts d’acier qui s’ouvrent ou se lèvent pour laisser passer les navires. La cité posée entre mer et lagune sent encore la marée et le diesel, avec son port de commerce qui n’est pas que de croisière, ses chalutiers qui rentrent en fin d’après-midi et alimentent la criée où les acheteurs mènent leurs enchères digitales.
Bien sûr, la ville est à la mode, avec ses conséquences : l’arrivée de ceux que les autochtones appellent « les Parisiens » dans les villas cossues du mont Saint-Clair, le prix du mètre carré qui s’envole dans les rues étroites du Petit Naples, où les mamies se font plus rares sur les chaises sorties à la fraîche, la multiplication des « boutiques de créateurs » ou des « tables bistronomiques » autour des halles et sur les quais. Et puis il y a « l’effet DNA », la série Demain nous appartient, tournée ici, celle qui rend plus belle la vie de TF1 avec ses millions de spectateurs et qui attire les fans devant Le Spoon, faux café mais vrai commerce de gadgets siglés.
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