113 logements sociaux et à prix maîtrisé verront le jour, au printemps 2023, sur le site de l’ancien centre de lutte contre le cancer, l’Institut Claudius Regaud. Avec cette opération, Kaufman & Broad veut favoriser le parcours résidentiel des Toulousains en centre-ville.
Ce vendredi 1er octobre, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc aux côtés de Nordine Hachemi, président de Kaufman & Broad, Jacques Rubio, son directeur général région ainsi que Bertrand Serp, président de Toulouse Métropole Habitat et Frédéric Carré, président de Promologis, ont planté cinq oliviers symbolisant ainsi le démarrage des travaux des logements sociaux de Cour du Dôme à Toulouse. "Le projet a été attribué à Kaufman & Broad en 2017 par le CHU de Toulouse et l’Institut Claudius Regaud, suite à un appel d’offres et concours d’architecture", rappelle Jacques Rubio, directeur régions de Kaufman & Broad. Prenant place sur le site de l’ancien centre de lutte contre le cancer, ce projet représente "un renouvellement de la ville sur la ville" tout en répondant à plusieurs enjeux sociaux majeurs.
D’une superficie totale de 25000 m2, la future résidence se compose au total de 226 appartements, dont 113 logements sociaux, d’une résidence de tourisme Adagio et de 1000 m2 de commerces et services. "Avec 50 % de logements sociaux et à prix maîtrisés, nous avons là une opération d’une mixité parfaitement équilibrée", rappelle le maire de Toulouse et président de la métropole, Jean-Luc Moudenc. Une occasion pour le maire LR de "tordre le cou à l’entreprise de désinformation" qui a entouré ce projet de construction. Vivement critiquée, notamment par les anciens occupants du pavillon Nanta, la municipalité a été accusée d’encourager la "gentrification" du quartier en construisant des appartements de luxe, "destinée aux plus riches". "Saint-Cyprien reste Saint-Cyprien. Ce quartier a une tradition de grande mixité sociale à laquelle il ne faut pas porter atteinte", a insisté Jean-Luc Moudenc.
Attribués à Toulouse Métropole Habitat (TMH) et à Promologis dès 2019, en qualité de bailleurs sociaux, ces logements sociaux vont permettre aux foyers à revenu modeste de réinvestir certains quartiers dont ils étaient exclus à cause de la flambée des prix de l’immobilier. "Promologis s’est porté acquéreur auprès de Kaufman & Broad d’une quote-part de 44 logements sociaux destinés à la location, précise Frédéric Carré, président de Promologis. Allant du T2 au T4, les loyers débuteront à 450 euros par mois avant la déduction des aides aux logements". Quant aux logements proposés en accession à prix maîtrisé, à 3300 euros le mètre carré, ils ont déjà tous trouvé preneur.
Le projet Cour du Dôme de Kaufman & Broad cherche également à démontrer que l’acte de construire peut être respectueux de la nature. "Plus de cinquante arbres seront plantés là où il n’y en avait que trois avant, 20 % de terres végétalisées contre zéro auparavant et une emprise au sol des bâtiments diminuée de 30 %", se félicite Nordine Hachemi, président de Kaufman & Broad.
Jouxtant, l’un des sites les plus emblématiques de la Ville rose, la chapelle Saint-Joseph de La Grave et son dôme, cet espace auparavant clos, va s’ouvrir sur le quartier. Un passage sera créé dans la lignée de la coulée verte existante et permettra d’accéder au jardin Raymond VI et au musée des Abattoirs. Signé par le cabinet Taillandier Architectes, la fin du chantier est prévue au printemps 2023.
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Encore et toujours Promologis. Trous à rats ou cages à lapins.