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EN IMAGES – Les riches étrangers se ruent sur ces propriétés de l’émirat du Golfe devenu une échappatoire aux restrictions sanitaires.
Par Le Figaro Immobilier , AFP agence
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Après six ans de déclin, le marché immobilier de Dubaï reprend du poil de la bête. Les villas de luxe, si possible avec parcours de golfe, caracolent en tête des achats et de nombreux Européens jettent leur dévolu sur Palm Jumeirah, île artificielle en forme de palmier (voir notre diaporama en illustration principale). Malgré l’apparition régulière de maisons démesurées et de tours gigantesques dans la «skyline» de Dubaï, un des plus grands marchés immobiliers de la région, de nombreuses propriétés ne trouvaient jusqu’alors pas preneurs, la morosité régnant sur le secteur depuis 2014.
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La fermeture des frontières en raison de la pandémie de Covid-19 a porté un coup d’arrêt aux ventes, mais «juste après le confinement, nous avons vu le volume de transactions augmenter. Cela ne s’est pas arrêté depuis», affirme Zhann Zochinke, directeur exécutif du cabinet d’analyse Property Monitor, spécialiste de Dubaï.
Les autorités ont parié sur une réouverture aux visiteurs dès juillet 2020, promue à grand renfort d’influenceurs sur les réseaux sociaux et couplée avec de strictes mesures sanitaires suivies d’une des plus intenses campagnes de vaccination au monde. Le flot d’arrivées a surtout requinqué le tourisme et aidé les affaires à retrouver un niveau pré-Covid en avril, selon le cabinet IHS Markit.
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Le même mois, le nombre de transactions immobilières pour des propriétés valant plus de 10 millions de dirhams (environ 2,23 millions d’euros) a bondi à 90, selon Property Monitor, qui enregistre habituellement de 350 à 400 transactions similaires par an. En avril, 81 propriétés ont trouvé acheteurs rien qu’à Palm Jumeirah, contre 54 au total sur 2020. Un hôtel particulier a été vendu pour près de 25 millions d’euros, un record de ces dernières années sur l’île artificielle.
Désormais premier joyau sur le marché, une villa moderne de 1309 mètres carrés au style italien, plage de 60 mètres, marbre blanc, piscine à débordement et home cinéma, située à l’extrémité d’une feuille du palmier, cherche encore preneur pour 22 millions d’euros. «Je pense que les gens commencent à réaliser que Dubaï n’est plus un site de construction, comme cela était le cas il y a dix ans quand la ville détenait le record mondial de grues», analyse Matthew Bate, patron de BlackBrick, une des agences qui tentent de vendre la propriété. Selon lui, les acheteurs y établissent désormais leur résidence principale, tout en continuant de gérer à distance leur entreprise en Europe, en Amérique du Nord ou en Asie.
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Mais la hausse enregistrée après le confinement perdurera-t-elle? Le marché reste loin des records atteints avant 2014 et le segment des appartements est à la traîne comparé au luxe, laissant de nombreuses tours à moitié vides malgré la frénésie de constructions. Les analystes de Morgan Stanley sont toutefois optimistes: «une demande robuste, un pic de l’offre et les délais de livraisons pour de nouveaux projets pourraient tendre le marché plus que prévu ces prochaines années». Selon un récent rapport de la banque d’affaires américaine, avec «une vague de réformes gouvernementales, des taux immobiliers attractifs et un changement dans la structure de la demande dû au Covid-19», les étoiles sont alignées pour que le clinquant émirat continue de briller.
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l'oeil13
Si j’avais un investissement immobilier dans le secteur , je choisirais Abou Dabi , qui me semble plus prometteur.
Actuellement , je me ballade avec un T-shirt Dubai , représentant un cargo de containers..
leréaliste
Dubaï ! en matière de marketing à paillette les Al Maktoum sont plutôt assez bons ! Surtout quand la censure est omniprésente !
Sur cette ville il y a du bon, extravagance assurée surtout en matière de construction, cycle économique extrêmement rapides, climat particulièrement agréable surtout en hiver et absence d’impôts sur le revenu !
Le revers de la médaille c’est surtout le climat d’été insupportable (chaleur humide), la dictature (on ne sait jamais ce qui s’y passe vraiment), l’obligation de s’associer avec un local pour monter un business, et surtout la grande blague de l’immobilier de luxe, grande machine à laver du blanchiment de l’argent de la région ! Pour ce qui est de l’immobilier plus abordable, attention parceque les cycles sont courts et surtout violents, l’immobilier est concentré entre les mains d’un duopole d’état et le climat (tempêtes de sables) réduit considérablement la durée de vie des condos.
Pour l’immobilier, mieux vaut investir à Bordeaux ou à Toulouse qu’à Dubaï !
l'oeil13
Une vie d’expatrié , 10 ans de revenus qui peuvent se comparer à 25 en France,
Et ensuite retour aux sources..

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