Un amendement visant à créer un statut d’investisseur immobilier a été adopté en première lecture du projet de loi de finances pour 2023. L’enjeu ? L’application d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou flat tax, pour les revenus fonciers, dès janvier prochain.
En pratique, les revenus fonciers sont aujourd’hui soumis à l’impôt sur le revenu. Pour la fiscalité des revenus fonciers, deux régimes d’imposition sont alors possibles :
Le régime micro-foncier permet de profiter d’un abattement fiscal de 30 %. Ainsi, seulement 70 % des revenus locatifs bruts sont soumis à l’impôt sur le revenu. Dans le cas du régime réel, les revenus fonciers sont soumis à l’impôt sur le revenu après déduction des intérêts d’emprunt, des travaux d’entretien, de réparation ou d’amélioration, ainsi que les charges réelles (taxe foncière, charges de copropriété, primes d’assurances, frais d’agences).
Lorsque le montant des charges liées aux intérêts d’emprunt des revenus locatifs est supérieur aux revenus fonciers, on parle de déficit foncier. Si le résultat est négatif, le déficit est alors déductible des revenus fonciers durant les 10 années qui suivent. À l’inverse, si le résultat est positif, on déduit de ce montant la somme des charges d’exploitation augmentées des charges liées aux travaux. Si le résultat obtenu est négatif, il est possible les années suivantes de déduire ce montant du revenu global (plafonné à 10 700 euros par an).
La flat tax est un impôt à taux unique forfaitaire de 30 % qui présente l’avantage de simplifier les calculs. Ce dispositif fiscal se décompose ainsi : 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux. Toutefois, il faut souligner que l’amendement qui vise à créer un statut d’investisseur immobilier, sur option, avec application du PFU prévoit trois conditions à respecter :
Par ailleurs, opter pour l’imposition des revenus fonciers à la flat tax ne permettrait pas de bénéficier du régime des déficits fonciers ou des autres dispositifs fiscaux en faveur de l’investissement locatif.
Finalement cette réforme concernant la création d’un statut de l’investisseur a été retoquée lors du recours à l’article 49.3 de la Constitution. Cette fiscalité pouvait se révéler particulièrement intéressante pour les bailleurs qui payent beaucoup d’impôts sur le revenu, notamment dans les tranches les plus élevées (41 % et 45 %). Toutefois, une motion de censure peut toujours être déposée. Il faut savoir que la fiscalité est un élément important à prendre en compte lors d’un investissement immobilier. C’est pourquoi il est fortement conseillé de l’anticiper avant de se lancer. Le recours à un professionnel comme un courtier en crédit permet de bénéficier de conseils avisés pour la réussite de son investissement. De plus, cet expert présent tout au long du projet est un atout pour trouver une solution de financement adaptée et au meilleur taux. 
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* Taux fixe national hors assurance, pouvant varier selon votre région et dossier. Exemple représentatif pour un montant emprunté de 200 000&nbsp€. Taux débiteur fixe de 0.8&nbsp% et TAEG fixe (hors frais) de 1.16&nbsp% (taux assurance emprunteur de 0,36%) sur 15 ans. 180 mensualités de 1&nbsp239,48&nbsp€ (dont 60,00&nbsp€ d’assurance). Coût total du crédit (hors frais) : 23&nbsp106,52&nbsp€. Montant total dû (hors frais) : 223&nbsp106,52&nbsp€.

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