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Selon une étude, la majorité des plus grandes villes du territoire s’installent dans un cycle de prix baissier. Une tendance qui devrait se maintenir dans les semaines à venir.
Les prix des biens immobiliers ont baissé dans les grandes villes françaises, comme à Strasbourg où ils affichent une diminution de 0,80 % en un mois. Photo Adobe Stock
Depuis quatre ans, c’est seulement la troisième fois que les prix immobiliers des principales métropoles françaises, hors Paris, n’ont pas augmenté en l’espace d’un mois, selon le dernier baromètre national de Meilleurs Agents, spécialisé dans l’estimation immobilière en ligne.
Si les coups d’arrêts précédents ne s’étaient révélés être que des coups de mou saisonniers, cette stagnation pourrait bien marquer un véritable point de bascule pour le marché des grandes villes…
Les prix dans les principales métropoles françaises, hors Paris, n’ont pas augmenté en l’espace d’un mois (0 %). Ainsi, la majorité des plus grandes villes du territoire s’installent dans un cycle baissier. « Une tendance qui devrait se maintenir dans les semaines à venir, notamment à l’approche de l’hiver, saison parmi les moins dynamiques pour le marché immobilier », affirme Meilleurs Agents.
Mais cela cache un marché à deux vitesses avec seulement trois grandes villes dont les prix, qui sont les moins élevés, ont augmenté : Lille (+ 1 % ; 3 577€ le m²), Montpellier (+ 1 % ; 3 682 € le m²) et Marseille (+ 0,8 % ; 3 686 € le m²).
Alors qu’à Lyon et Nantes, ils ont baissé de 0,4 % entre le 1er octobre et le 1er novembre 2022, ils ont perdu 0,6 % à Rennes, 0,7 % à Toulouse et jusqu’à 0,8 % à Strasbourg. Un recul qui tend à s’accélérer comme à Bordeaux, où les prix ont chuté de 1,1 % en deux mois, dont 0,8 % pour le seul dernier mois.
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« À raison aujourd’hui de 10 346 € le m2 moyen, il faudrait encore à Paris l’équivalent de sept mois de baisse consécutive au rythme effréné́ de – 0,5 % par mois pour retrouver ce niveau de prix enfoncé depuis 2019. Preuve que ces annonces alarmistes ne reflètent en rien la réalité́ : 67 % des transactions enregistrées dans la capitale depuis début juin sont toujours à un prix supérieur à 10 000 € le m2 », affirme Meilleurs Agents.
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« Contrairement aux idées reçues, les prix de l’immobilier dans les 11 plus grandes villes de France n’ont pas attendu la hausse des taux de crédit pour commencer à reculer, souligne le baromètre. Dès 2020 et le début de la crise sanitaire, le désamour auquel ces communes ont dû faire face a commencé à peser sur leurs tarifs. La faute à une demande en nette baisse et surtout, à un stock de biens en vente en augmentation constante. »
Un phénomène de rééquilibrage qui s’est accentué au cours des derniers mois avec la remontée progressive des taux d’intérêt. Or, cette hausse devrait encore s’accélérer avec des taux moyens d’emprunt toutes durées confondues autour des 3 % courant 2023. Sans oublier le durcissement des conditions d’octroi des crédits.
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En seulement trois mois, depuis août, le nombre de jours nécessaires pour qu’un bien change de main a augmenté́ en moyenne de près d’une semaine pour s’établir à plus de deux mois dans la quasi-totalité́ des plus grandes agglomérations de l’Hexagone.  
Alors qu’il suffisait de 54 jours pour trouver un acheteur en août à Nantes, il en faut désormais 61. Idem à Strasbourg où le délai s’est allongé de 6 jours (49 jours, contre 43), à Montpellier où il a augmenté de 5 jours (76 jours, contre 71) ou encore à Bordeaux où il est en hausse de 4 jours (66 jours contre 62). 
À Paris, le délai est désormais de 69 jours (+ 9 jours depuis août), tandis qu’à Lyon, le délai de vente moyen s’est allongé de 11 jours en l’espace de trois mois.

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