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Alain Fortin est aujourd’hui cavalier professionnel et possède des écuries renommées à Vassincourt. Pourtant, il n’a découvert le monde du cheval que tard, à 18 ans. Il est alors dans un lycée agricole et doit choisir un sport. Plutôt que le football, il choisit l’équitation, qu’il n’avait jamais pratiquée.
Monter à cheval lui vient très vite et il décide d’en faire son métier. « Je voulais faire quelque chose que j’aimais et que je puisse faire pendant longtemps, » explique-t-il. Alain Fortin fait un BTS hippique et se spécialise rapidement dans le dressage de chevaux de sport.
Sa professionnalisation en tant que cavalier n’arrive que plus tard, puisqu’il ne commence les concours qu’à 35 ans. Même si ces épreuves sont stressantes au début, Alain Fortin commence à s’y habituer. « On essaye les concours, et si ça marche, on continue. » C’est de cette manière qu’il est devenu professionnel.
Pour que la réussite aux concours perdure, cela nécessite cependant d’être strict, d’autant que la spécialité de ce cavalier est de monter de jeunes chevaux. « Tout le monde veut monter le meilleur cheval, mais peu de personnes s’intéressent au dressage, » estime Alain Fortin. C’est pourtant une étape nécessaire pour former les futurs champions internationaux.
Aujourd’hui, les concours sont toujours une source de stress pour le cavalier professionnel, mais pas le même que celui des débuts. Il engage maintenant sa responsabilité, la réputation des animaux qu’il dresse, et cela peut avoir des conséquences économiques sur ses écuries, puisque ses chevaux sont dressés pour être vendus.
Avec les années, c’est son rapport tout entier au cheval qui a changé. « J’ai plus de patience maintenant. Je me suis rendu compte que c’est le cheval qui fait tout, nous devons nous adapter à lui. Comprendre ça permet de faire moins d’erreurs techniques. On adopte aussi une meilleure position sur le cheval, on est plus à l’écoute », admet Alain Fortin.
Pour autant, dans le dressage, il ne s’agit pas de s’attacher aux chevaux. « Il y a évidemment des chevaux avec lesquels on a plus d’affinités que d’autres, » explique le cavalier professionnel. « J’aime ceux qui sont volontaires, qui n’ont pas mauvais caractère et ne sont pas fainéants. Mais on peut toujours se tromper. »
Cette rigueur dans le dressage fait la force de l’écurie, qui accumule les prix en concours. Avec la meilleure des réussites lorsque les chevaux atteignent la finale nationale du concours pour les jeunes chevaux, à Fontainebleau. Et c’est à force de travail et de passion qu’on atteint ce niveau.

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