Votre carte bancaire arrive à expiration. Cliquez ici pour la mettre à jour et continuer à profiter de votre abonnement.
Votre carte bancaire a expiré. Sans action de votre part, votre abonnement risque d’être interrompu et vous perdrez tous vos avantages.
Quoi de neuf à Carcassonne ? Comme une valse, le paysage du commerce local danse. Au rythme des fermetures, des créations ou des reprises. On fait le point – non exhaustif – sur les dernières enseignes arrivées dans la Bastide.
La valse des commerces va bon train dans le centre-ville de Carcassonne. L’heure est venue de faire un nouveau petit point. Un point positif. Car s’il paraît évident que bon nombre d’enseignes baissent leur rideau – 28 rien que dans la rue Georges-Clemenceau –, il faut aussi souligner que tout ne va pas mal et que de nouvelles boutiques continuent de voir le jour dans la Bastide Saint-Louis. Après avoir récemment évoqué dans nos colonnes l’installation d’un nouveau cordonnier rue de Verdun, de l’ouverture d’une boutique sur le thème des chats ou encore celle du Bistro Vibes place Carnot, aujourd’hui, il est question de trois nouveaux lieux. Un premier proposant des sneakers en tout genre, un second autour des souvenirs revisitées et un troisième lieu consacré aux jouets en bois. Tour d’horizon.
La préfecture audoise et sa Cité reconnue au patrimoine mondial de l’Unesco est une ville qui, à la belle saison, voit les touristes venus du monde entier arpenter ses rues. Une aubaine pour les commerçants, les cafetiers et restaurateurs mais également pour les hébergeurs de Carcassonne. Clémentine, à la tête de la franchise Serge Blanco au milieu de la rue Courtejaire l’a bien compris. Il y a quelques jours, la chef d’entreprise a ouvert sa seconde boutique juste en face de sa première. Baptisée “La Visiteuse”, la nouvelle boutique propose essentiellement des souvenirs de la région. Mais pas de simples cartes postales et autres épées de chevaliers comme l’on peut le voir à la Cité. Ici, le public peut mettre la main sur des objets pops, funs et colorés qui sortent un tantinet des sentiers battus. À l’instar des affiches Carcassonne, Limoux, Castelnaudary estampillées “Pais Chocolatine” de l’artiste Cyril Oberhoffer. Mais encore de bougies aux messages rigolos, en passant par les éventails, les tabliers et les tote bags à l’effigie de la ville. “Il y en a pour les femmes, les hommes et les enfants. L’idée était de dépoussiérer un peu l’image de la boutique de souvenirs. La rue Courtejaire est extrêmement passante en été. J’ai trouvé cela opportun de développer mon projet ici”, explique Clémentine qui essaye de proposer un maximum de produit made in France.
Sa boutique porte on ne peut mieux son nom. Située dans la petite rue de l’Aigle d’Or, quasiment au coin du croisement avec la rue Georges Clemenceau, “Aucoinderue” est le nouveau temple de la sneaker à Carcassonne. Ouvert depuis quelques jours, Lucas, 24 ans est à la tête de ce petit magasin. Pour l’ancien de chez Stalric ou encore Courir, ouvrir sa propre enseigne était une suite logique. “J’ai toujours été passionné par les sneakers, par l’association de l’urbain et de la haute couture. Dans ma boutique, on peut retrouver des pièces rares, souvent issues de collaboration avec des artistes en édition limitée. Je fonctionne pas mal à la commande. Je me charge de dénicher la paire souhaitée au client au meilleur prix possible”, souffle le jeune passionné. Si ce n’est pas son cœur de métier, Lucas propose également à la vente des t-shirts de la marque locale Eluva. À terme, il aimerait également proposer un service d’achat revente de seconde main.

Thierry, ancien ébéniste menuisier, passionné de jouets en bois d’antan.
Thierry, ancien ébéniste menuisier, passionné de jouets en bois d’antan. Independant – NATHALIE AMEN VALS

Thierry a eu mille vies. Ou tout du moins plusieurs. Après avoir longuement vécu à l’étranger et œuvré dans le tourisme, après ses années d’ébéniste menuisier, l’homme de 55 ans a posé ses valises à Carcassonne il y a quelques années. Et à décider de se consacrer à sa passion : les jouets anciens en bois. Ainsi, il a récemment ouvert sa petite boutique rue Aimé-Ramond – juste en face de la mairie – où il vend principalement ses créations. “Je fabrique des jouets en bois depuis de nombreuses années. Au fur et à mesure, j’ai rempli mon garage… Je me suis alors posé la question d’en faire ma nouvelle activité. Je confectionne des petites maisons, des garages, des chaises, des lampes en bois dans mon atelier à la maison et je les expose à la vente ici”, détaille l’artisan créateur. “Les jouets en bois, ça touche à mes souvenirs de gosse.” Dans les semaines à venir, Thierry proposera également une large collection de voitures miniatures en métal Dinky Toys.

Cindy Penez, la femme à la tête de la boutique "Berthe aux Pâquerettes".
Cindy Penez, la femme à la tête de la boutique “Berthe aux Pâquerettes”. Independant – NATHALIE AMEN VALS

Ce n’est une ouverture mais plutôt un déplacement et "une évolution". Auparavant située bien plus haut dans la rue de Verdun, il n’y a pas si longtemps l’enseigne tenue par Cindy Penez "Berthe aux Paquerettes" a élu domicile tout en bas de cette même rue. Dedié au bien-être et aux cosmétiques responsables et respectueux de l’environnement, ce petit magasin chaleureux propose également un espace salon de thé mais ce n’est pas tout. Une nouvelle corde est venue s’ajouter à l’arc de Cindy récemment : les massages essentiellement ayurvédiques, les soins du visage japonais ou encore le head spa, une première à Carcassonne.
"C’est notamment pour cela que j’ai dû déménager. Il m’a fallu trouver des locaux plus adaptés pour proposer ces nouveaux services. Cette boutique est le résultat de toutes mes expériences de vie. J’ai toujours été très animée par les questions autour de l’écologie et de la santé. Si au départ, j’étais surtout une droguerie écologique en vrac, j’avais besoin de revenir à mes premiers amours, les soins", explique l’entrepreneuse qui n’hésite à collaborer avec d’autres praticiens dans sa boutique.
"Berthe aux pâquerettes", 4 rue de Verdun. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 18 h. Tél. : 06 59 55 44 98.
0 €
Augmenter vos revenus pour mieux profiter de votre retraite. Etude gratuit[…]J’ai déjà un compte
Je n’ai pas de compte
Vous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?
Je pense que les centres villes vont s'essouffler,et même disparaître. La raison est simple à comprendre : tu vas dans le centre le PK est payant,et les flics municipaux te verbalisent,tu vas dans les zones extérieures le PKest gratuit,les prix des produits attractifs.Quand la municipalité aura compris que les parcamètres produisent un peu de finances mais tuent le commerce.
Si les parkings étaient gratuits, ils seraient occupés du matin au soir par les résidents du centre ville et les commerçants. Les clients pourraient alors se brosser pour trouver une place.
Les parkings payants ont au moins un avantage: en limitant de fait le temps de stationnement, ils empêchent les voitures ventouse et permettent, en cherchant un peu, de trouver quand même une place pour se garer.
28 commerces ont fermé rue Georges -Clémenceau ,on pourrait cité les noms?
Une bonne nouvelle
Le centre-ville était en train de mourir
Bonne chance aux nouveaux magasins

source

Catégorisé: