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L’itinéraire cyclable du Canal des deux mers relie la côte Atlantique à la côte Méditerranéenne, de Royan à Sète. Sur 750 km, on pédale le long de l’Estuaire de la Gironde puis du Canal de Garonne. Suivez le guide.
Pour les aficionados du bikepacking et les accros de l’aventure à deux roues, il fait partie des incontournables. L’itinéraire cyclable du Canal des deux mers relie la côte Atlantique à la côte Méditerranéenne, de Royan à Sète. Sur 750 km, on pédale le long de l’Estuaire de la Gironde puis du Canal de Garonne. Arrivé à Toulouse, on file cheveux au vent sur le mythique canal du Midi, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Chacun le fait à son rythme, dans le sens qu’il veut, en partie ou en totalité. Avant de s’y aventurer, suivez le guide pour faire de votre séjour sur le Canal des deux mers un pur moment de liberté en communion avec votre bicyclette.
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JOUR 1 : DE ROYAN À MORTAGNE-SUR-GIRONDE, 32 KM
Le périple à deux roues commence sur le front de mer royannais. Quel régal de se balader sur ces pistes cyclables aménagées. L’océan à droite et de belles demeures des années 1950 à gauche. Jusqu’à Bordeaux, l’itinéraire longe l’estuaire de la Gironde, surprenant, sauvage et simplement sublime. Après une visite de Royan, cap sur le parc de l’estuaire à Saint-Georges-de-Didonne, à 6 km de là. Pause ressourçante au cœur de la forêt de Suzac. On peut y faire une promenade nature de 6 km, en apprendre plus sur la faune et la flore qui peuplent cet espace ou grimper jusqu’à la Tour du Guet pour une vue à 360 degrés sur l’océan.
Avant de repartir, pause gourmande à l’espace « café transat ». Sa terrasse avec vue panoramique sur la Côte Royannaise vaut le détour ! La suite de l’itinéraire nous emmène sur des chemins rustiques protégés le long de la falaise. On y découvre les multiples cabanes de pêcheurs, plusieurs petits ports charmants, d’infinis champs de tournesols… Puis on atterrit à Mortagne-sur-Gironde après quelques montées qui font chauffer les cuisses. Cette bourgade de 1000 habitants a un charme sans pareil.
On pose les vélos au Domaine du Meunier, sublime maison familiale à la déco étonnante. Avant de s’abandonner dans les bras de Morphée dans l’une de ses spacieuses chambres d’hôtes, on régale ses papilles au Comptoir de la Rive avec des produits locaux sélectionnés avec passion par la patronne, Pascale. Si vous avez de la chance, vous tomberez un soir de concert. Sur fond de jazz, on déguste les merveilles locales, un plateau d’huîtres, une terrine charentaise, un tarama fait maison, le tout accompagné d’une sélection viticole du coin… Le bonheur.
JOUR 2 : DE MORTAGNE À AVENSAN, 90 KM
La route se poursuit en direction de Blaye, à travers d’immenses marais et la réserve ornithologique. Levez la tête du guidon pour admirer l’envol des cigognes, des hérons et des buses. Arrivé au cœur de la ville, on remarque tout de suite la jolie citadelle pensée par Vauban, perchée à flanc de falaise. Avant de sauter dans le bac direction Lamarque, on craque pour un sachet de pralines, le produit phare du coin.
Une fois passé de l’autre côté de la rive, l’ambiance change. Les trous sur les chemins viticoles secouent un peu le vélo mais le spectacle en vaut le détour. On pédale ici au milieu des vignobles du Médoc, et notamment dans la région des grandes maisons Margaux. Comme celui du Marquis de Terme, l’un des rares dont on peut visiter le domaine. C’est la pause idéale pour le goûter pour déguster quelques créations de la maison accompagnées de douceurs locales. Coup de cœur pour sa guinguette située au milieu de son immense cour intérieure, à l’ombre des platanes centenaires. Le lieu est d’ailleurs labélisé « Accueil Vélo ».
