Photo © Akhilesh Sharma Itriu
La communauté des paroissiens est ébahie : comment imaginer en effet que la crypte de la cathédrale Saint-Etienne d’Agde ait contenu tout ce temps un trésor, sans même que quiconque en ait soupçonné la présence ? C’est pourtant le cas.
Des travaux de fouille de la crypte, à visée archéologique, étaient à la base uniquement destinés à vérifier qu’aucun vestige résultant de vingt-six siècles d’histoire, entre Phocéens, Romains et Wisigoths, n’était enfoui dans le sol. L’archéologue Julien Rouletabille, auteur de cette découverte qui va s’avérer majeure pour l’avenir de la commune d’Agde, explique…
Le trésor découvert par Julien Rouletabille est évalué à “plusieurs centaines de millions d’euros”, selon lui. Il est notamment composé d’une “tiare en or, diamants, émeraudes et rubis estimée à elle seule à 30 millions d’euros. Remontant à environ 525 avant J.-C, celle-ci aurait été réalisée à la période où les Phocéens étaient venus de Marseille”. Outre cette tiare, l’archéologue a mis au jour de nombreux bijoux, mais aussi des pièces d’or qui valent une fortune.
Un ostensoir en or (pièce d’orfèvrerie en forme de soleil, reposant sur un pied, destinée à recevoir dans sa lunule une hostie), de facture plus récente, a également été mis au jour.
Chose plus surprenante encore, révèle l’archéologue :des lingots d’or datant de la Seconde Guerre mondiale ont également été sortis de terre. Ils avaient vraisemblablement été cachés profondément dans le sous-sol de la crypte pour échapper à l’armée allemande, qui commença à occuper Agde le 13 novembre 1942, à la suite de l’invasion de la zone libre, dans le cadre de l’opération Anton”. Pour prévenir un éventuel débarquement, les Allemands avaient alors fortifié la côte, bâtissant des blockhaus, dont certains bordent encore la plage de la Tamarissière. Selon les premières hypothèses, le propriétaire des lingots a certainement trouvé la mort sous le joug nazi, sans pouvoir prévenir quiconque de leur localisation, emportant son secret dans sa tombe…
Ce trésor risquant d’attirer les convoitises, “il a été immédiatement acheminé vers le musée du Louvre en camions blindés pour y subir une seconde expertise et affiner le montant du trésor découvert”, nous apprend Julien Rouletabille. Il pourrait ensuite être restitué à la Ville d’Agde et être exposé au Musée de l’Ephèbe.
Vous l’aurez compris, cet article ayant été publié le 1er avril, il s’agissait d’un poisson d’avril. Beaucoup de nos lecteurs ont mordu à l’hameçon, d’autres ont compris la supercherie. La rédaction a pris un plaisir infini à concocter cette blague, et donne rendez-vous à ses lecteurs dans un an, pour un nouvel article fantaisiste…
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Ne serait-ce pas un poisson d’avril ?
Poisson d’avril, Rouletabille !!!!
C est très bien laissons ce coin sauvage tranquille il vaudra bien plus cette espace naturel qu un lieu en béton !!
Fabuleuse cette découverte
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