Erreur d'authentification
Votre compte a été clôturé.
Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.

Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant : Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l’adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n’avez pas reçu cet email, contactez-nous

Un email de confirmation vient de vous être adressé.
8 caractères minimum
1 majuscule
1 minuscule
1 chiffre
1 caractère spécial
Différent de votre pseudo
Les deux mots de passe sont identiques
Bénéficiez gratuitement de fonctionnalités et de services additionnels. Devenez membre
Nouveau sur Boursorama ? Devenez membre

En France, obtenir un prêt immobilier est devenu plus compliqué. Mais on est loin de la situation, plus critique, aux États-Unis où les taux flambent. Les prêts à taux fixe sur 30 ans – les plus populaires outre-Atlantique – ont dépassé la barre des 5%, selon Freddie Mac , l’un des spécialistes américains des prêts hypothécaires qui équivalent à nos crédits immobiliers. Plus précisément, ils se négocient à 5,3% en moyenne. Du jamais vu depuis plus de 11 ans! Pour les futurs acheteurs américains, c’est la double peine: en un an, les prix de l’immobilier (ancien) ont flambé de plus de 15%!
Surtout, en moins de six mois, ces taux ont grimpé de plus de 2 points (voir le graphique ci-dessous)! Ce qui représente une augmentation de plus de 200 dollars (plus de 190 euros) des sommes remboursées chaque mois par les emprunteurs américains, pour l’achat d’un logement au prix médian de 375.300 dollars (356.000 euros), selon la National Association of Realtors, qui fédère l’immobilier résidentiel et commercial. Une progression record en aussi peu de temps qui n’avait plus été enregistrée depuis près de 30 ans, selon Freddie Mac.
« Dans les prochains mois, nous prévoyons que la politique monétaire (hausse des taux directeurs de la Banque centrale américaine, NDLR) et l’inflation décourageront de nombreux consommateurs, affaibliront les achats immobiliers et ralentiront la croissance des prix des maison s», annonce Freddie Mac. « Les Américains doivent puiser dans leurs réserves pour acheter une maison , confirme Jonathan Merry, PDG de MoneyTransfers, spécialisé dans le transfert d’argent en ligne. La forte hausse des taux risque d’exclure des acheteurs qui ne peuvent pas verser d’acomptes importants ».
Les États-Unis font face à une inflation qui a dépassé les 8% sur un an et fait flamber aussi les loyers . Pour la juguler, la Banque centrale américaine a commencé à relever ses taux et pourrait accélérer la cadence en septembre si la hausse des prix persiste . Ce qui oblige les banques à faire de même avec leurs taux de crédit. Au grand dam des futurs emprunteurs immobiliers. Un scénario qui rappelle celui redouté pour la zone euro et particulièrement pour la France. À ceci près que dans l’Hexagone, les taux de crédit grimpent à un rythme beaucoup moins effréné. Et ce, même si la hausse a été plus brutale que prévu, aux dires des experts du courtage immobilier. En moins de 6 mois, les taux sur 25 ans n’ont grimpé «que» de 0,6 point et de 0,5 point pour les crédits sur 20 ans, selon les principaux courtiers.
À noter que deux tiers des crédits immobiliers sont octroyés sur une durée comprise entre 21 et 25 ans, selon l’Observatoire Crédit Logement. Dans l’ancien, il n’existe plus de données en France sur 30 ans car depuis le 1er janvier 2022, les emprunts de plus de 25 ans sont interdits . En revanche, ils sont autorisés pour les achats de logements neufs mais limités à 27 ans. Sur 15 ans, les crédits, moins fréquents aux États-Unis et en France, se négocient actuellement 4,48% outre-Atlantique et 1,3% dans l’Hexagone.
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Wall Street conclut en baisse sa pire année depuis 2008
Wall Street termine 2022 dans le rouge, enregistre sa plus forte baisse depuis 2008
La Bourse de Paris finit l'année déprimée
Annuler une vente pour vice caché
Attention à ces faux sites « administratifs » qui vous font payer pour rien
Le lourd poids des dépenses contraintes
Copyright © 2022
Boursorama Banque, SA au capital de 51 171 597,60 € – RCS Nanterre 351 058 151 – TVA FR 69 351 058 151 – 44 rue Traversière, CS 80134, 92772 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX

source