À 10 km de là, à Avensan, on traverse les vignes direction le château Meyre pour terminer cette seconde journée sur une jolie note. La nouvelle manager de cette demeure de charme, Sophie, est pleine de petites attentions, tout comme Lucie-Anne, la cheffe, qui régale les papilles de ses convives avec des assiettes colorées, fraîches, dont une partie des produits vient de son jardin.
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JOUR 3 : D’AVENSAN À LA RÉOLE, 101 KM
Encore quelques coups de pédale dans les vignes avant d’arriver le long de la voie de chemin de fer, au cœur d’une forêt qui apporte un peu de fraîcheur. Dans ce sens, le parcours est en pente douce, un vrai plaisir de se laisser filer ! L’itinéraire nous emmène jusqu’à Bordeaux. En toute saison, les bords de la Garonne sont très animés et fréquentés. On ne loupe pas la promenade avec les immenses statues du chat de Geluck ou la place aux jets d’eau qui rassemble petits et grands.
Difficile de ne pas s’arrêter plus longtemps découvrir la capitale de la Nouvelle Aquitaine mais le reste de l’itinéraire réserve encore bien des surprises. Comme l’Abbaye de la Sauve Majeure, à 25 km de la Belle endormie. Classé monument historique et Monument National, ce chef-d’œuvre de l’art roman offre un panorama sublime sur la campagne environnante. L’arrière-pays bordelais cache aussi quelques pentes raides. On serpente à bicyclette entre les villages pour éviter les routes trop fréquentées jusqu’à La Réole. Cette bourgade accrochée à flanc de colline au-dessus de la Garonne est, avec Bordeaux, labellisée Ville d’art et d’histoire.
Encore quelques coups de pédale pour se sentir le temps d’une soirée comme à la maison dans la chambre d’hôtes Chez Any, à Fontet. Any et Sylvain réservent un accueil chaleureux et attentionné à tous leurs hôtes. Chacun son espace privé à la déco raffinée. Les lieux de vie sont propices à la détente et aux rencontres, comme leur jardin luxuriant où trônent la piscine et le jacuzzi. Le coin idéal pour échanger autour d’un apéritif avant de s’attabler pour déguster les préparations maison d’Any. Bon moment assuré.
JOUR 4 : DE LA RÉOLE À AGEN, 82 KM
Après avoir parcouru le sud de la Gironde, le Lot-et-Garonne pointe le bout de son nez. Le pays des écluses, des petits ports, des platanes sur le bord de route… À commencer par Meilhan-sur-Garonne. Depuis la place du tertre en haut de ce village, on peut profiter d’un point de vue sur le fleuve et le canal qui le longe. L’un des rares endroits où on peut admirer les deux en même temps. Autre petite cité qui mérite un arrêt : le Mas d’Agenais, l’un des plus anciens villages du département. Passage sur la double écluse de Buzet-sur-Baïse et halte dans la bastide de Sérignac-sur-Garonne pour admirer le clocher hélicoïdal de l’église, unique en Nouvelle-Aquitaine.
L’arrivée à Agen se fait par le pont-canal en pierre de tailles, le deuxième plus long de France. De l’autre côté, le Café Vélo nous tend les bras. C’est l’endroit idéal pour boire un café en faisant réviser son bolide.
On tire encore quelques kilomètres pour atteindre la perle rare de cette jolie cité, la chambre d’hôtes Quand la Ville Dort. Sur les bords du canal, Vincent accueille ses convives avec distinction et simplicité dans sa demeure des années 1940. Après avoir gravi des dizaines de marches pentues, on découvre la décoration unique réalisée par cet ancien stewart. Depuis son jardin luxuriant on se sent privilégié, au bord de la piscine, surplombant la paisible ville d’Agen. Vincent ne cuisine pas, sauf pour le petit déjeuner mais en 5 minutes à pied, on se trouve dans le centre-ville, devant la porte de chez Arômes. Coup de cœur pour ce restaurant. Les goûts et les associations sont francs et inventifs, les produits locaux et de saison et les assiettes colorées et gourmandes.
