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Selon une étude, plus une ville compte de logements neufs ou récents, plus les diagnostics de performance énergétique (DPE) sont bien classés. À l’inverse, celles constituées d’un parc vieillissant ont majoritairement des DPE les plus énergivores.
Parmi les logements existants, la FNAIM recense davantage de DPE aux étiquettes F ou G, soit les plus énergivores, parmi les maisons de petite taille, chauffées au fioul et souvent anciennes. Illustration Adobe Stock
Sujet au cœur de l’actualité, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est source d’interrogations et d’inquiétudes pour les bailleurs, locataires et professionnels de l’immobilier. En cause : la future interdiction de mise en location des passoires thermiques (logements classés F et G dans un premier temps), instaurée par la loi Climat & résilience.
Un premier palier sera franchi dès le 1er janvier 2023 pour les logements les plus énergivores. Dans ce contexte, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), en association avec la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers (CDI) FNAIM, lance un “Baromètre trimestriel des DPE”, afin de cartographier le parc immobilier français.
Parmi les logements existants, la FNAIM recense davantage de DPE aux étiquettes F ou G, soit les plus énergivores, parmi les maisons de petite taille, chauffées au fioul et souvent anciennes. « La majeure partie de ces logements sont dans le parc locatif, et pour beaucoup en altitude, et mis à part l’agglomération parisienne, dans des zones où les prix de l’immobilier sont faibles », constate Yannick Ainouche, président de la CDI FNAIM.
La répartition des logements énergivores sur le territoire national est particulièrement inégale, à l’image notamment des départements méditerranéens (Var, Bouches-du-Rhône ou encore Hérault) qui ont moins de 10 % de logements classés F ou G, alors que la part de ces mêmes logements est bien plus importante ailleurs (33,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, 32,1 % en Corrèze ou encore 41,5 % en Lozère).
Le constat est le plus parlant dans les 100 plus grandes villes de l’Hexagone. Si certaines bénéficient d’une faible part de passoires thermiques (9,4 % à Toulouse, 7,6 % à Marseille ou 7,7 % à Montpellier), d’autres voient cette part bien plus importante, à l’image de Paris, qui compte 40 % de logements classés F ou G ou encore Nanterre et Épinay-sur-Seine pour qui la majorité du parc immobilier est constituée de logements F ou G (respectivement 50,3 % et 56,4 % du parc).
Top 3 des villes avec le plus de DPE A et B dans les logements anciens
Du côté des logements neufs, tous ou presque ont des étiquettes A, B ou C (43 % de A, 14 % de B et 43 % de C) sur le territoire national.
« Au final, nous avons tracé une cartographie de la construction française : dans les villes où l’on a construit du logement neuf ces dernières années, cela tire globalement le parc vers les meilleures étiquettes, alors que les villes où les constructions se font rares sont pénalisées par un parc ancien beaucoup plus énergivore », analyse Jean-Marc Torrollion, ancien président de la FNAIM.
Lire aussi : Note énergétique des logements : quel est l’impact du DPE sur les prix de vente ?

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