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Publié le 17/06/2022 à 09:03 – Mis à jour le 17/06/2022 à 09:03
L’Italie serait-elle en train de redevenir «l’homme malade de l’Europe», pour reprendre l’expression attribuée à l’empereur Nicolas Ier ? Au regard de l’évolution du taux des emprunts d’État italiens à dix ans, il est légitime de se poser la question.
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En un an, le rendement des Buoni del Tesoro Poliennali est ainsi passé de 0,8% à plus de 4%, un niveau inconnu depuis décembre 2013. Et cette remontée s’est accélérée récemment, avec un gain de 100 points de base (1%) sur la première quinzaine de juin.
Mais, au-delà de cette escalade, c’est l’écart de rendement avec les emprunts allemands de même durée, la référence obligataire en Europe, qui est scruté par les investisseurs. Or, avec un taux du Bund à 1,6%, cet écart ou spread s’élève désormais à près de 250 points de base (2,5%), un niveau considéré comme critique. Certes, l’écart est encore loin des 550 points de base qui prévalait à l’acmé de la crise des dettes souveraines en 2012. Mais la trajectoire apparaît inquiétante dans la mesure où la dette publique italienne représente peu ou prou 150% de son produit intérieur brut (PIB).
«Ces dernières années, l’Eurosystème [composé de la Banque centrale européenne et des banques centrales nationales des pays de l’UE], a été – et de loin – le plus gros acheteur de dette italienne, rappellent Juliette Cohen et Bastien Drut, stratégistes chez CPR Asset Management. Au final, ce sont 723 milliards d’euros de dette publique italienne que détenaient conjointement en avril dernier la Banque d’Italie et la BCE dans le cadre du PSPP et du PEPP», deux programmes d’achats massifs de titres publics.
La décision de la BCE de mettre un terme aux achats nets d’actifs à compter du 1er juillet aura bien sûr un impact sur la charge de la dette italienne. Dans une étude récente, l’Observatoire des comptes publics italien (OCPI) estime qu’«une hausse de 1 point de pourcentage, durable et uniforme sur la partie longue de la courbe, entraînerait une augmentation des dépenses d’intérêts de 3 milliards sur les 12 prochains mois [soit 2 milliards pour le renouvellement des titres arrivant à échéance et 1 milliard pour les nouvelles émissions] et de 39,4 milliards sur les 5 prochaines années».
Or, cette problématique intervient à un mauvais moment, en raison notamment de la guerre en Ukraine. Alors que le gouvernement de Mario Draghi a réduit sa prévision de croissance à 3,1% pour 2022, la Banque d’Italie est nettement plus pessimiste et table désormais sur une progression limitée à 2,6%. Une déconvenue pour Rome, qui misait sur une croissance soutenue pour réduire le poids relatif de sa dette.

Dans ces conditions, «la BCE ne peut pas se permettre de déclencher une nouvelle crise de la zone euro et devrait préciser un mécanisme anti-fragmentation si les spreads italiens s’écartaient davantage, analysent Juliette Cohen et Bastien Drut.
D’autant plus que la perspective d’élections générales au printemps 2023 viendra raviver le risque politique dans un pays où réussir à constituer une majorité de gouvernement est un exercice difficile.»
 
 
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