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JOUR 5 : D’AGEN À MOISSAC, 55KM
Au fil des kilomètres l’agitation de la ville s’estompe. Comme coupé du monde, on roule sur le canal de Garonne à l’ombre des platanes jusqu’au port de Valence-d’Agen. Cette ancienne bastide anglaise du XIIIe siècle est très paisible. On y fait volontiers un petit tour pour découvrir ses différents lavoirs au bord de l’eau, sa place nationale entourée de maisons à embans et sa jolie halle métallique. Ici, la vallée se fait plus encaissée. On emprunte sans hésiter une variante de l’itinéraire pour passer par Auvillar, classé parmi les plus beaux villages de France.
Son centre-ville pavé fait de maisons en briques rouges vaut quelques coups de pédale supplémentaires. Ne manquez pas non plus la vue panoramique sur la Garonne depuis son belvédère ! On reprend des forces place de l’horloge, chez « Le Petit Palais », avant de repartir sur la voie verte direction Saint-Nicolas-de-la-Grave. Petite halte rafraîchissante à la confluence du Tarn et de la Garonne sur la base de loisir. On l’emprunte par le pont Coudol équipé d’une rampe à vélo. On s’écarte d’un petit kilomètre pour s’offrir une pause nature au bord d’un lac où de nombreuses activités sont proposées.
Encore quelque 9 km pour atteindre Moissac, entre plaines et coteaux. La ville est célèbre pour son abbaye et son cloître, classés au patrimoine mondial de l’Unesco. On prolonge le plaisir dans le centre du bourg charmant. La ville dispose de garages à vélo individuels, très pratiques pour poser sa monture le temps d’une promenade citadine.
Pause pour le soir au Moulin de Moissac, immense bâtisse de 1474 transformée en hôtel qui offre une jolie vue sur le cours d’eau.
JOUR 6 : DE MOISSAC À TOULOUSE, 62 KM
Avant de repartir sur le Canal des 2 mers, on prend le temps de découvrir le marché de producteurs de Moissac sur la place des Récollets. De nouveau sur le tracé, on emprunte le majestueux Pont Cacor, qui permet au Canal d’enjamber le Tarn. Après 23 km, on tombe sur la Pente d’eau de Montech. Une sorte d’ascenseur à bateaux désormais transformé en un musée immersif sur le canal latéral à la Garonne. En lisant les panneaux le long de l’eau, on comprend l’histoire de cette prouesse technique. C’est fascinant.
Arrêt obligatoire au Bistrot Constant, membre du label Accueil Vélo. Cette ancienne maison d’éclusier a été transformée en un lieu contemporain. On y mange des plats délicieux dans une ambiance chaleureuse. Reste encore 47 km avant de rallier la Ville Rose. On croise la route de l’écluse d’Embalens, du joli village médiéval de Grenade sur Garonne ou de Castelnau d’Estrefonds, où s’étend le nord du département. Toulouse regorge de pistes cyclables.
On se gare à l’hôtel Albert Ier qui dispose d’un endroit plutôt atypique où ranger son vélo, puisqu’il est suspendu. On part reprendre des forces au J’GO, maison gourmande établie en 1995. On y dévore des plats locaux généreux, accompagnés de frites maison cuites à la graisse de canard. L’ambiance y est très conviviale et le service parfait.
JOUR 7 : DE TOULOUSE À CASTELNAUDARY, 65 KM
C’est ici que commence le canal du Midi, classé Unesco. Avant de s’aventurer sur ce dernier, petit tour dans Toulouse, pour découvrir son centre historique propice aux promenades à pied ou à vélo. Jusqu’à Port-Lauragais, la piste cyclable est bien aménagée. Sur le chemin, on y découvre des clochers-murs caractéristiques du Lauragais, des écluses atypiques comme celle de Négra avec sa chapelle en bord de canal. Les écluses ovales et les petits ports se succèdent. Attention, sur cette portion les berges du Canal deviennent brutalement jonchées de racines, de pierres, de roseaux et autres végétaux envahissants. Classé Unesco, le Canal doit rester ici « dans son jus ». Alors n’oubliez pas de vous équiper de matériel de rechange, au cas où. Ici, un VTT avec de bonnes suspensions est préférable.
