l’essentiel Diverses opérations de "blocage" ont eu lieu ce samedi 23 juillet dans le Pays basque, notamment à Biarritz. Des militants de Bake Bidea et des Artisans de la Paix ont réclamé la libération de deux prisonniers basques, ex-membres d'ETA. À 16 heures, tous les points de blocage ont été levés. Six personnes ont été placées en garde à vue.
Six personnes ont été placées en garde à vue pour leur rôle pendant une des actions de "blocage" du Pays basque organisées ce samedi pour réclamer la libération de deux prisonniers basques et interdites par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, a-t-on appris auprès du parquet de Bayonne.
Vers 8h30, ce groupe a réussi à pénétrer sur le tarmac de l'aéroport de Biarritz avant d'en être délogé par la police et d'être placé en garde à vue pour "introduction non autorisée dans la zone côté piste d'un aéroport". Environ 1700 personnes selon les organisateurs , 950 selon la préfecture, se sont réparties samedi sur dix points de blocage d'axes de circulation, sur la côte basque comme à l'intérieur des terres.
Ces actions "de désobéissance civile" visent à attirer l'attention sur le sort de deux prisonniers basques septuagénaires, anciens membres d'ETA incarcérés depuis 32 ans, Jakes Esnal et Ion Parot. Elles permettent "de mettre le sujet sur la table et d'avoir un écho plus large, encore renforcé par l'interdiction par la préfecture hier (vendredi)", a estimé Mathieu Boloquy, du mouvement de défense des droits des prisonniers basques Bake Bidea.
À Biarritz, vers midi, une soixantaine de militants bloquaient le boulevard qui relie autoroute, gare et aéroport. Après avoir installé des pneus et des palettes en bois en travers de la route, les manifestants se sont postés derrière une banderole affichant les messages "Stop vengeance d'État" et "32 ans de prison, ça suffit !". Des effectifs de la police sont présents, avec des renforts de la police nationale espagnole.
La préfecture a indiqué à la mi-journée que des itinéraires de déviation via des axes secondaires avaient été mis en place et que le trafic routier, autoroutier et aérien était "fluide". Selon Bake Bidea, cinq militants se sont enchaînés dans la matinée aux voies de chemin de fer à Boucau, au nord de Bayonne. La préfecture a fait part "d'une intervention policière en cours".
Le trafic ferroviaire a été interrompu vers 11h dans les deux sens de circulation, entre Bayonne et Saint-Vincent-de-Tyrosse (Landes), en raison de "personnes sur la voie", a expliqué à l'AFP la SNCF. Pour interdire ces actions prévues de longue date par les militants, le préfet Eric Spitz a expliqué vendredi qu'elles faisaient "porter un grave risque sur la sécurité et la santé des personnes", habitants et touristes, en ce jour de chassé-croisé classé rouge par Bison Futé. Les organisateurs ont maintenu leurs actions en assurant qu'ils avaient "pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des personnes".
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Toujours une infime fraction de de la population qui s'octroi le droit d'emmerder l'autre au nom de ceci-cela.
La paix entre l'ETA et la France a été signée car l'Eta a promis son désarmement , et la France, la libération des prisonniers.
L'ETA a rendu ses armes. La France doit respecter l'accord et libérer les prisonniers basques
un lecteur ns précise que les attentats de ces 2 septuagénaires , ce sont 11 morts , donc , ma foi , par ces temps de grosses chaleurs , ils sont bien à l'ombre,,,,,et qu'ils y restent ;
par contre , je doute que les auteurs du Bataclan feront 32 ans ,,,,,,mais là , fallait envoyer un message fort aux '' Basques '' et aux espagnols ( les victimes , d'aprés ce lecteur , sont 11 militaires espagnols ) ;

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