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La garantie plancher est une garantie optionnelle du contrat d’assurance-vie, souscrite ou non par le détenteur du contrat, qui lui garantit que le ou les bénéficiaire(s) de son contrat d’assurance-vie toucheront à son décès une somme minimale au moins égale au cumul des sommes versées, mais qui peut être plus importante selon le type de garantie plancher souscrite.
Rappelons que la garantie plancher porte bien évidemment sur les sommes investies par le souscripteur du contrat sur les supports en unités de compte de l’assurance-vie, qui peuvent varier à la hausse ou à la baisse selon les fluctuations du marché et présentent donc un risque de moins-value. Le fonds euros, garanti en capital, n’est bien sûr pas concerné.
Avec la garantie plancher, c’est l’assureur qui, moyennant une cotisation annuelle du détenteur du contrat d’assurance-vie, prend en charge les risques de perte de capital. La garantie plancher intervenant seulement au décès du souscripteur du contrat, elle peut être assimilée à une garantie décès au profit des bénéficiaires.
La garantie plancher permet au souscripteur du contrat de garantir à son ou ses bénéficiaire(s) le versement d’un montant minimal à son décès. Il s’agit d’un moyen de préparer / assurer sa succession depuis un placement déjà très avantageux fiscalement en matière de succession.
Notez qu’il existe 4 types de garantie plancher qui permettent de garantir le versement d’un capital plus ou moins important.
Avec la garantie plancher classique, les bénéficiaires toucheront au décès du souscripteur le montant que ce dernier avait investi en unités de compte, sans tenir compte de la moins-value éventuelle de ses investissements à son décès. Par exemple, le bénéficiaire d’un souscripteur qui a investi 30 000 euros et dont la valorisation de ses investissements en UC au moment de son décès n’est que de 26 000 euros (4 000 euros de moins-value) touchera bien 30 000 euros et non 26 000 euros. La perte en capital est exclue.
Avec la garantie plancher indexée, un taux d’indexation est appliqué chaque année sur vos versements cumulés, permettant au souscripteur du contrat de déterminer quel sera le capital minimum que pourront toucher ses bénéficiaires. Par exemple, le bénéficiaire d’un souscripteur qui a investi 50 000 euros avec un au taux d’indexation de 2 % par an touchera au moment du décès du souscripteur si celui-ci intervient au bout de 10 ans la somme de 60 950 euros.
Avec la garantie plancher cliquet, le montant versé au bénéficiaire au décès du souscripteur est égal à la valeur la plus élevée atteinte par le contrat. Notez que cette option n’est cependant accessible que pour les détenteurs d’un contrat âgés au moins de 65 ans ou 70 ans selon les assureurs. Par exemple, un souscripteur a placé 80 000 euros sur son contrat à 70 ans. À 75 ans, le capital atteint 105 000 euros avant de redescendre à 90 000 euros au décès de l’assuré à 80 ans : le bénéficiaire touchera 105 000 euros.
Avec la garantie majorée, le montant versé au bénéficiaire au décès du détenteur du contrat est choisi par l’assuré au moment de la souscription en affectant le capital atteint d’un coefficient de majoration. Par exemple, l’assuré a effectué un premier versement de 50 000 euros avant de réaliser d’autres versements représentant au total 50 000 euros supplémentaires et il a fixé à la souscription un coefficient de majoration de 130 %, alors le bénéficiaire touchera au décès de l’assuré 130 000 euros.
Lire aussi: Assurance-vie : comment optimiser ses retraits ?
Le principal inconvénient de la garantie plancher, c’est bien sûr son prix. Celui-ci qui dépend de 3 facteurs : type de garantie, âge de l’assuré et capital sous risque (différence entre le montant assuré et la valeur de l’épargne atteinte à un moment donné) et il peut s’avérer particulièrement élevé.
De plus, la garantie plancher de l’assurance-vie s’accompagne aussi de certaines contraintes comme une visite médicale, un questionnaire détaillé de vos habitudes de vie, mais aussi parfois des restrictions. Ainsi, la pratique d’activité à risque ou le suicide peuvent empêcher la garantie plancher de s’appliquer. La garantie plancher s’adresse donc plutôt à des personnes âgées qui possèdent un contrat d’assurance-vie avec un capital conséquent placé en unités de compte et qui souhaitent préparer leur succession en anticipant un décès prochain.
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