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La superstar de la pop est décédée ce dimanche 10 janvier. L’occasion de revenir sur les cinq choses à savoir sur son personnage.
David Bowie vient de s’éteindre. Et avec lui l’imaginaire débridé d’une légende qui a influencé des générations d’artistes et de fans. De l’icône sexuelle avant-gardiste, au précurseur du Glam Rock, de l’adepte de science-fiction à son personnage de Ziggy Stardust, sans oublier son dernier album Blackstar sorti il y a quelques jours, retour sur la carrière d’en extra-terrestre de la pop.
● Icône sexuelle d’avant-garde
Dès ses débuts, David Bowie, de son vrai nom David Robert Jones, s’amuse à confondre à les genres. Sur
la pochette de son album The Man Who Sold the World sorti en 1970, il porte une robe et arbore une androgynie assumée. Deux ans plus tard, il déclare sa bisexualité dans une interview avec Melody Maker, l’annonce ne surprend guère mais choque une société alors plus conservatrice. Il la réitère quelques années plus tard «C’est vrai, je suis bisexuel. Mais je ne peux pas nier que cela m’ait aidé, c’est la meilleure chose qui me soit arrivée», explique-t-il dans Playboy, en 1976. Vingt ans plus tard, il rétropédale en annonçant que cette confession a été sa «pire erreur». Celui qui gagnera le surnom «d’artiste-caméléon» influencera néanmoins des générations d’adolescents, les poussant à accepter leur homosexualité.
● Légende du Glam Rock
Avec d’autres légendes comme T. Rex, Gary Glitter ou encore Lou Reed, David Bowie figure parmi les précurseurs du Glam Rock. Caractérisé par un style vestimentaire et capillaire décalé (couvert de strass, paillettes, cheveux oranges et chaussures à plateformes). Les porte-drapeaux du Glam-Rock apparaissent comme les héritiers du dandysme, directement inspiré de l’imagerie du film Orange mécanique de Stanley Kubrick . «Comme les grands créateurs de mode, David Bowie ne comprend pas la notion d’excentricité. Il ne fait pas les choses pour se faire remarquer. Il ne s’habille pas de telle manière sur scène pour être provocant, mais pour incarner au mieux l’émotion qu’il souhaite transmettre», analyse Victoria Broackes, commissaire de David Bowie is, l’exposition dédiée en mars dernier au chanteur en ouverture de la Philharmonie de Paris.
● Adepte de science-fiction
Légende de la chanson, Bowie a aussi laissé son empreinte au cinéma. Lui qui a un imaginaire fort, a montré un goût particulier pour la SF et les voyages dans l’espace, qu’il évoque dans l’un de ses premiers titres connus du grand public, Space Oddity. Dans le film, souvent insoutenable, L’homme qui venait d’ailleurs, réalisé par Nicolas Roeg, sorti en 1976, ainsi incarne-t-il un extra-terrestre arrivé sur terre puis démasqué, avant d’être disséqué comme un animal de laboratoire.
Duncan Jones, le fils qu’il a eu avec sa première femme l’ex-mannequin Angela Barnett, poursuivra dans cette voie du cinéma de science-fiction, devenant lui-même réalisateur. Mais jamais dans ses trois films, Moon (2009), Source Code (2011) ou encore Warcraft: Le Commencement (2016), son père n’apparaît.
● Ziggy Stardust, son alter égo sur scène
Ziggy Stardust figure parmi les créations les plus spectaculaires de Bowie. Créé au début des années 70, ce personnage qu’il incarne est au centre de l’album The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, sorti en 1972. Le chanteur lui invente une histoire: c’est un messager humain d’une intelligence extraterrestre cherchant à transmettre à l’humanité, qui n’a plus que cinq années à vivre. Le nom de Ziggy Stardust s’inspire de celui du chanteur de country du même label que Bowie, Legendary Stardust Cowboy, .
En 1973, Bowie tue son personnage sur la scène de l’Hammersmith Odeon, annonçant «c’est non seulement le dernier concert de la tournée, mais aussi le dernier concert qu’on fera». Beaucoup pensent alors que le chanteur va arrêter la musique.
 Blackstar, référence à Daech
Sorti deux jours avant sa mort, le 8 janvier 2016, Blackstar est le vingt-sixième et dernier album studio du chanteur. Dans un entretien au magazine Rolling Stone, le saxophoniste du chanteur a révélé que la chanson, qui donne son titre à l’album de l’artiste, ferait référence à Daech. Sorti après The Next Day, sorti en mars 2013.l’album se situe dans la droite lignée des disques exigeants de son auteur comme Low ou Outside. Dans les colonnes de Rolling Stone toujours, on apprend aussi que dans son album, David Bowie a repris plusieurs mots d’Orange mécanique, le film de Stanley Kubrick sorti en 1971. «Les paroles sont farfelues mais beaucoup d’Anglais, notamment les Londoniens, comprendront chaque mot», témoigne ainsi le producteur et grand ami du chanteur, Tony Visconti.
Klouk 1
le
lou reed précurseur du glamrock ?
expan
le
David Bowie était original et avait divers talents, mais je trouvais sa voix pénible à écouter et je n’ai jamais accroché à ses chansons, si ce n’est lors de son album “Let’s dance”, mais ça c’était grâce au génie musical de Nile Rodgers…
duterte michel
le
cher Figaro, votre article me semble très insuffisant sur le travail de fonds qu’a pu réaliser D Bowie…élevez vous au dessus de considération “presse people” auquel a collaboré pour partie….. Bowie!
Artiste touche a tout très talentueux…(c. a. d avec erreurs et bides aussi ) une œuvre qui restera parmi les noms de ceux qui grandissent une époque…A la notre!
Près d’un millier d’artistes, du professionnel à l’amateur, s’inscrivent en quête du label «Musiciens du métro», pour se produire sous terre. Un tremplin vers la célébrité qui a profité à notamment à Zaz, Claudio Capéo ou le groupe Arcadian.
Nicola Sirkis a demandé ce week-end que le festival les Déferlantes ne se tiennent pas dans une ville dirigée par le RN.
Le groupe était une tête d’affiche majeure du festival qui doit se tenir en juillet prochain. Mais l’annonce de la délocalisation de la manifestation dans une ville gérée par le RN remet tout en cause.
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De Ziggy au Blackstar, David Bowie pour les nuls
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