La livraison annoncée à l'automne 2022 devrait être tenue.
"Je préfère rester prudente, mais pour résumer, on peut dire que le chantier avance tout à fait normalement. Même si les travaux sont compliqués, on peut tabler sur la livraison annoncée à l'automne 2022", déclarait lundi 24 janvier, Valérie Andrieu. La directrice du pôle Routes et Mobilités du département de l'Hérault, s'exprimait au sujet des travaux de consolidation, puis d'aménagement, en cours au niveau de l'Estacade.
Une déclaration à prendre en compte à l'aune "du contexte à la fois maritime et terrestre du chantier qui rend les opérations plus difficiles que sur un site ordinaire", soulignait cette dernière. Souvenons-nous d'ailleurs, que peu de temps après le démarrage du chantier, Véronique Calueba, en sa qualité d'élue départementale déclarait : "C'est un des chantiers de travaux publics les plus difficiles en France à l'heure actuelle".
Tout cela a pour but de consolider l'ensemble de la structure
Mais revenons à l'état d'avancement du chantier dont le coût s'élève à 7 M d'€ (2). Objectif, la construction d'une nouvelle voie de circulation réservée aux transports en commun et aux déplacements doux (cycles et piétons). Un nouvel axe de déplacement qui ira de la sortie du pont Sadi-Carnot (en direction de la gare SNCF) jusqu'à rejoindre le quai Maréchal-Joffre avant le pont de la gare. Un parcours qui se situe en contrebas de l'échangeur lui-même.
La rumeur courrait depuis quelques semaines à Sète. La nouvelle voie en construction au pied de l'Estacade n'aurait pas été dimensionnée avec suffisement de soin. En conséquence, les bus auraient été dans l'impossibilité de l'emprunter le rayon de courbure du virage d'accès à la sortie du pont Sadi-Carnot étant trop court. "Il n'y a pas de problème de ce côté-là. Nous avons fait des tests au début du mois de janvier concernant le rayon de giration. Je tiens à rassurer tout le monde, cela ne pose aucun problème particulier", déclarait Valérie Andrieu, directrice du pôle Routes et Mobilités du département de l'Hérault.
"Nous sommes toujours sur le rideau de palplanches de 226 mètres de long. Il sera fini aux alentours de la mi-février. Ensuite, il va falloir installer les tirants. Ils sont au nombre de 74", c'est une phase de travaux qui devrait au moins trois mois", précisait la directrice qui ajoutait que "tout cela a pour but de consolider l'ensemble de la structure". "Ensuite, nous allons pouvoir remblayer avec de la pouzzolane (pierre volcanique de faible densité) puis couronner le combiwall (3) avec un couronnement béton. Ce n'est que cet été que l'on commencera à voir la construction de la chaussée", expliquait Valérie Andrieu précisant que "des essais de portances auraient lieu au fur et à mesure de l'avancement du chantier".
À noter, que 15 personnes travaillent sur le chantier. L'entreprise Colas s'occupe de la voirie et GTM du génie civil," sans que des problèmes d'approvisionnement en matériaux viennent perturber les délais de livraison".
(1) Sur ce total, 1 M d'€ concerne les études d'ingénierie réalisées avant le chantier. Le reste, 6 M d'€ est dévolu aux travaux. Le Département cofinance l'opération avec la participation de Sète agglopôle Méditerranée (SAM) 500 000 € HT et de l'EPR Sud de France 88 000 euros HT.
(2) Un mur constitué de pieux en acier enfoncés dans le sédiment entre lesquels on vient claver des palplanches.
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Ce sont des ralentisseurs efficaces . Pas la peine de les enlever pour les remplacer par d'autres. Ce serait inutile.
Il faudrait que quand Mme andrieu vient a sète on la fasse passer par cayene pour quelle puisse voir l'état de la route pourrie qui ma couté deux amortisseur et deux pneus
les 26 rails qui traversent la route de Cayenne n 'ont jamais été enlevés !