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Castelnaudary apparaît finalement, avec le plus grand plan d’eau du canal (7 ha) et ses quatre écluses. Sa vieille cité aux allures méridionales vaut le détour. Idéal pour digérer après avoir dégusté la spécialité locale, le cassoulet. À l’Hostel du Grand Bassin, Sophie le cuisine parfois en 7 cuissons. Un délice après tant de kilomètres parcourus à la force des mollets. Dans cette ancienne maison éclusière très cosy, Sophie a l’habitude d’accueillir des cyclistes pour une ou plusieurs nuits. L’occasion de faire une pause gourmande et conviviale avant de repartir sur les sentiers accidentés du canal du Midi.
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JOUR 8 : DE CASTELNAUDARY À LÉZIGNAN-CORBIÈRES, 72 KM
On quitte la capitale du Lauragais en admirant les sublimes couleurs matinales qui se reflètent sur les eaux de son grand bassin. C’est parti pour une étape paisible, en passant par Saint-Papoul, petit village du pays cathare avec sa belle abbaye et son cloître. Le point d’orgue de cette journée est sans aucun doute Bram, un bourg unique, célèbre pour son architecture médiévale en « circulade ». On profite de ses ruelles concentriques fleuries au cours d’une balade.
C’est la dernière étape du Canal des 2 mers dans le Lauragais. On passe alors des larges plaines agricoles aux coteaux rocheux ensoleillés avant d’arrivée à Carcassonne, où le canal se trouve encaissé dans les faubourgs de la bastide. Cette cité médiévale (la plus importante d’Europe !) classée Unesco a quelque chose de magique. Peut-être parce qu’elle a inspiré Walt Disney pour La Belle au Bois Dormant… On en profite pour y faire une pause déjeuner paisible.
L’étape continue avec de belles découvertes comme Trèbes, village fortifié moyenâgeux, Marseillette, petite cité en surplomb qui offre une jolie vue sur les vignobles depuis les terrasses de l’église. On y change de rive pour des coups de pédales entre le Minervois et le Narbonnais. Passage par Homps et son charmant petit port.
Cap sur le sud en déviant de quelques kilomètres de la trace pour rejoindre la ville de Lézignan-Corbières. C’est ici que se trouve le seul camping du coin : La Pinède. Un espace calme, familial avec une belle terrasse extérieure qui permet des soirées d’été gourmandes.
JOUR 9 : DE LÉZIGNAN-CORBIÈRES À NISSAN-LEZ-ENSERUNE, 50 KM
La végétation commence à sentir bon la Méditerranée. On croise une myriade de petits villages de charme, tant par les habitants accueillants à l’accent chantant que par les bâtisses colorées. À l’image d’Argens, de Roubia ou de Ventenac. Ne pas louper non plus le Somail avec son vieux pont patiné surmonté d’une chapelle. On peut ici faire une échappée vers Narbonne, cité très agréable où il fait bon flâner dans le centre-ville piéton. Si vous n’optez pas pour cette option, direction Capestang. Quand on approche ce village à l’impressionnante tour-clocher, le canal devient sinueux car il épouse les courbes de niveaux des collines du Minervois. Points de vue garantis !
Il en est un autre qu’il ne faut pas rater : celui de l’oppidum d’Ensérune. On y admire l’étang asséché de Montady, une cuvette à la forme géométrique surprenante. D’immenses parcelles triangulaires s’étendent sur 430 ha.
Non loin de là, Sandrine et Jean accueillent avec bonheur dans leur sublime maison aux portes de Béziers, À l’orée des vignes. Le couple a restauré seul cette bâtisse pour en faire un petit coin de paradis. Bières et vins locaux, grande tablée et marmite succulente sous le soleil biterrois… Tout ce dont on rêve après tous ces kilomètres à vélo.
JOUR 10 : DE NISSAN-LEZ-ENSERUNE À SÈTE, 60 KM
Le périple se termine mais quelques merveilles restent encore à découvrir ! On ne peut passer sur le Canal des 2 mers sans s’arrêter un moment aux 9 écluses de Fonseranes, troisième monument le plus visité du Languedoc. Le spectacle est hypnotisant. On arrive enfin au cœur de la dernière grande cité de cet itinéraire : Béziers. On ne manque pas d’admirer la cathédrale Saint-Nazaire et le pont Vieux sous cette dernière. La ville natale de Riquet a été bâtie sur un éperon rocheux au-dessus de l’Orb. D’immenses domaines datant du XIXe siècle l’entourent.
Le parcours se poursuit jusqu’à Agde, en passant par Portiragnes, Vias, Marseillan-Plage. Cette portion permet de pédaler à travers plusieurs réserves naturelles. Un dernier effort pour rejoindre Sète en passant par la réserve de Bagnas puis le long de l’étang de Thau. Les derniers coups de pédale avec la mer à droite et la jolie ville de Georges Brassens à gauche ont quelque chose d’émouvant.
Quel vélo choisir ?
Utilisé pour le transport de marchandises jusque dans les années 80, ce tracé est désormais emprunté par des millions de cyclistes et randonneurs chaque année. Le revêtement de la route est irréprochable entre Royan et Toulouse, beaucoup moins sur le canal du Midi. Les chemins de halages sont restés dans leur jus car le site est classé. Les milliers de platanes qui ornaient ces fameux canaux ont dû être abattus à cause d’un champignon dévastateur. Et les racines ont causé pas mal de dégâts sur la chaussée… Il peut donc y avoir des passages un peu techniques. Pour cette portion, mieux vaut s’équiper d’un VTT ou d’un gravel.
Comment s’organiser ?
Chacun peut organiser son itinéraire comme il le veut. On peut décider de ne faire qu’une partie du tracé. Il se quitte et se rejoint très facilement en train. On peut aussi se lancer sur l’intégralité du parcours. Généralement, il faut compter au moins 10 à 12 jours pour le terminer.
Durant ces 750 km, on suit le balisage vert qui indique la direction à suivre. Restez attentifs, surtout en arrivant dans les métropoles comme Bordeaux ou Toulouse. On peut vite s’emmêler les pinceaux parmi tous les panneaux et prendre la direction d’un autre itinéraire. Pensez alors à télécharger le tracé GPS directement sur le site officiel. On peut avoir l’intégralité de l’itinéraire ou une seule étape à la fois. Et pour être sûr d’éviter tout problème, on peut garder sous la main le guide du Routard du Canal des deux mers.
Quand partir ?
Quelle que soit la saison, on craint peu les températures fraîches grâce à sa situation géographique. Les meilleures périodes restent la fin de l’été, le début de l’automne et le printemps. Cela reste un régal de l’arpenter à la période estivale mais attention à la fréquentation !
Où dormir, se restaurer ?
Côté hébergement, de nombreux établissements labellisés « Accueil Vélo » se trouvent tout le long du parcours. Il n’y a plus qu’à faire un choix en fonction des points de chute choisis chaque soir. À noter que ces derniers doivent disposer d’un endroit sécurisé où faire dormir votre monture et d’un nécessaire en cas de panne technique.
Côté ravitaillement, vous ne serez pas non plus en reste. L’itinéraire traverse des coins renommés pour leur gastronomie. C’est l’occasion de découvrir les délices de ces terroirs ! On trouve aussi toujours un petit bistrot en bord de canal ou une guinguette pour manger sur le pouce le midi avant de repartir. Pensez aussi à toujours avoir un en-cas sur vous, comme des barres de céréales ou un fruit. Un coup de fatigue est vite arrivé, surtout si on n’a pas l’habitude de pédaler.
Pour ceux qui ne veulent pas charrier toutes leurs affaires sur le vélo, différents services de bagageries sont disponibles. Comme BagaFrance, France Vélo ou Cyrpeo. Chaque jour, vos affaires sont récupérées puis déposés au prochain hébergement indiqué avant la fin de journée.
meliri
le
Vous êtes gentil concernant l’état du halage après castelnaudary, c’est une honte quand on parle de vélo route sur un parcours aussi mythique, même le balisage est défaillant, le tourisme en péniche oui mais le vélo ils n’en veulent apparemment pas.
À l’occasion du lancement de la ligne Paris-Kittilä, opérée par Air France, cap vers cette région préservée des foules, à l’extrême nord-ouest du pays.
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De Royan à Sète : dix jours à vélo sur le Canal des deux mers
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